Résultat du dépistage en Ontario 2014 : drosophile à aile tachetée en Ontario

Table des matières

  1. Résultat du dépistage en Ontario 2014
  2. Données historiques sur la DAT
  3. Les liens vers les mises à jour hebdomadaires d'autres régions

Ce projet a été rendu possible par l'Ontario Berry Growers Association (OBGA) et l'Ontario Highbush Blueberry Growers Association. Dow AgroSciences Canada, Engage Agro Corp., Bayer CropSciences Inc. et E.I. du Pont Canada Company ont fourni une assistance financière à l'OBGA. Nous remercions la société HJ Heinz Co. qui nous a aidés sans discontinuer en fournissant le vinaigre de cidre de pomme utilisé comme appât sur nos pièges.

Ce projet a également été financé en partie par l'intermédiaire de Cultivons l'avenir 2, une initiative fédérale-provinciale-territoriale. Le Conseil de l'adaptation agricole contribue à la fourniture des programmes de Cultivons l'avenir en Ontario.

Résultat du dépistage en Ontario 2014

Ce site sera disponible en français bientôt. Nous nous excusons de cet inconvénient. Pour tout renseignement sur ce site, veuillez vous adresser au Centre d’;information agricole au 1 877 424-1300 ou ag.info.omafra@ontario.ca.

Octobre 24 - par Pam Fisher, spécialiste de la culture des petits fruits

Grâce à l'aide financière du programme OFIP II de l'Ontario Berry Growers Association et de l'Ontario Highbush Blueberry Growers Association, nous avons maintenu en 2014 un programme régional de surveillance de la DAT. À l'aide de l'information tirée du programme de surveillance, il a été possible d'offrir des mises à jour périodiques aux producteurs concernant les populations de DAT dans leurs régions. Cette année, nous avons retenu les services d'une étudiante au bureau de Brighton et insisté davantage sur la surveillance de la DAT dans l'est de l'Ontario. Nous avons pu confirmer que la DAT pose un problème dans l'ensemble de la province. Même si les populations de l'est de Toronto se constituées plus tard que celles du sud de l'Ontario, les profils d'infestation des fruits étaient analogues à ceux du reste de la province. La framboise d'été a connu l'infestation vers la toute fin de la saison de récolte, le risque étant toutefois moindre dans l'Est. Les bluets et les framboisiers fructifiant l'automne ont été infestés environ une semaine plus tard dans l'Est ontarien comparativement au sud de la province. Nous publierons dans quelques semaines un rapport intégral sur le projet DAT et le communiquerons aux membres dans des bulletins et exposés au cours de l'hiver.

Dans l'intervalle, le mois dernier, j'ai eu l'occasion d'assister à la rencontre d'un groupe de travail nommé Northeastern Spotted Wing Drosophila, au Hudson Valley Lab de Highland, dans l'État de New York. Trois ans se sont écoulés depuis la création de ce groupe informel, dont c'était la troisième réunion. Le groupe a abattu beaucoup de travail et beaucoup appris. Toutefois, les réponses se font encore attendre sur des questions fondamentales concernant le comportement de ce ravageur. Les chercheurs ne savent pas encore avec certitude si la DAT hiverne dans le nord-est de l'Amérique ou si elle réinfeste nos régions chaque année. Voici quelques faits saillants des rapports déposés et des discussions qui ont eu lieu au cours de la réunion :

  • Les recherches se poursuivent sur les attractifs et les leurres pour les pièges contre la DAT. Le meilleur leurre artisanal se compose de vinaigre de cidre de pomme additionné de levure/blé. Plusieurs leurres commerciaux ont été mis au point et testés, y compris le leurre Suzuki, le leurre Trece et le kombucha. Chaque produit a ses avantages et ses inconvénients et nous sommes toujours à la recherche de leurres attractifs et puissants contre la DAT, mais qui n'attirent pas les autres mouches à fruits et les nitidules. Tant que nous ne disposons pas d'un leurre plus sélectif, il n'est pas pratique d'examiner en détail les grandes quantités d'insectes piégés pour identifier la première DAT dans une exploitation.
  • Nous avons fait l'essai de filets protecteurs pour la répression de la DAT au Québec et dans l'État de New York. Utilisés adéquatement, ces filets sont un moyen efficace de répression de la DAT dans les bleuetières (figure 1). Toutefois, actuellement, cette méthode semble excessivement coûteuse.
  • D'autres chercheurs se penchent sur des stratégies « attirer et tuer » de lutte contre la DAT. Les chercheurs font l'essai de divers attractifs qui attireront les DAT vers des leurres insecticides. Ils pourraient être appliqués autour du champ pour attirer et tuer les DAT. Il s'agit d'une recherche très prometteuse, mais on est encore loin de l'utilisation commerciale.
  • Plusieurs chercheurs ont essayé le piégeage de masse de la DAT, mais sans succès.
  • La gestion de la récolte et la gestion post-récolte sont très importantes en matière de lutte contre la DAT. Par les nuits chaudes (c.-à-d. plus de 16º F), les populations de DAT augmentent rapidement. Il est très important de faire la cueillette quotidienne et de maintenir une chaîne de froid de la récolte des fruits jusqu'à l'acheminement au marché. Lorsque les fruits récoltés sont refroidis et conservés au frais pendant deux ou trois jours, la plupart des œufs et des petites larves de DAT dans les fruits sont tués.
  • Les infestations de DAT sont plus prononcées sur les fruits du couvert inférieur. La couverture, lors des travaux de pulvérisation, est d'une extrême importance.
  • J'ai également assisté à la soutenance d'une thèse pour Lisa Emiljanowicz, étudiante en maîtrise à l'Université de Guelph, qui a étudié le cycle de vie et la biologie de la DAT en laboratoire.
  • Lisa M. Emiljanowicz, Geraldine D. Ryan,1 Aaron Langille et Jonathan Newman, Faculté des sciences de l'environnement, Université de Guelph, Guelph (Ontario) N1G 2M7 Canada, J. Econ. Entomol. 107(4): 1392Ð1398 (2014); Development, Reproductive Output and Population Growth of the Fruit Fly Pest Drosophila suzukii (Diptera: Drosophilidae) on Artificial Diet.

L'un des messages que j'ai retenus de l'exposé de Lisa était que, quel que soit le moment, 8 % seulement la population de DAT est au stade adulte. Cela signifie que pour huit adultes pris au piège, il y a au moins 92 œufs ou larves de nymphes de DAT dans les fruits! Il n'est pas étonnant que les pièges soient si peu efficaces pour prévoir quelles seront les populations. Il sera plus facile de repérer les premières DAT en faisant flotter le fruit dans l'eau salée et en recherchant les larves.

Figure 1 : Filets protecteurs utilisés sur un demi-acre de bleuets en corymbe.

Figure 1 : Filets protecteurs utilisés sur un demi-acre de bleuets en corymbe.

Le 9 septembre - a DAT est présente dans toutes les régions de production fruitière de l'Ontario. La semaine dernière, nous avons pris au piège la première DAT, notre première prise de DAT à notre site du Nord de la province, à New Liskeard.

Le nombre de DAT augmente habituellement de façon exponentielle à la fin de l'été et à l'automne. Les fraises à production continue, les mûres et les framboises d'automne courent tous un grand risque à cette époque. La semaine dernière, on nous a transmis plusieurs signalements de dommages dans les fraisières à production continue. Les mouches de la DAT ont mûri à partir des bleuets et des framboises cueillis à la fin d'août dans l'Est et l'Ouest de l'Ontario.

À ne pas oublier :

  • L'épandage hebdomadaire d'insecticides et une récolte fréquente sont des aspects de tout programme de lutte contre la DAT.
  • Conservez les fruits au réfrigérateur.
  • Les insecticides Rimon, Beleaf et Assail n'ont que peu ou pas d'effet sur la DAT.
  • La Malathion, le Delegate et l'Entrust sont efficaces.
  • Si vous comptez continuer à récolter les fruits pendant les quelques prochaines semaines, séparez du plant les fruits non commercialisables et transportez-les hors du champ.

Votre rétroaction est importante! Communiquez avec Pam Fisher (spécialiste de la culture des petits fruits du MAAARO) pour lui faire savoir quelles sont les conséquences de ce ravageur sur votre entreprise. Vous pouvez la joindre par courriel à pam.fisher@ontario.ca ou par téléphone à 519-426-2238.

Le 19 août - Dans presque toutes les régions, nous avons pris au piège des DAT, même dans l'est de l'Ontario. Nous n'avons pas encore pris de DAT au piège à New Liskeard, notre seul site situé dans le nord de la province. Nous ne disposons pas de suffisamment de pièges à DAT dans le Nord de l'Ontario pour pouvoir déterminer avec précision si la DAT pose ou non un problème cette année dans cette région. Dans le reste de la province, les prises au piège continuent à monter en flèche au fil de l'augmentation des populations de DAT.

Toutes les cultures de petits fruits en période de maturation courent actuellement de grands risques de dommages par la DAT, peu importe si des spécimens ont ou non été capturés dans votre exploitation. Cela comprend les bleuets, les mûres, les framboises d'automne, les baies des sureaux et les fraises à production continue. Nous avons cueilli cet été au moins 200 échantillons de fruits d'hôtes sauvages et d'exploitations commerciales. Récemment, nous avons constaté une augmentation des DAT naissants de fruits cueillis aux environs des 6 et 7 août. Cela signifie que la DAT, non seulement migre dans vos cultures à partir d'hôtes sauvages, mais qu'elle se multiplie dans vos champs, lorsque les fruits sont présents. Nous avons récemment observé une infestation dans les framboiseraies de l'Est et de l'ouest de l'Ontario, ainsi que dans les bleuetières et les fraisières en production continue dans l'ouest de l'Ontario depuis le début d'août. Les dommages sont les plus lourds là où il n'y a pas eu pulvérisation d'insecticides.

Tous les producteurs de fruits vulnérables devraient mener une lutte active contre la DAT et recourir à toutes les stratégies qui suivent :

  • Pulvérisation hebdomadaire d'insecticide homologué.
  • Récolte fréquente et complète de tous les fruits mûrs dans le champ. Cela signifie vérifier quotidiennement les framboisiers, sauf les journées manquées en raison de la pulvérisation d'insecticide, les fraises, aux deux ou trois jours et les bleuets, aussi souvent que possible.
  • Procéder immédiatement au refroidissement des produits récoltés.

Vous pouvez nous aider : Votre rétroaction nous est nécessaire. Aidez-nous, s'il vous plaît, à évaluer le coût économique de la DAT dans votre entreprise en nous communiquant vos notes sur les pertes culturales et les dépenses supplémentaires de lutte contre la DAT. Ces renseignements nous aideront à appuyer les homologations d'urgence et à usage limité. Veuillez envoyer vos observations à pam.fisher@ontario.ca.

Nous souhaitons adresser nos remerciements à tous les producteurs participants, aux dépisteurs et aux consultants qui ont offert les sites de surveillance, fait le relevé des pièges et le dénombrement des DAT cette année. Nous avons utilisé des fonds du POIA 2 par l'intermédiaire de l'Ontario Berry Growers Association et de l'Ontario Highbush Blueberry Growers Association pour mettre en poste un étudiant dans l'est de l'Ontario et recruter un adjoint à temps partiel pour participer au traitement des échantillons à Guelph. Nous remercions de leur aide les 10 dépisteurs et consultants de l'agroalimentaire qui ont consenti bénévolement de leur temps. Nous avons également reçu l'aide de plus de 15 étudiants et employés du MAAARO.

Le 14 août - risque élevé : bleuets, mûres et framboises d'automne

La drosophile à ailes tachetées est maintenant présente sur la plus grande partie du territoire ontarien. À l'exception du Nord de la province (c.-à-d., North Bay, Sudbury et plus au Nord), les producteurs de petits fruits doivent partir de l'hypothèse que ce ravageur est présent dans leur exploitation. Nous ne disposons pas d'un nombre suffisant de pièges pour déterminer avec certitude si la DAT pose ou non un problème dans le Nord de l'Ontario, de sorte que les producteurs de ces régions doivent être aux aguets, effectuer les épreuves au sel et vérifier régulièrement si les fruits sont endommagés.

Par ailleurs, nous avons pris au piège des DAT dans la majorité des sites de l'Ontario et leur nombre est en progression rapide. À certains endroits où la récolte des fraises et des cerises est terminée et où il n'y a pas d'autre culture de petits fruits dans l'exploitation, leur nombre a augmenté jusqu'à 1 000 par piège. Pour moi, cela signifie que la DAT a terminé au moins une génération à la fin de la récolte de ces cultures de fruits et qu'elle passe maintenant à d'autres cultures vulnérables.

Nous avons élevé des DAT de fruits recueillis chaque semaine à certains endroits. Nous avons pour la première fois élevé des DAT du bluet (recueillies le 31 juillet) et de fraisiers à production continue (recueillies le 28 juillet). Les producteurs ont signalé des dommages par la DAT dans leurs cultures commerciales de bleuets pour la première fois cette saison. À partir de nos échantillons, nous concluons que la DAT est présente dans les hôtes sauvages depuis le 11 juillet.

Tous les producteurs de fruits vulnérables devraient mener une lutte active contre la DAT et recourir à toutes les stratégies qui suivent :

  • Pulvérisation hebdomadaire d'insecticide homologué.
  • Récolte fréquente et complète de tous les fruits mûrs dans le champ. Donc, vérifier quotidiennement les framboisiers, sauf les journées manquées en raison de la pulvérisation d'insecticides, les fraises, aux deux ou trois jours et les bleuets, aussi souvent que possible.
  • Procéder immédiatement au refroidissement des produits récoltés.

Quelques conseils encore : le Malathion est efficace contre la DAT, mais la répression résiduelle chute rapidement, particulièrement après la pluie. Vous reporter à l'article du 16 juillet 2014 du Carnet horticole intitulé " Résistance des insecticides au lessivage par la pluie sur les cultures fruitières " pour en savoir davantage. Les produits qui offrent maintenant une solution excellente contre la DAT sont Delegate et, pour les producteurs biologiques, Entrust, maintenant que la pression est élevée.

Les insecticides contre la DAT fonctionnent parce qu'ils tuent les mouches adultes dans le champ. Les adultes sont tués lorsqu'ils entrent en contact avec les fruits et les feuillages traités. Ne pas pulvériser l'insecticide sur les hôtes sauvages ou en bordure des forêts.

Vous pouvez recourir à l'épreuve de dépistage à l'aide de la solution saline pour déceler la présence de larves dans les fruits récoltés. Cette épreuve offre des données de suivi importantes sur l'efficacité de votre programme de lutte contre ce ravageur.

Vous pouvez nous aider : Votre rétroaction nous est nécessaire. Aidez-nous, s'il vous plaît, à évaluer le coût économique de la DAT dans votre entreprise en nous communiquant vos notes sur les pertes culturales et les dépenses supplémentaires de lutte contre la DAT. Ces renseignements nous aideront à appuyer les homologations d'urgence et à usage limité. Veuillez envoyer vos observations à pam.fisher@ontario.ca.

5 août - Depuis la mise à jour de la semaine dernière, nous avons piégé plus de DAT dans un plus grand nombre d'endroits. On a aussi observé cette tendance dans le nord-est des É.-U. et le sud du Québec. Nous trouvons actuellement davantage de DAT dans les pièges situés dans les plantations de framboises comparativement à celles de bluets, mais dans les deux cas, le nombre de ravageurs augmente. Jusqu'à maintenant, nous avons piégé des DAT dans les comtés suivants : Elgin, Essex, Huron, Kent, Oxford, Middlesex, Norfolk, Brant, Haldimand, Niagara, Welland, Halton, Hamilton-Wentworth, York, Durham, Northumberland, Prince Edward, Frontenac et Stormont, Dundas et Glengarry.

Tous les producteurs du sud de l'Ontario doivent prendre des mesures pour protéger leurs champs de framboises et de bleuets contre la DAT. Cela signifie une récolte hâtive, fréquente et complète, un refroidissement immédiat du produit récolté et un épandage hebdomadaire d'insecticides. Les fruits hâtifs de framboise d'automne devraient être récoltés, même si les quantités récoltables sont modestes. Demandez aux travailleurs de supprimer du champ les fruits non commercialisables, au cours de la récolte. Il est important de procéder à une pulvérisation pour empêcher l'augmentation des populations de DAT dans le feuillage de la récolte. Dans la mesure du possible, effectuez la rotation entre familles d'insecticides pour éviter le développement d'une résistance à tel ou tel produit. Évitez de pulvériser sur les hôtes sauvages, car ils offrent un refuge important pour les pollinisateurs et autres insectes bénéfiques.

Notre enquête est limitée par le nombre d'emplacements et de pièges dans certaines régions de l'Ontario, particulièrement les zones de production de petits fruits de l'Est et du Nord; nous ne disposons pas de suffisamment de renseignements pour recommander une pulvérisation d'envergure régionale. Les producteurs de l'est du Nord de l'Ontario doivent être aux aguets pour déceler les signes de présence de la DAT et prendre les mesures voulues pour réduire les dommages aux cultures de petits fruits au fil de leur mûrissement.

La DAT a prospéré à partir d'hôtes sauvages (chèvrefeuille, framboisiers noirs et framboisiers communs) et de cultures (framboisiers de serre, framboisiers, cerisiers sauvages et camerises). Il peut falloir une semaine ou deux pour que la DAT termine son développement (œuf-larve-nymphe-nouvel adulte), de sorte que les nouveaux adultes qui sortent des fruits sauvages ou des cultures ont été pondus bien plus tôt. Ainsi, les framboises noires cueillies le 11 juillet ont donné naissance à des DAT le 24 juillet et les cerises sauvages cueillies le 22 juillet ont donné naissance à des DAT le 29 juillet. Les tendances en matière d'émergence semblent se situer entre sept à 10 jours post-levée. Vous pouvez recourir à l'épreuve à l'eau saline pour vérifier la présence de larves dans les fruits récoltés. Cette épreuve fournit des données de suivi importantes sur l'efficacité de votre programme de lutte contre ce ravageur.

31 juillet - Depuis la mise à jour de la semaine dernière, nous avons piégé plus de DAT dans un plus grand nombre d'endroits. Aux environs de New York et en Pennsylvanie, ainsi que dans le Sud du Québec, on a signalé les premières DAT dans les pièges et, au cours de la semaine dernière, leur nombre n'a cessé de croître. La DAT est bel et bien installée ici et sa population augmente.

En Ontario, au cours de la semaine écoulée, nous avons pris des DAT au piège dans les comtés suivants : Essex, Kent, Oxford, Middlesex, Norfolk, Brant, Haldimand, Niagara, Welland, Halton, Hamilton-Wentworth, Durham et Northumberland. Tous les producteurs du Sud de l'Ontario, aux environs de Toronto et dans le Centre-Est de la province devraient prendre des mesures pour protéger de la DAT leurs cultures de framboises et de bluets. Cela signifie une récolte hâtive, fréquente et complète, un refroidissement immédiat du produit récolté et un épandage hebdomadaire d'insecticides. Les producteurs de l'Est et du Nord de l'Ontario doivent être aux aguets pour déceler les signes de présence de DAT et prendre les mesures voulues pour réduire les dommages aux cultures de petits fruits au fil de leur mûrissement. Même si l'épandage d'insecticides peut probablement être retardé dans ces régions, vous devriez prendre toutes les autres mesures qui s'imposent.

Il est important de procéder à une pulvérisation pour empêcher l'augmentation des populations de DAT dans le feuillage de la récolte. Dans la mesure du possible, effectuez la rotation entre familles d'insecticides pour éviter le développement d'une résistance à tel ou tel produit. Évitez de pulvériser sur les hôtes sauvages, car ils offrent un refuge important pour les pollinisateurs et autres insectes bénéfiques.

Mise à jour à www.ontario.ca/spottedwing et sur twitter @fisherpam, #ontag.

July 18 - Les prises au piège additionnelles incluent les comtés de Kent, Elgin et Middlesex. De plus, le nombre de drosophiles capturées au cours de notre première semaine est plus élevé qu'à la normale. Tous les producteurs du sud de l'Ontario et de la région de Toronto devraient prendre des mesures pour protéger leurs framboisiers et bleuetiers de la drosophile à aile tachetée.

Semaine du 7 juillet 2014

Nombre total de DAT cette semaine
4
Nombre de sites positifs cette semaine
1
Nombre de DAT/piège positif
1

Semaine du 14 juillet 2014

Nombre total de DAT cette semaine
230
Nombre de sites positifs cette semaine
15
Nombre de DAT/piège positif
9.58

July 16 - Depuis la mise à jour de la semaine dernière, nous avons capturé des drosophiles à ailes tachetées en plus grand nombre et dans un plus grand nombre d'endroits. Non loin de l'Ontario, les premières captures de drosophiles à ailes tachetées dans des pièges ont été signalées la semaine dernière dans l'État de New York, en Pennsylvanie et dans le Sud du Québec. Cette espèce est réellement présente et en augmentation.

Jusqu'ici, en Ontario, on a récemment capturé des drosophiles à ailes tachetées dans les comtés suivants : Essex, Norfolk, Brant, Haldimand, Niagara, Halton et Hamilton-Wentworth. Tous les producteurs du Sud de l'Ontario et de la région de Toronto devraient prendre des mesures pour protéger les cultures de framboises et de bleuets de la drosophile à ailes tachetées : récolte précoce, fréquente et complète, refroidissement immédiat du produit et application hebdomadaire d'insecticides. Les producteurs de l'Est et du Nord de la province devraient rester attentifs aux signes de présence de ce ravageur et prendre des mesures pour limiter les dommages qu'il pourrait infliger aux petits fruits qui arrivent à maturité. Bien que le traitement aux insecticides puisse être retardé dans ces secteurs, les autres formes de protection devraient être en place.

Pour empêcher la multiplication des drosophiles à ailes tachetées au milieu du couvert végétal, il est très important d'assurer une bonne couverture de pulvérisation. Dans la mesure du possible, alterner entre les familles d'insecticides pour empêcher l'apparition d'une résistance à l'un ou l'autre de ces produits. Ne pas traiter les hôtes sauvages qui constituent un refuge important pour les pollinisateurs et les autres insectes utiles.

Captures de drosophiles à ailes tachet�es dans des pi�ges en Ontario, 2014
Date de la capture Comté Culture Appât* Mâles Femelles Total
3 juin Région de Durham fraises avant la récolte Vinaigre de cidre de pomme (VCP)
0
1
1
8 juillet Essex hôte sauvage près d'une aire de conservation VCP et levure
1
0
1
9 juillet Norfolk dans un boisé avec de grandes quantités de ronces sauvages VCP et levure
0
1
1
10 juillet Brant haie voisine de fraisiers VCP et levure
0
1
1
10 juillet Essex pêchers VCP
1
0
0
14 juillet Haldimand hôtes sauvages, zone marécageuse VCP et levure
3
15
18
14 juillet Haldimand bleuets VCP
0
1
1
14 juillet Haldimand petits fruits de serre VCP
0
5
5
14 juillet Haldimand framboises VCP et levure
1
5
6
14 juillet Halton hôtes sauvages VCP
1
0
1
14 juillet Hamilton-Wentworth fraisiers VCP
1
1
2
14 juillet Niagara haie entre des fraisiers et des cerisiers VCP et levure
0
2
2
15 juillet Norfolk hôtes sauvages VCP
0
1
1
15 juillet Norfolk framboises d'été VCP
0
3
3
15 juillet Norfolk hôtes sauvages VCP et levure
1
3
4
15 juillet Norfolk framboises d'été VCP
4
5
9

10 juillet - On a capturé cette semaine, dans le sud-ouest de l'Ontario, un individu mâle de la drosophile à ailes tachetées (DAT). Le piège était installé sur un hôte sauvage dans le comté d'Essex : piège au vinaigre de cidre (VC) et avec de la levure comme appât, recueilli le 8 juillet 2014.

De plus, on a piégé cette semaine un individu femelle de la DAT dans le compté de Norfolk, dans un piège au vinaigre de cidre et levure, spécimen recueilli le 9 juillet dans une zone boisée colonisée par des mûriers sauvages.

Ce sont les deuxième et troisième signalements de la DAT en Ontario cette année. Tel que mentionné précédemment, le premier individu a été recueilli le 3 juin à l'est de Toronto, dans la région de Durham, dans une fraisière non fructifère, grâce à un piège au vinaigre de cidre.

D'après ces signalements, les producteurs du sud-ouest de l'Ontario devraient être aux aguets pour repérer les dommages de la DAT sur les fraises et les cerises. Le risque augmentera lorsque la DAT passera des hôtes sauvages aux cultures. Il faudrait que soient en place des programmes d'insecticides et autres pratiques antiparasitaires pour réprimer la DAT dans les framboiseraies et les bleuetières et autres cultures de petits fruits pour protéger leur mûrissement. La récolte des fraises de juin est presque terminée et il n'est pas nécessaire de pulvériser des insecticides pour le moment. Un rajeunissement effectué promptement peut aider à réduire les populations précoces de DAT dans les fraiseraies.

Nous sommes en plein cœur du traitement de nos échantillons cette semaine; des mises à jour vous seront donc communiquées bientôt.

Merci à tous ceux qui ont relevé les pièges pour nous et un énorme remerciement à vous tous, étudiants du MAAARO, et à Karen Heal, qui avez patiemment traité les échantillons.

Le 4 juillet - Aucune prise de DAT n'a été signalée en Ontario après le seul spécimen femelle adulte piégé au début de juin.

Au Michigan, on a piégé la DAT en faible nombre dans le S.-O. du Michigan ces deux dernières semaines. On nous a aussi signalé récemment un unique spécimen de DAT piégé au Connecticut. Nous pensons que les cultures et le développement du ravageur dans le sud de l'Ontario sont en retard d'une semaine à 10 jours par rapport au S.-O. du Michigan.

Habituellement, en Ontario, les premières DAT sont piégées près du milieu ou de la fin de la récolte de framboises. Les framboises sauvages et les mûres blanches murissent actuellement et nous surveillons les fruits pour y déceler des signes d'infestation par la DAT. Nous pensons pouvoir piéger les premières DAT d'ici quelques semaines.

Producteurs de fraises - Soyez vigilants, si vous découvrez des fruits trop juteux et trop mous. La DAT ne pose habituellement pas problème en ce qui a trait aux fraises de juin, mais il est possible que se constituent de faibles populations dans les variétés de fraises tardives.

Producteurs de framboises - Faites une récolte hâtive et recommencez fréquemment, en recueillant tous les fruits mûrs du champ. Préparez-vous à épandre un insecticide dès les premiers signalements de DAT prises au piège dans votre région.

Producteurs de bleuets - Planifiez un épandage d'insecticides dès les premiers signalements de DAT et lorsque les bleuets commencent à mûrir. Remarque : L'homologation de Ripcord a récemment été retirée en ce qui a trait aux bleuets.

Surveillance des fruits - Nous constatons que la surveillance de la présence de DAT sur les fruits est plus efficace que le piégeage. Réunissez le matériel dont vous avez besoin pour l'épreuve à l'eau salée et planifiez de faire le test périodiquement à quelques jours d'intervalle sur un échantillon de votre récolte. Préparez une solution d'eau saline : une tasse de sel pour 16 tasses d'eau. Placez les fruits sains commercialisables dans un contenant opaque peu profond, couvrez de la solution saline et écrasez doucement les fruits. S'il y a des larves de DAT, vous les verrez en à peine quelques minutes se tordre dans la solution. Les larves font approximativement d'un à trois millimètres de longueur.

Pour en savoir plus sur la DAT, consultez :

Le 27 juin - Nous n'avons plus piégé de DAT depuis la première capture dans un piège le 3 juin, mais nous avons eu plusieurs signalements de DAT dans le S.-O. du Michigan pendant la semaine du 15 juin. C'est deux semaines plus tard que l'an dernier pour cette région. Nous nous attendons à trouver des DAT d'ici quelques semaines. L'an dernier, en Ontario, c'est le 6 juillet qu'a été prise au piège la première DAT.

Les producteurs de framboises et de bleuets devraient être prêts contre la DAT si on signale des prises dans les pièges de votre région. Assurez-vous d'avoir déjà un plan de lutte contre la DAT, dont les principaux éléments sont une récolte fréquente, le refroidissement immédiat des fruits après la récolte, un moyen de disposer des fruits gâchés (enfouissement profond ou scellement dans des sacs) et des insecticides à portée pour effectuer un épandage si nécessaire.

Attention aux producteurs de bleuets : L'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire a révoqué l'homologation de Ripcord en utilisation d'urgence pour la répression de la DAT dans les petits fruits. NE PAS utiliser Ripcord sur les bleuets, les baies de sureau, les baies d'argousier, les baies d'amélanchier, etc. Sur les framboises et autres fruits de ronce, ainsi que sur les fraises, vous pouvez utiliser Ripcord une seule fois, à raison de 150 g/ha pour la suppression des DAT à un intervalle de deux jours avant la récolte.

June 13 - Une équipe du MAAO formée d'employés et d'étudiants ainsi que 12 dépisteurs et conseillers des secteurs de l'agroentreprise et de la recherche surveillent les DAT en Ontario en 2014. Nous prévoyons disposer des appâts à base de vinaigre de cidre à 50 lieux clés entre Essex, Ottawa, Niagara, la baie Georgienne et New Liskeard. Les fonds accordés par l'Ontario Berry Growers Association et POIA 2 nous ont permis d'affecter un étudiant à l'étude de la DAT dans l'Est de l'Ontario et d'embaucher un assistant à Guelph pour le traitement du contenu des pièges.

Nous avons piégé la DAT à un endroit, dans un champ de fraises à l'est de Toronto. Après cette capture hâtive d'une femelle (3 juin), la DAT n'a pas été capturée de nouveau à cet endroit et nous ne pensons pas que les fruits sont en danger pour le moment. Nos voisins de New York et du Michigan n'ont pas signalé de DAT non plus.

Les producteurs et les conseillers qui effectuent eux-mêmes la surveillance de la DAT doivent faire vérifier leurs captures hâtives au piège. C'est un service que nous leur rendons avec plaisir. N'oubliez pas que les pièges peuvent ne pas être assez sensibles pour capturer la première DAT à votre ferme. Utilisez le décompte régional (provenant de plusieurs emplacements dans une région donnée) pour prendre vos décisions en ce qui concerne la pulvérisation.

Les liens vers les mises à jour hebdomadaires d'autres régions (disponible en anglais seulement)


Pour plus de renseignements :
Sans frais : 1 877 424 1300
Courriel :ag.info.omafra@ontario.ca