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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

COCHENILLE (FARINEUSE) DE LA VIGNE

Débutant

Nom scientifique
Pseudococcus maritimus

Identification

  • Par les œufs
  • Couleur saumon; forme ovale et allongée
  • Les masses d’œufs sont recouvertes de filaments cireux d’apparence cotonneuse.   

Nymphes

  • Le premier stade larvaire, soit les nymphes ou larves mobiles, est d’un rose saumoné et les pattes sont bien développées.  
  • De 0,06 à 0,12 po de longueur.
  • Les larves mobiles sont recouvertes d’une légère couche de granules cireuses, et semblent recouvertes de farine.
  • Après avoir trouvé un poste d’alimentation, les larves mobiles muent en nymphes sédentaires, et le recouvrement cireux s’épaissit. Les pattes des nymphes sédentaires sont peu développées. Leur couleur va du rose au pourpre, mais les filaments cireux leur donnent une apparence blanchâtre.
  • Tous les stades femelles sont similaires et varient toutefois en taille. 

Adultes

  • Corps mou, ovale, aplati avec des segments distincts.
  • La femelle adulte mesure de 0,25 à 0,5 pouce de longueur; elle est de couleur rose à pourpre foncé, et recouverte d’une sécrétion cireuse et farineuse blanche.
  • Les longs filaments postérieurs le long de la bordure latérale du corps se raccourcissent graduellement vers la tête.

Dommage

  • Les cochenilles de la vigne peuvent transmettre le type 3 du virus associé à l’enroulement de la vigne.
  • Les larves mobiles sont celles qui sont le plus susceptibles de transmettre le virus.
  • Lorsque l’infestation est grave, les cochenilles farineuses de la vigne peuvent se déplacer vers les grappes de fruits.  En s’alimentant, elles dégagent un miellat sucré qui favorise la production de fumagine pouvant causer des marques sur les fruits et entraîner leur refus par l’entreprise viticole.

Souvent confondue avec

  • Des nids d’araignée sous l’écorce.
  • L’oïdium (blanc) sur les grappes.

Période d’activité
C’est habituellement au printemps autour du débourrement que les larves mobiles hivernantes quittent le dessous de l’écorce.  C’est à ce stade que l’insecte est le plus mobile et qu’il transmet le plus les maladies. Les stades ultérieurs et les femelles adultes s’alimentent sous l’écorce des troncs et des bras. Le pic de la génération estivale des larves mobiles se produit autour de la fermeture de la grappe.

Notes de surveillance
On peut observer les masses d’œufs qui ont survécu à l’hiver en enlevant l’écorce des plus vieux troncs et bras à la fin de l’hiver et au début du printemps. Les larves mobiles des masses d’œufs ayant passé l’hiver commencent à sortir de l’écorce lorsque les températures se réchauffent au printemps.  Vérifier leur présence sur les sarments et les dards et par la suite à proximité de la base des jeunes feuilles.  À mesure qu’elles se développent, elles se déplacent avec les zones où l’écorce est décollée. Dans les cas d’infestation graves, de la fumagine sera produite sur les feuilles et les grappes de fruits. 

Seuil d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’a été établi pour les cochenilles farineuses de la vigne.  En leur présence, et si le virus de type 3 associé à l’enroulement de la vigne est aussi présent, un traitement est requis pour empêcher la propagation du virus.

 

Avancé

Nom scientifique
Pseudococcus maritimus

Identification

  • Par les œufs
  • Couleur saumon; forme ovale et allongée
  • Les masses d’œufs sont recouvertes de filaments cireux d’apparence cotonneuse.   

Nymphes

  • Le premier stade larvaire, soit les nymphes ou larves mobiles, est d’un rose saumoné et les pattes sont bien développées.  
  • De 0,06 à 0,12 po de longueur.
  • Les larves mobiles sont recouvertes d’une légère couche de granules cireuses, et semblent recouvertes de farine.
  • Après avoir trouvé un poste d’alimentation, les larves mobiles muent en nymphes sédentaires, et le recouvrement cireux s’épaissit. Les pattes des nymphes sédentaires sont peu développées. Leur couleur va du rose au pourpre, mais les filaments cireux leur donnent une apparence blanchâtre.
  • Tous les stades femelles sont similaires et varient toutefois en taille. 

Adultes

  • Corps mou, ovale, aplati avec des segments distincts.
  • La femelle adulte mesure de 0,25 à 0,5 pouce de longueur; elle est de couleur rose à pourpre foncé, et recouverte d’une sécrétion cireuse et farineuse blanche.
  • Les longs filaments postérieurs le long de la bordure latérale du corps se raccourcissent graduellement vers la tête.

Dommage

  • Les cochenilles de la vigne peuvent transmettre le type 3 du virus associé à l’enroulement de la vigne.
  • Les larves mobiles sont celles qui sont le plus susceptibles de transmettre le virus.
  • Lorsque l’infestation est grave, les cochenilles farineuses de la vigne peuvent se déplacer vers les grappes de fruits.  En s’alimentant, elles dégagent un miellat sucré qui favorise la production de fumagine pouvant causer des marques sur les fruits et entraîner leur refus par l’entreprise viticole.

Souvent confondue avec

  • Des nids d’araignée sous l’écorce - la couche blanchâtre de ces nids est plus filamenteuse et les ovisacs des cochenilles farineuses sont floconneux.
  • L’oïdium (blanc) sur les grappes - les deux sont grisâtres, mais la fumagine a tendance à être collante et les cochenilles sont habituellement présentes.

Biologie
La cochenille farineuse de la vigne a deux générations par année.  Elle passe l’hiver sous forme d’œuf sous des morceaux d’écorce sur les troncs et les bras. Ces endroits sont les lieux d’alimentation privilégiés de l’insecte, car ils sont à l’abri des regards. Les populations estivales en croissance se déplacent vers les nouvelles pousses pour se nourrir. Des œufs peuvent être pondus sur toutes les parties du plant au cours de la saison. Avec le gonflement des populations, les cochenilles peuvent migrer vers les grappes en juillet et août, entraînant des dommages directs aux cultures en raison de la production de la fumagine qui se développe sur les sécrétions sucrées des cochenilles. La majorité des femelles retournent au vieux bois pour pondre leurs œufs dont l’éclosion a lieu de la mi-juin à juillet. Les larves mobiles de la première génération se déplacent ensuite vers les parties vertes de la vigne pour se nourrir sur les fruits et le feuillage à la fin juin ou au début de juillet; durant juillet, on observe surtout le stade immature de l’insecte. Les femelles adultes vont apparaître à la fin de l’été ou au début de l’automne. Certaines femelles vont pondre leurs œufs dans les grappes de fruit, mais la plupart retournent au vieux bois pour pondre les œufs qui survivront à l’hiver. On trouve souvent des fourmis en association avec les cochenilles farineuses, puisque les fourmis se nourrissent de miellat et élèvent les cochenilles, ce qui les préserve des prédateurs et des agents pathogènes.

Période d’activité
C’est habituellement au printemps autour du débourrement que les larves mobiles hivernantes quittent le dessous de l’écorce.  C’est à ce stade que l’insecte est le plus mobile et qu’il transmet le plus les maladies. Les stades ultérieurs et les femelles adultes s’alimentent sous l’écorce des troncs et des bras. Le pic de la génération estivale des larves mobiles se produit autour de la fermeture de la grappe.

Notes de surveillance
On peut observer les masses d’œufs qui ont survécu à l’hiver en enlevant l’écorce des plus vieux troncs et bras à la fin de l’hiver et au début du printemps. Les larves mobiles des masses d’œufs ayant passé l’hiver commencent à sortir de l’écorce lorsque les températures se réchauffent au printemps.  Vérifier leur présence sur les sarments et les dards et par la suite à proximité de la base des jeunes feuilles.  À mesure qu’elles se développent, elles se déplacent avec les zones où l’écorce est décollée. Dans les cas d’infestation graves, de la fumagine sera produite sur les feuilles et les grappes de fruits.

Seuil d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’a été établi pour les cochenilles farineuses de la vigne.  En leur présence, et si le virus de type 3 associé à l’enroulement de la vigne est aussi présent, un traitement est requis pour empêcher la propagation du virus.

Moyens de lutte
Au début du printemps en enfouissant les feuilles de la saison De nombreux ennemis naturels des cochenilles de la vigne jouent un rôle dans la lutte biologique contre ce ravageur. Au moins cinq espèces de guêpes parasitoïdes s’y attaquent en Californie. Peu de recherches sur ces parasites ont été réalisées, mais on présume qu’ils jouent un rôle majeur dans le maintien des populations de ravageurs à un niveau acceptable. L’effet des différentes espèces en cause varie dans le temps et selon le lieu. Les cochenilles de la vigne qui sont parasitées par deux guêpes minuscules, Acerophagus notativentris et Pseudophycus angelicus, présentent de multiplies orifices d’émergence facilement observables avec une loupe. Les fourmis doivent être maîtrisées si on veut les empêcher d’interférer avec ces ennemis naturels. Pour assurer la survie des parasites utiles, il est recommandé de ne pas avoir recours à des insecticides qui risqueraient de les perturber durant la saison de croissance.

Les cécidomyies s’attaquent aux œufs et aux petites larves des cochenilles farineuses de la vigne. Une fois établis, les parasites et les prédateurs peuvent contribuer à garder les populations peu élevées, mais il reste qu’une infestation peut se répandre lentement si elle n’est pas maîtrisée avec des insecticides. On peut accroître de manière efficace les populations de parasites et de prédateurs en laissant des zones non traitées dans le vignoble. Toutefois, en cas d’infestation grave, il se peut que cela ne soit pas possible. Quand on intervient contre les cochenilles, on doit laisser au moins un acre sur 10 non traité afin de fournir un refuge aux ennemis naturels, ou effectuer des traitements avec un insecticide non toxique pour les anthocorides parasites et les araignées, lesquels sont importants pour garder les populations de cochenilles farineuses à un niveau acceptable.

On peut appliquer des traitements insecticides après la dormance pour lutter contre la génération hivernante, ou à la nouaison contre la génération estivale.