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English

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

ÉchinacÉe

Autres noms usuels :

Échinacée purpurea, échinacée sanguina

Nom latin : Echinacea pallida var. angustifolia, Echinacea purpurea et Echinacea pallida var. pallida

Famille : Astéracées

Plantes apparentées : Tournesol, topinambour

Utilisations et marchés : Médicinale (p. ex. prévention des maladies (en particulier le rhume), antibiotique); horticulture ornementale

Echinacea purpurea en fleurs. Echinace pallida var. angustifolia en fleurs.
Agronomie
Cycle de production en Ontario

Vivace

Zone de rusticité

3

Remarques particulières

Echinacea purpurea est la plus facile à cultiver, alors que E. pallida var. angustifolia est considérée comme ayant la plus grande activité médicinale.

Méthode de propagation

La plupart du temps par repiquage de semis, et plus rarement par ensemencement direct ou par division des racines

Semis en serre / date de propagation

Stratifier artificiellement les semences pendant 3 mois avant de planter à 5oC dans du sable humide ou de la tourbe. Semer dans des pots vers la fin de l’hiver, 10 semaines avant la date prévue de repiquage. Semer près de la surface, la lumière aidant à la germination. Diviser à l’automne ou au printemps.

Dates d’ensemencement extérieur

Mai, début juin

Dates de repiquage à l’extérieur

Mai-juin

Espacement dans le rang

30 à 60 cm

Espacement entre les rangs

90 à 120 cm

Température optimale du sol pour les semis

De façon générale, les plantes vivaces peuvent tolérer de basses températures du sol au moment de l’ensemencement, mais vont s’établir plus rapidement lorsque la température du sol est >10 °C

Fertilisation

Actuellement, il n’y a pas de recommandations de fertilisation propres à l’Ontario. Les recherches et les recommandations provenant de l'extérieur de l'Ontario ne s’appliquent pas nécessairement aux conditions de croissance ontariennes. Une étude faite en Saskatchewan a montré un rendement optimal en racines chez E. angustifolia en appliquant 100 kg/ha d’azote avant la plantation, mais d’autres études établissent une relation entre une baisse de la teneur en composés médicalement actifs et une augmentation du taux d’azote. Cliquer ici pour les directives pour l’application du phosphore et du potassium, ou pour plus d’informations sur la gestion de la fertilité des cultures spéciales.

Type de sol

Sols bien drainés, sols sablonneux, loam.

pH du sol

6,0 à 7,0 (Echinacea purpurea) : 7,0 à 8,0 (Echinacea pallida var. angustifolia)

Exigences de culture particulières

Aucune

Plage de température optimale

Climat tempéré.

Sensibilité à la température

Tolérant au gel.

Exigences d’irrigation

Irrigation utile sous les conditions normales de l’Ontario.

Délai avant récolte

Récolter les racines à l’automne après 3 à 4 années de culture, après quelques gels complets. Récolter les fleurs à 20 % de floraison, à partir de la deuxième année.

Matériel spécialisé

Aucun

Récolte

Les racines sont les principales parties récoltées, mais les feuilles et les fleurs sont aussi utilisées à l’occasion. Les notes qui suivent s’appliquent à la production des racines.

Calendrier des récoltes

Une seule récolte

Récolte manuelle ou mécanique

Récolte manuelle ou mécanique (p. ex. arracheuse de pommes de terre modifiée).

Paramètres de qualité ou catégories

la qualité est déterminée par analyse chimique des racines. Une concentration de 1,2 à 1,5 % en échinacosides est requise pour une racine d’échinacée de haute qualité.

Notes de récolte additionnelles

 

Post-récolte
Manutention et séchage particuliers

Élaguer et laver les racines immédiatement après récolte. Un trempage de 10 minutes dans un désinfectant approuvé est également utile. Sécher pendant 4 à 5 jours à 35 °C et 7 à 8 % d’humidité relative dans un séchoir à air pulsé.

Conditions d’entreposage

Entreposer les racines séchées à l’obscurité dans un contenant hermétique.

Humidité relative (HR) : Faible

Température (°C) : S.O.

Renouvellement d’air : 2 ans

Durée : Une ou plusieurs années, lorsqu’entreposé de façon adéquate (huiles et produits séchés)

Organismes nuisibles
Organismes nuisibles particuliers observés dans cette culture en Ontario (observations basées sur une expérience limitée de cette culture)

Insectes et invertébrés : Ver gris, cicadelle de l’aster, scarabée japonais

Maladies : Taches foliaires ou brûlures (Alternaria, Septoria); pourriture du collet et des racines (Rhizoctonia), brûlure florale et chancre causés par Botrytis; oïdium, jaunisse de l’aster*

Autres organismes nuisibles : Les organismes nuisibles suivants n’ont pas été observés chez ce type de culture en Ontario. Par contre, ils représentent soit un problème pour des espèces végétales apparentées en Ontario , ou ont été rapportés chez cette plante dans d’autres aires de production. Ceci n’est pas une liste exhaustive des organismes potentiellement nuisibles. Certains organismes nuisibles éventuellement sensibles aux conditions hivernales pourraient néanmoins survivre à la saison froide s’ils bénéficient d’un environnement protégé (p. ex. serres, entrepôts). 

Insectes et invertébrés : Acariens

Maladies : Oïdium, pourriture/flétrissement causés par Sclerotinia*, pourriture du collet et des racines causée par Fusarium*, fonte des semis (Pythium, Rhizoctonia, Fusarium, Alternaria), flétrissement verticillien, brûlures de la feuille d’origine bactérienne (Pseudomonas, Xanthomonas)

*Indique les organismes nuisibles généralement considérés comme causant des dommages ou occasionnant d’importantes pertes financières à ce type de cultures.

Remarques

Les risques de maladies augmentent avec la densité de population des plantes. La compétition des mauvaises herbes est un problème sérieux pour ce type de culture, particulièrement pour les jeunes plants en cours d’établissement.  Faute d’herbicides, la culture fréquente et en temps opportun, de même que le sarclage sont nécessaires, en particulier lors de l’établissement des cultures.  Cette culture ne fait pas partie d’un groupe de cultures. Il existe peu ou pas de produits de lutte contre les organismes nuisibles homologués en Ontario pour ce type de culture. 

Remarques additionnelles

Des recherches ont été menées à l’université de Guelph pour établir des méthodes de micropropagation pour ce type de culture. Des chercheurs de l’université de Guelph ont aussi mis au point des protocoles de production à longueur d'année de ce type de culture, dans un environnement contrôlé, tout en conservant, voire en augmentant, les niveaux de constituants responsables de l’activité médicinale.

Les projets de recherche ontariens suivants ont été utiles à la rédaction du présent document
  1. Jones, M.P.A., J. Cao, R. O’Brien, S.J. Murch et P.K. Saxena. 2007. « The mode of action of thidiazuron: auxins, indoleamines, and ion channels in the regeneration of Echinacea purpurea L ». Plant Cell Reports DOI 10.1007/s00299-007-0357-0
  2. Jones, M.P.A., Z. Yi, S.J. Murch et P.K. Saxena. 2007. « Thidiazuron-induced regeneration of Echinacea purpurea L.: Micropropagation in solid and liquid culture systems ». Plant Cell Reports 26: 13–19
  3. McKeown, A.W., C.J. Bakker et J. Schooley. 1998-2002. OMAFRA herb demonstration garden. Centre de recherche de Simcoe de l’Université de Guelph, non publié.
  4. Westerveld, S., Elford, E., Filotas, M. et J. Todd. 2010-présent. OMAFRA herb demonstration garden. Centre de ressources de Simcoe du MAAARO, non publié.
  5. Zheng, Y., M. Dixon et P.K. Saxena. 2006. « Growing environment and nutrient availability affect the content of some phenolic compounds in Echinacea purpurea and Echinacea angustifolia ». Planta Medica 72: 1407-1414.
Références
  1. Agriculture et Agroalimentaire Canada. 2007. Pratiques de production de l'échinacée à feuilles étroites. Centre Canada-Saskatchewan de recherche sur la diversification de l'irrigation. http://www4.agr.gc.ca/AAFC-AAC/display-afficher.do?id=1193337467277&lang=fra
  2. Bown, D. 1995. The Royal Horticultural Society Encyclopedia of Herbs and Their Uses. BCA, Toronto.
  3. Chevallier, A. 1996. The Encyclopedia of Medicinal Plants. Dorling Kindersley Ltd., London, UK.
  4. Foster, S. 1996. Herbs for Your Health. Interweave Press, Loveland, CO.
  5. Foster, S. et J.A. Duke. 2000. A Field Guide to Medicinal Plants and Herbs of Eastern and Central North America. Houghton Mifflin Company, New York.
  6. Hartung, T. 2000. Growing 101 Herbs that Heal: Gardening Techniques, Recipes and Remedies. Storey Publishing, North Adams, MA.
  7. http://www.agf.gov.bc.ca/speccrop/publications/documents/echinacea_factsheet.pdf
  8. Kowalchik, C. et W.H. Hylton. 1998. Rodale’s Illustrated Encyclopedia of Herbs. Rodale Press, Emmaus PA.
  9. Krochmal, A. et C. Krochmal. 1973. A Field Guide to Medicinal Plants. Times Books, New York.
  10. Lewis, L. 2009. The Complete Illustrated Book of Herbs. The Reader’s Digest Association, Inc., Pleasantville, NY.
  11. Li, T.S.C. 2000. Medicinal Plants: Culture, Utilization and Phytopharmacology. CRC Press, Ann Arbor, MI.
  12. Lust, J. 1974. The Herb Book. Benedict Lust Publications, Sini Valley, CA.
  13. Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Pêcheries de la Colombie-Britannique. 2003. Echinacea, Kamloops, BC. Small, E. et P. Catling. 1999. Cultures médicinales canadiennes. Presses scientifiques du CNRC, Ottawa.
  14. Ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan. 2009. Echinacea, gouvernement de la Saskatchewan.
  15. M.J. Columbus. Echinacea Production in Ontario.