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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Nom de detail

Ce ravageur attaque:

Nom Scientifique
Microtus pennsylvanicus

Identification

  • une longueur de 90 à 130 mm;
  • la robe brun roux foncé sur le dos et grise sur le ventre;
  • ses oreilles poilues courtes et sa queue plus courte que celle d’un souris (35 à 65 mm).

Dommages

  • se trouvent près du sol sous l’herbe ou la neige;
  • enlèvent les bandes d’écorce des arbres la plupart du temps dans les 30 cm du sol;
  • commencent dans une région et souvent encerclent le tronc;
  • peuvent causer la stresse ou la morte de l’arbre.

Biologie
Le printemps et l'été, le campagnol des champs se nourrit habituellement de semences de graminées, d'herbes et de bulbes; l'automne et l'hiver, il consomme de l'écorce. Alors que le campagnol des champs se fabrique de petits sentiers en surface, le campagnol sylvestre se creuse des galeries profondes où il se nourrit de radicelles et de l'écorce de racines plus développées.

Les populations des campagnols augmentent et baissent en cycles de 3 ou 4 ans. À la fin d’un cycle bas, il peut y avoir moins de 100 animaux dans chaque hectare de vieux champs et moins de 380 dans les marais. À la fin d’un cycle élevé, les populations peuvent atteindre 1 000 campagnols par hectare.

La plupart du temps, le tronc principal et les branches inférieures des jeunes arbres sont attaqués. Les dommages aux racines est moins extensif. Les dommages causés par les campagnols sont visibles à partir d’août et se poursuivent pendant l’automne et l’hiver, probablement quand les autres sources d’aliments se font plus rares, ou moins nutritives. De nombreuses régions de l’Ontario reçoivent une couverture de neige assez profonde qui offre l’habitat idéal au campagnol. L’encerclement se produit alors sous la croûte de neige, ce qui rend la détection des dommages et l’efficacité de la lutte plus difficiles. 

Moyens de lutte
Éliminer les fruits tombés pour rendre le verger moins attirant pour le campagnol.

Pour décourager les mulots, il est recommandé d'appliquer une large bande d'herbicide dans la rangée d'arbres ou sous les arbres pris individuellement, de tondre régulièrement l'herbe au ras du sol et de débarrasser le verger des broussailles et des débris qui peuvent servir de refuge ou de matériau de nidification. Dans un rayon d'au moins 60 cm autour du tronc, le sol doit être exempt de paille, de débris, de couverture herbacée, etc. Couvrir les tronc avec le sol en automne pourrait aider aussi.

Pour une protection maximale, on enroule un protecteur autour du tronc de tous les arbres nouvellement plantés, en veillant à l'enfouir dans le sol à une profondeur d'au moins 5 cm ou, mieux encore, en recouvrant la base de l'arbre d'un amoncellement de pierres finement broyées ou de scories tranchantes. L'automne venu, il faut vérifier un à un les protecteurs pour s'assurer qu'ils n'offrent aucune prise aux rongeurs, qu'ils sont exempts de débris et qu'ils n'entravent pas le développement des racines.

Il existe sur le marché un certain nombre de types de protecteurs; parmi les plus fréquemment utilisés, on trouve le protecteur de plastique enroulable et le treillis de métal galvanisé. L'expérience révèle qu'un protecteur d'environ 45 cm de haut suffit. C’est peut-être un défi en présence de troncs multiples.

On déconseille aux personnes qui fabriquent leurs propres protecteurs d'employer des matériaux de couleur sombre ou du papier goudronné. Par l'élévation de la température qu'ils provoquent, ces matériaux soumettent l'écorce à des variations de température excessives entre le jour et la nuit au cours des journées ensoleillées de l'hiver. De plus, ces protecteurs offrent un abri aux insectes responsables des ravages au tronc des arbres. On déconseille également l'emploi de papier d'aluminium ou de feuilles de métal minces. Ils peuvent entraîner des élévations de température au tronc et ainsi endommager les arbres.
Au moment des récoltes, on recherchera tout indice révélant la présence de mulots dans le verger - galeries, crottes, brins d'herbe fraîchement coupés dans les sentiers et fruits mâchonnés.

Les appâts ne sont pleinement efficaces que si les fruits tombés sont ramassés et retirés du verger. Avant que l'herbe ne se couche au sol et que la neige ne la recouvre, il est conseillé de répandre à la volée des appâts sur toute la surface du verger.

  • Il est recommandé d'attendre une belle journée devant être suivie de plusieurs jours sans précipitations.
  • On trouve sur le marché plusieurs types d'appâts pouvant être utilisés dans les vergers. Consulter l'étiquette avant l'application et prendre toutes les précautions indiquées.
  • Les pièges-appâts ont l'avantage d'être efficaces plus longtemps que les traitements à la volée.
    • Ils peuvent être fabriqués à partir de différents matériaux, notamment des bouts de planche ou des boîtes de conserve ouvertes à une extrémité. On installe l'appât sous la planche ou à l'intérieur de la boîte de conserve, laquelle repose sur son flanc.
    • Le piège-appât en forme de T renversé, fabriqué à partir d'un tuyau ABS de 3,8 cm (1 ½ po) de diamètre, est peut-être le piège-appât le plus efficace qui soit. Par le tuyau vertical, mettre plusieurs cuillerées à table d'appât, puis recouvrir le tuyau pour protéger l'appât contre les intempéries.
    • Il est recommandé d'installer quelque 25 pièges-appâts par hectare (10 par acre).
  • Ces appâts sont toxiques, donc dangereux pour les humains, les animaux domestiques et la faune.
    • Entreposer les appâts dans une remise, hors de la portée des enfants, des personnes irresponsables et des animaux.
    • Porter des gants de caoutchouc ou de néoprène pour manipuler les substances dangereuses et prendre soin de laver ces gants après usage.
    • Éviter d'inhaler la poussière ou les vapeurs.
    • Se débarrasser des contenants vides en les brûlant ou en les enfouissant dans des terres qui ne sont pas destinées à la culture et qui sont éloignées des cours d'eau.
    • Veiller à tenir les enfants, les animaux domestiques ainsi que les animaux de ferme à distance des endroits traités.
    • Dans la mesure du possible, enlever les mulots morts et les enterrer ou s'en débarrasser d'une manière sûre.

Soulignons que les prédateurs naturels comme les chats, les renards, les belettes, les coyotes, les couleuvres et les oiseaux de proie (surtous les faucons, les crécerelles et les hiboux) peuvent aider a réduire la population des campagnols. La prédation ne peuvent à elle seule réussir à exterminer ces animaux nuisibles, mais peut contribuer certainement à en réduire le nombre.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

http://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent

Les dommages sur les jeunes arbres dans l'entreposage par les campagnols VLes dommages par le campagnol sur un prunier
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