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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

TÉtranyque à deux points

Dommages foliaires causés par le tétranyque à deux points Dommages causés par le tétranyque à deux points Tétranyques à deux points Tétranyques à deux points

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Débutant

Nom scientifique
Tetranychus urticae

Identification

  • L’attaque de tétranyques cause d’abord un jaunissement ou un bronzage des feuilles.
  • Lesquels peuvent mener à une importante défoliation du plant, exposant les fruits au soleil et aux oiseaux et réduisant sa capacité à rester fixé au plant.
  • Plus la récolte est lointaine, plus les conséquences peuvent être graves.
  • Si les populations de tétranyques sont élevées, et qu’il n’y a pas de pluie pour les dégager des plants, on peut s’attendre à ce que les plants soient défoliés à partir des bordures des champs en allant vers l’intérieur.
  • Les tétranyques sont souvent plus abondants le long des routes aux endroits où les cultures sont recouvertes de poussière.

Souvent confondu avec
S.O.

Période d’activité
Le temps chaud et humide, plutôt dépourvu des précipitations, favorise l’infestation par les tétranyques.

Notes de surveillance
On peut détecter les tétranyques par les dégâts qu’ils font sur les feuilles des plants de tomates. Vérifier leur présence et les toiles qu’ils tissent sur le revers des plus vieilles feuilles. Pour vérifier la présence de tétranyques, il suffit de tenir la plante au-dessus d’une feuille de papier blanc et de frapper énergiquement de la main libre. Rechercher ensuite de petites taches foncées se déplaçant lentement. Il faut parfois une loupe pour voir clairement les tétranyques. On peut contribuer à propager les tétranyques en marchant dans le champ. Examiner d’abord les zones où on ne constate pas de dommages, puis les zones où les plants présentent des dégâts, afin d’éviter de propager les tétranyques ailleurs dans le champ.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

 

 

Images par

David Cappaert, Certains droits réservés. Sous licence "Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 3.0 Unported License"

Avancé

Nom scientifique
Tetranychus urticae

Identification
Le tétranyque à deux points s’apparente davantage aux araignées qu’aux insectes. Sa croissance comprend cinq stades distincts :

  • œuf rond et transparent;
  • larve à trois paires de pattes;
  • deux stades de nymphes à quatre paires de pattes;
  • adultes à quatre paires de pattes.

Au stade adulte, le tétranyque est si petit qu’il est à peine visible à l’œil nu. La toile tissée par le tétranyque à deux points diffère de celle de l’araignée : elle donne à la face inférieure de la feuille infestée une apparence rugueuse.

Son corps est habituellement de couleur claire et porte deux points, mais prend une coloration rouge orange en réaction aux basses températures de l’automne et de l’hiver.

L’attaque de tétranyques cause d’abord un jaunissement ou un bronzage des feuilles, lesquels peuvent mener à une importante défoliation du plant, exposant les fruits au soleil et aux oiseaux et réduisant sa capacité à rester fixé au plant. Plus la récolte est lointaine, plus les conséquences peuvent être graves. Si les populations de tétranyques sont élevées, et qu’il n’y a pas de pluie pour les dégager des plants, on peut s’attendre à ce que les plants soient défoliés à partir des bordures des champs en allant vers l’intérieur. Les tétranyques sont souvent plus abondants le long des routes aux endroits où les cultures sont recouvertes de poussière.

Souvent confondu avec
S.O.

Biologie
Le tétranyque hiverne sous forme de femelle adulte dans des endroits protégés, tels que les débris végétaux présents le long des haies et des clôtures et des champs qui contiennent beaucoup de résidus de culture. Au printemps, l’arrivée du temps doux pousse les tétranyques à chercher des plantes pour s’en nourrir et y déposer leurs œufs. En l’espace de 30 jours, chaque femelle pond une centaine d’œufs. Comme il n’est pas nécessaire que les tétranyques s’accouplent, une seule femelle suffit à l’établissement d’une nouvelle colonie. Dans les meilleures conditions, les tétranyques, accouplés ou non, complètent leur cycle de vie en moins d’une semaine. Par conséquent, il suffit de peu de temps pour que leur population s’accroisse de façon phénoménale. On peut compter de dix à quinze générations par saison.

Les tétranyques à deux points se nourrissent d’une immense variété de plantes, y compris de nombreuses mauvaises herbes graminées et à feuilles larges, des cultures fruitières et légumières et des grandes cultures tels le soya et le maïs. Ils se nourrissent habituellement à même la face inférieure des feuilles, en les perçant pour en sucer la sève.

Période d’activité
Le temps chaud et humide, plutôt dépourvu des précipitations, favorise l’infestation par les tétranyques. De tels facteurs sont souvent conjugués à des vents violents pouvant disperser les tétranyques sur de grandes distances.

Lorsque la nourriture fait défaut, les femelles non accouplées se massent à la cime des plantes. Les tétranyques sont capables de tisser une toile pouvant leur servir de ballon que même des vents légers réussissent à soulever et à emporter assez loin. C’est ce qui explique l’apparition soudaine de tétranyques à des endroits jusqu’alors épargnés.

Notes de surveillance
On peut détecter les tétranyques par les dégâts qu’ils font sur les feuilles des plants de tomates. Vérifier leur présence et les toiles qu’ils tissent sur le revers des plus vieilles feuilles. Pour vérifier la présence de tétranyques, il suffit de tenir la plante au-dessus d’une feuille de papier blanc et de frapper énergiquement de la main libre. Rechercher ensuite de petites taches foncées se déplaçant lentement. Il faut parfois une loupe pour voir clairement les tétranyques. On peut contribuer à propager les tétranyques en marchant dans le champ. Examiner d’abord les zones où on ne constate pas de dommages, puis les zones où les plants présentent des dégâts, afin d’éviter de propager les tétranyques ailleurs dans le champ.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

  • Bien qu’une forte pluie réussisse à faire tomber les insectes des feuilles et à les noyer, la chute de leur population est plutôt attribuable à une maladie fongique favorisée par la présence d’humidité après la pluie.

 

 

Images par

David Cappaert, Certains droits réservés. Sous licence "Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 3.0 Unported License"