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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

ÉRIOPHYDE DU POIRIER

Les dommages causés par l'ériophyde du poirier Les dommages causés par l'ériophyde du poirier Les ériophydes du poirier Les ériophydes du poirier
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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Epitrimerus pyri

Identification
Oeufs

  • transparents ou de couleur blanche;
  • sphériques, 0,05 mm de longueur.

Nymphes 

  • ressemblent aux adultes, 0,07 mm de longueur.

Adultes 

  • jaunâtres bruns, 0,05 mm de longueur;
  • leur corps est de forme triangulaire, effilé vers l’extrémité postérieure;
  • deux paires de pattes attachées juste derrière la tête.

Dommage 
Feuilles

  • Se nourrit premièrement des tissus verts à la base des bourgeons, et plus tard va aux feuilles et aux fruits.
  • Les feuilles brunissent ou deviennent bronzées, l’alimentation du ravageur peut causer une chute des feuilles et nuire à la croissance des pousses chez les jeunes arbres.

Fruits

  • En début de saison léger roussissement à la cuvette oculaire ou à l’extrémité pédonculaire, qui peut couvrir la surface du fruit en entier au fur et à mesure que la saison progresse.
  • Un roussissement extrême peut se produire, qui laisse la surface du fruit rugueuse et brune. C’est plus visible sur les cultivars à la peau claire, comme les poires Bartlett, Anjou et Comice. Les cultivars qui sont normalement plutôt roux, comme Bosc et les poires à la peau rouge, semblent moins sensibles aux dommages de l’ériophyde du poirier.

Souvent confondue avec
Le phytopte du poirier –  des taches roussâtres déprimées et des fruits déformés; des galles et des cloques vertes ou rouges sur les feuilles.
 
Période d’activité
Du stade de bouton blanc au milieu de l’été, jusqu’à la récolte si les températures élevées et sèches se poursuivent.

Notes de surveillance
Étant donné sa petite taille, sa distribution clairsemée et son faible seuil de dégâts, il est très difficile de lutter contre l’ériophyde du poirier et de faire la relation entre les densités de populations et les dommages potentiels.

Examiner 50 fruits en développement dans 10 arbres 10-14 jours après le stade du calice pour des indices de roussissement à la cuvette oculaire. Continuer pendant deux semaines. Plus tard en saison, l’ériophyde du poirier peut être dépistée à l’aide des échantillons de feuilles ou de fruits, ou des deux, prélevés pour dépister le psylle du poirier.

Seuil d’intervention
Si des ériophydes du poirier sont détectées aux stades de préfloraison ou de floraison, il faut intervenir.

Après le stade du calice (pulvérisations d’été) la maîtrise est nécessaire quand on trouve des ériophydes ou du roussissement sur plus de 5 petits fruits sur 50.

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Epitrimerus pyri

Identification
Oeufs

  • transparents ou de couleur blanche;
  • sphériques, 0,05 mm de longueur.

Nymphes 

  • ressemblent aux adultes, 0,07 mm de longueur.

Adultes 

  • jaunâtres bruns, 0,05 mm de longueur;
  • leur corps est de forme triangulaire, effilé vers l’extrémité postérieure;
  • deux paires de pattes attachées juste derrière la tête.

Dommage 
Feuilles

  • Se nourrit premièrement des tissus verts à la base des bourgeons, et plus tard va aux feuilles et aux fruits.
  • Les feuilles brunissent ou deviennent bronzées, l’alimentation du ravageur peut causer une chute des feuilles et nuire à la croissance des pousses chez les jeunes arbres.

Fruits

  • En début de saison léger roussissement à la cuvette oculaire ou à l’extrémité pédonculaire, qui peut couvrir la surface du fruit en entier au fur et à mesure que la saison progresse.
  • Un roussissement extrême peut se produire, qui laisse la surface du fruit rugueuse et brune. C’est plus visible sur les cultivars à la peau claire, comme les poires Bartlett, Anjou et Comice. Les cultivars qui sont normalement plutôt roux, comme Bosc et les poires à la peau rouge, semblent moins sensibles aux dommages de l’ériophyde du poirier.

Souvent confondue avec
Le phytopte du poirier –  des taches roussâtres déprimées et des fruits déformés; des galles et des cloques vertes ou rouges sur les feuilles.

Biologie
Ce ravageur se trouve sur les poiriers cultivés, les poiriers sauvages et les cognassiers.

L’ériophyde du poirier hiverne comme femelle adulte sous les cicatrices des feuilles, les écailles des bourgeons, ou dans les petites crevasses du bois de 2 ou 3 ans. Dès qu’il fait beau et chaud (même avant l’éclatement des bourgeons), les ériophydes du poirier se nourrissent et pondent leurs oeufs sous les écailles des bourgeons. À mesure que les boutons de fleurs se développent et perdent leurs écailles externes, l’ériophyde nouvellement exposée migre vers la fleur en croissance. Un fois que les ravageurs éclosent, ils commencent immédiatement à se nourrir des tiges des fleurs avant la floraison. Les nymphes se développent rapidement et passent par deux stades nymphaux. Au stade du calice, les ériophydes se nourrissent des feuilles et de la cuvette oculaire des fruits en développement. Le temps chaud et sec provoque la prolifération rapide des ravageurs, qui ne prennent que 10 à 14 jours pour former une génération quand les conditions sont idéales. Il y a de 2 à 3 générations par an.

Le roussissement commence à apparaître en juin et est surtout visible sur les côtés sud ou est de l’arbre. Si l’on n’intervient pas, les fruits entiers peuvent être recouverts de roussissement.
 
À la fin de l’été, seulement les femelles sont encore dans le verger et elles commencent à rechercher les zones d’hivernage. Cependant, si le temps continue d’être chaud et sec, les ériophydes du poirier vont se nourrir jusqu’à l’arrivée du temps froid.
 
Période d’activité
Du stade de bouton blanc au milieu de l’été, jusqu’à la récolte si les températures élevées et sèches se poursuivent.

Notes de surveillance
Étant donné sa petite taille, sa distribution clairsemée et son faible seuil de dégâts, il est très difficile de lutter contre l’ériophyde du poirier et de faire la relation entre les densités de populations et les dommages potentiels.

Examiner 50 fruits en développement dans 10 arbres 10-14 jours après le stade du calice pour des indices de roussissement à la cuvette oculaire. Continuer pendant deux semaines. Plus tard en saison, l’ériophyde du poirier peut être dépistée à l’aide des échantillons de feuilles ou de fruits, ou des deux, prélevés pour dépister le psylle du poirier.

Seuil d’intervention
Si des ériophydes du poirier sont détectées aux stades de préfloraison ou de floraison, il faut intervenir.

Après le stade du calice (pulvérisations d’été) la maîtrise est nécessaire quand on trouve des ériophydes ou du roussissement sur plus de 5 petits fruits sur 50.

Moyens de lutte
Appliquer les miticides par pulvérisation diluée des deux côtés du rang.

Éviter les applications minérales excessives qui peuvent éliminer les prédateurs du ravageur.   

Il existe certains moyens de lutte naturelle contre l’ériophyde du poirier, dont les acariens prédateurs, les chrysopes vertes et brunes et les coccinelles; cependant, ces prédateurs n’arrivent pas à une bonne maîtrise de ce ravageur.

Lutte contre l’ériophyde du poirier à l’aide d’insecticides - Les insecticides sont utilisés pour lutter contre l’ériophyde du poirier dans les vergers commerciaux avec des antécédents de problèmes dus au ravageur. Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières  :

Chapitre 2 - Poire ou le calendrier poire seulement. Recommandations contre l’ériophyde du poirier aux stades de bouton blanc, calice et pulvérisations d’été.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

pg. 155; Common Tree Fruit Pests

pg. 113; Tree Fruit Field Guide

http://www.agf.gov.bc.ca/cropprot/fieldguide/pearmite.htm

http://agsci.psu.edu/tfpg/part2/insects-mites-web/pear-blister-mite-and-pear-rust-mite 

http://www.bayercropscience.ca/pest-library/Insects/Pear-Rust-Mite/

http://jenny.tfrec.wsu.edu/opm/displaySpecies.php?pn=310