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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

LE VIRUS DE LA SHARKA (VS)

Les symptômes de VS sur les petites  abricots Les symptômes de VS sur une feuille d'un abricotier Les symptômes de VS sur les abricots, y compris le noyau Les symptômes de VS sur une pêche Les symptômes de VS sur une feuille d'un pêcher Les symptômes de VS sur une feuille d'un pêcher
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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
 Plum Pox Virus (PPV)

Identification
L'expression des symptômes varie selon l'hôte, le cultivar, la souche du PPV, l'âge de l'arbre infecté et l'environnement. Les symptômes peuvent s'observer sur quelques feuilles ou fruits seulement, sur une seule branche, ou bien sur l'arbre tout entier. Certaines années, il arrive que les symptômes se déclarent au printemps et au début de l'été, puis qu'ils s'atténuent ou disparaissent durant les périodes de forte chaleur pour réapparaître à la fin de la saison quand le temps devient plus frais.
Les arbres infectés meurent rarement, mais souvent leur production baisse à mesure que la maladie progresse. Une baisse mesurable de la croissance de l'arbre a été observée chez les arbres gravement infectés. Les variétés de prunier sensibles peuvent aussi avoir une écorce fendillée. À l'occasion, chez les cultivars de pêcher à floraison spectaculaire, des taches peuvent altérer la couleur des pétales.

Feuilles

  • Des anneaux, taches ou régions jaunes et chlorotiques.
  • Des réseaux jaunâtres le long des nervures, des nervures décolorées et des déformations.
  • Chez certains cultivars, les feuilles peuvent se couvrir de zones de tissus morts ou nécrosés, tandis que chez d'autres, elles restent intactes.

Fleurs et fruits
Pêche et nectarine

  • Dans quelques variétés comme « Veecling » des taches peuvent altérer la couleur des pétales, montrant des variations de couleurs et des motifs de lignes.
  • De légères sinuosités et des taches irrégulières ou annulaires diffuses sur les fruits verts.
  • Lorsque le fruit grossit et mûrit, ces taches gardent leur teinte jaunâtre alors que le reste de l'épiderme prend sa couleur rosée normale.
  • Comme le virus n'envahit pas toutes les parties de l'arbre de la même façon, les fruits sur certaines branches peuvent sembler intacts alors qu'ailleurs ils sont gravement atteints.
  • La teneur des fruits en sucre peut être réduite.
  • Les fruits de quelques-uns des cépages peuvent tomber prématurément.
  • Les pêches infectées mûrissent quelques jours plus tôt avec des teneurs en sucre légèrement plus élevées.

Prune

  • Anneaux, réseaux et ponctuations chlorotiques.
  • Fruits bosselés et très déformés.
  • La chute des fruits avant le stade normal de maturité.
  • Les fruits malades sont nettement moins sucrés, ils deviennent flasques et fades et sont impropres à la vente.

Abricot

  • Anneaux, réseaux et ponctuations chlorotiques.
  • Fruits bosselés et très déformés.
  • On trouve parfois des anneaux et des taches sur le noyau d'abricots infectés qui, au dehors, sont intacts.
  • Les fruits malades sont nettement moins sucrés, ils deviennent flasques et fades et sont impropres à la vente.

Souvent confondu avec
Pasch latent musais virocide : les fruits sont de forme irrégulière, aplatis et sans couleur avec des sutures fissurés et des noyaux élargis.

Période d’activité
Le virus se trouve dans les feuilles à une concentration élevée du milieu du printemps jusqu’au début de l’été, avant que les températures dépassent 30 ºC. Les pucerons sont présents dans le verger du début de juin à la mi-juillet.

Notes de surveillance
Les arbres des fruits à noyaux semblent être les plus sensibles du milieu du printemps jusqu’à l’été quand les pucerons ailés sont motiles dans les vergers. Les feuilles âgées deviennent plus résistantes au fur et à mesure de la saison de croissance. Le virus est situé dans le tiers inférieur de l’éperon non allongé. Dépister les vergers sensibles au moins deux fois en saison et se concentrer sur les symptômes dans les feuilles basales de la nouvelle saison de culture.

Les symptômes n’apparaissent souvent pas dans les arbres infectés avant de 2 à 3 ans après l’infection. Par le temps que les symptômes sont visibles, le virus est transmis aux autres arbres du verger, ou de la région. Le dépistage dans les vergers pour les symptômes n’est pas une méthode efficace pour détecter l’infection dans un verger à cause des symptômes en latence et du fait qu’ils pourraient ne pas être moins apparents sur toutes les variétés. (– you might mention this.)

Seuil d’intervention
Il n’y a pas de seuil d’intervention pour le virus de la sharka. Cependant, comme il peut être vite propagé d’arbres infectés à des arbres non infectés par des pucerons vecteurs, tous les arbres infectés doivent être éliminés le plus rapidement possible.

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
 Plum Pox Virus (PPV)

Identification
L'expression des symptômes varie selon l'hôte, le cultivar, la souche du PPV, l'âge de l'arbre infecté et l'environnement. Les symptômes peuvent s'observer sur quelques feuilles ou fruits seulement, sur une seule branche, ou bien sur l'arbre tout entier. Certaines années, il arrive que les symptômes se déclarent au printemps et au début de l'été, puis qu'ils s'atténuent ou disparaissent durant les périodes de forte chaleur pour réapparaître à la fin de la saison quand le temps devient plus frais.
Les arbres infectés meurent rarement, mais souvent leur production baisse à mesure que la maladie progresse. Une baisse mesurable de la croissance de l'arbre a été observée chez les arbres gravement infectés. Les variétés de prunier sensibles peuvent aussi avoir une écorce fendillée. À l'occasion, chez les cultivars de pêcher à floraison spectaculaire, des taches peuvent altérer la couleur des pétales.

Feuilles

  • Des anneaux, taches ou régions jaunes et chlorotiques.
  • Des réseaux jaunâtres le long des nervures, des nervures décolorées et des déformations.
  • Chez certains cultivars, les feuilles peuvent se couvrir de zones de tissus morts ou nécrosés, tandis que chez d'autres, elles restent intactes.

Fleurs et fruits
Pêche et nectarine

  • Dans quelques variétés comme « Veecling » des taches peuvent altérer la couleur des pétales, montrant des variations de couleurs et des motifs de lignes.
  • De légères sinuosités et des taches irrégulières ou annulaires diffuses sur les fruits verts.
  • Lorsque le fruit grossit et mûrit, ces taches gardent leur teinte jaunâtre alors que le reste de l'épiderme prend sa couleur rosée normale.
  • Comme le virus n'envahit pas toutes les parties de l'arbre de la même façon, les fruits sur certaines branches peuvent sembler intacts alors qu'ailleurs ils sont gravement atteints.
  • La teneur des fruits en sucre peut être réduite.
  • Les fruits de quelques-uns des cépages peuvent tomber prématurément.
  • Les pêches infectées mûrissent quelques jours plus tôt avec des teneurs en sucre légèrement plus élevées.

Prune

  • Anneaux, réseaux et ponctuations chlorotiques.
  • Fruits bosselés et très déformés.
  • La chute des fruits avant le stade normal de maturité.
  • Les fruits malades sont nettement moins sucrés, ils deviennent flasques et fades et sont impropres à la vente.

Abricot

  • Anneaux, réseaux et ponctuations chlorotiques.
  • Fruits bosselés et très déformés.
  • On trouve parfois des anneaux et des taches sur le noyau d'abricots infectés qui, au dehors, sont intacts.
  • Les fruits malades sont nettement moins sucrés, ils deviennent flasques et fades et sont impropres à la vente.

Souvent confondu avec
Pasch latent musais virocide : les fruits sont de forme irrégulière, aplatis et sans couleur avec des sutures fissurés et des noyaux élargis.

Biologie
Il y a plusieurs souches du virus. La souche D est la seule qui ait été mise en évidence en Amérique du Nord, et elle est capable d'infecter naturellement les abricotiers les pruniers, les pêchers et les nectariniers et plusieurs autres espèces de Prunus, y compris le prunier sauvage (P. americana), le prunier mirobolan (P. cerasifera), l'amandier à fleurs du Japon (P. gladulosa) et le prunellier (P. spinosa).

Le virus se propage de région en région à la faveur des transports de matériel de multiplication infecté. Le virus de la sharka peut aussi se propager d'un arbre infecté à un arbre en bonne santé par la fusion de leurs racines, mais ce mode de propagation serait de faible importance. Rien ne prouve que le virus puisse se disséminer par l'intermédiaire des sécateurs ou des couteaux de taille. Une fois installé dans un verger, le virus de la sharka est transporté d'arbre en arbre par diverses espèces de pucerons ailés qui sont des vecteurs de virus. 

Les pucerons peuvent transmettre le virus de la sharka dans les quelques secondes qui suivent leurs piqûres sur un plant infecté. Si ce sont des pucerons migrateurs ailés et qu'ils trouvent que la plante ne leur convient pas pour se nourrir, ils la délaissent rapidement pour piquer une plante saine et ils lui transmettent le virus par la même occasion. En général, les pucerons ne gardent pas les virus non persistants plus d'une heure, mais on a déjà constaté que cette durée pouvait aller de 1 à 3 jours. Les pucerons perdent rapidement les particules virales après la piqûre d'essai ou d'alimentation suivante et doivent de nouveau visiter une plante infectée pour continuer à transmettre le virus. Si la plante suivante sur laquelle le puceron se pose pour se nourrir n'est pas une espèce sensible à la sharka, le virus est détruit et le puceron est incapable de le transmettre à d'autres plantes. Un seul puceron, par conséquent, ne peut pas transmettre le virus à plus d'une plante après avoir acquis le virus.

La transmission du virus est favorisée par les espèces de pucerons ailés qui ne font que passer sans coloniser leurs hôtes, et qui essaient de nombreuses plantes quand elles cherchent des hôtes qui leur conviennent. Les pucerons colonisateurs aptères ne sont probablement pas assez mobiles pour contribuer de façon importante à la propagation et la transmission du virus est réduite après une alimentation soutenue ou prolongée.  

Période d’activité
Le virus se trouve dans les feuilles à une concentration élevée du milieu du printemps jusqu’au début de l’été, avant que les températures dépassent 30 ºC. Les pucerons sont présents dans le verger du début de juin à la mi-juillet.

Notes de surveillance
Les arbres des fruits à noyaux semblent être les plus sensibles du milieu du printemps jusqu’à l’été quand les pucerons ailés sont motiles dans les vergers. Les feuilles âgées deviennent plus résistantes au fur et à mesure de la saison de croissance. Le virus est situé dans le tiers inférieur de l’éperon non allongé. Dépister les vergers sensibles au moins deux fois en saison et se concentrer sur les symptômes dans les feuilles basales de la nouvelle saison de culture.

Les symptômes n’apparaissent souvent pas dans les arbres infectés avant de 2 à 3 ans après l’infection. Par le temps que les symptômes sont visibles, le virus est transmis aux autres arbres du verger, ou de la région. Le dépistage dans les vergers pour les symptômes n’est pas une méthode efficace pour détecter l’infection dans un verger à cause des symptômes en latence et du fait qu’ils pourraient ne pas être moins apparents sur toutes les variétés. (– you might mention this.)

Seuil d’intervention
Il n’y a pas de seuil d’intervention pour le virus de la sharka. Cependant, comme il peut être vite propagé d’arbres infectés à des arbres non infectés par des pucerons vecteurs, tous les arbres infectés doivent être éliminés le plus rapidement possible.

Moyen de lutte
Enlever les arbres infectés car ils sont une source du virus.

Ne pas importer de matériel végétal d’autres régions du monde. Planter seulement du matériel de pépinière certifié exempt de virus. Ne pas planter d’arbres qui n’ont pas été propagés avec du bois de greffe provenant d’arbres mères certifiés exempts de virus.  

Il n’y a pas de variétés résistantes disponibles commercialement au Canada.

Il n’y a pas de traitement anti-virus pouvant être appliqué aux arbres infectés. Des programmes d’insecticides intensifs de traitement choc pour maîtriser les pucerons vecteurs n’ont pas fait cesser la propagation du VS en Europe. Les insecticides ne peuvent tuer les pucerons immigrants assez vite pour éviter l’acquisition et la transmission, aussi des pulvérisations régulières ne réduisent pas la propagation du VS.
Des pulvérisations d’huile ont montré une baisse de la transmission du virus et de nouveaux insecticides antiappétants peuvent abaisser le taux de transmission.  

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

http://www.oregon.gov/ODA/CID/PLANT_HEALTH