Passez au contenu.
English

Certaines fonctionnalités de ce site nécessitent Javascript soit activé pour le meilleur usibility. S'il vous plaît activer Javascript pour fonctionner.

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Pucerons

Puceron ailé Pucerons adultes et nymphes Pucerons parasités (morts) Puceron sur feuille de tomate Puceron Puceron Pucerons parasités (morts) Colonie de pucerons sur feuille de tomate Colonie de pucerons avec exuvies et puceron parasité Pucerons avec et sans ailes sur feuille de tomate Colonie de pucerons sur feuillage de tomate

Cliquez pour agrandir.

Débutant

Noms scientifiques
Myzus persicae (puceron vert du pêcher), Macrosiphum euphorbiae (puceron de la pomme de terre), autres pucerons

Identification

  • Petits insectes piriformes dont l’extrémité postérieure est prolongée par un paire de cornicules ressemblant à des tuyères.
  • Presque toujours rencontrer en colonies, sur le revers des feuilles et le long des tiges ou des pétioles.
  • Ils piquent les tissus des feuilles d’un très grand nombre de légumes pour en sucer la sève, entraînant la déformation des feuilles.
  • Les pucerons sont aussi les principaux vecteurs de plusieurs maladies virales capables de causer de lourdes pertes économique.

Souvent confondus avec
La punaise terne
La cicadelle

Période d’activité
Les pucerons sont présents pratiquement d’un bout à l’autre de la saison de végétation. Par contre, les nombres explosent durant les périodes de temps chaud et sec. Les populations de pucerons sont souvent maintenues au-dessous du seuil d’intervention lorsque leurs prédateurs abondent (coccinelles, chrysopes, punaises anthocorides et autres).

Notes de surveillance
Inspecter le revers des feuilles à la fois dans la partie la plus haute des plantes, dans la partie médiane et dans la partie la plus basse. Noter la présence du miellat produit par les pucerons sur le feuillage et les fruits.  Vérifier aussi la présence d’insectes auxiliaires (les prédateurs ou les parasites des pucerons). Regarder attentivement les plants afin de distinguer les pucerons vivants des pucerons morts ainsi que de leurs momies.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Si des populations élevées causent d'importants dommages visuels ou si les fruits deviennent contaminés par le miellat, il peut être justifié d’intervenir.

 

Avancé

Noms scientifiques
Myzus persicae (puceron vert du pêcher), Macrosiphum euphorbiae (puceron de la pomme de terre), autres pucerons

Identification
Le puceron vert du pêcher aptère est de couleur uniforme, jaune, vert ou rose. Il paraît opaque plutôt que brillant. La couleur des pucerons n’est pas un moyen fiable d’en identifier l’espèce.

Les pucerons possèdent de longues pièces buccales de type perceur qui leur permettent d’aspirer la sève des plantes. En présence d’infestations majeures, le feuillage vire au jaune et se recouvre de mues blanches laissées par les pucerons ainsi que de « momies » des pucerons parasités. Les pucerons sécrètent un miellat visqueux qui favorise la croissance d’une moisissure noire à la surface des feuilles ou des fruits. Par temps sec, les pucerons peuvent réduire la croissance des plantes au point d’avoir un effet sur le rendement.

Souvent confondus avec
La punaise terne
La cicadelle

Biologie
Il y a deux formes de pucerons, la forme ailée, capable de franchir des distances considérables, et la forme aptère, qui demeure toujours sur le même plant. Lorsque les pucerons pullulent, ou que l’hôte commence à se détériorer, la forme ailée apparaît. Lorsque les individus ailés trouvent un hôte qui leur convient, ils produisent une progéniture aptère qui a la capacité de se reproduire sans fécondation, ce qui donne lieu à des colonies de pucerons aptères qui restent en place sur l’hôte jusqu’à ce que les conditions se détériorent à nouveau et qu’une nouvelle génération d’individus ailés apparaisse.

À l’extérieur, le puceron vert du pêcher hiverne sous forme de petit œuf noir sur les rameaux des pêchers et des espèces du genre Prunus. Plusieurs générations se développent sur le pêcher au printemps avant que les formes ailées n’apparaissent et ne migrent vers une grande variété de plantes, dont les crucifères, qui leur servent d’hôtes pendant l’été. Les formes aptères se développent ensuite sur les hôtes. Quantité de pucerons se reproduisent aussi à l’intérieur sur une foule d’espèces de plantes, puis s’échappent à l’extérieur une fois que la température est clémente. À cela s’ajoutent les plantes à massif et les plants repiqués qui peuvent devenir infestés dans les serres.

Période d’activité
En Ontario, les pucerons commencent à se manifester vers la fin du printemps et sont présents pratiquement d’un bout à l’autre de la saison de végétation. Par contre, les populations explosent durant les périodes de temps chaud et sec. Les populations de pucerons sont souvent maintenues au-dessous du seuil d’intervention lorsque leurs prédateurs abondent (coccinelles, chrysopes, punaises anthocorides et autres). Alors qu’on peut trouver des pucerons verts du pêcher sur les plants en début de saison, leurs dommages sont manifestes seulement après la mi-été.

Notes de surveillance
Le puceron vert du pêcher a tendance à être réparti assez uniformément dans le champ, mais ses populations peuvent varier d’une culture à l’autre et d’un champ à l’autre. Au départ, les populations sont souvent plus fortes en bordure des champs et le long des rangées d’arbres. Inspecter le revers des feuilles à la fois dans la partie la plus haute des plantes, dans la partie médiane et dans la partie la plus basse. Noter la présence du miellat produit par les pucerons sur le feuillage et les fruits. Vérifier aussi la présence d’insectes auxiliaires (les prédateurs ou les parasites des pucerons). Regarder attentivement les plants afin de distinguer les pucerons vivants des pucerons morts ainsi que de leurs momies.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Si des populations élevées causent d'importants dommages visuels ou si les fruits deviennent contaminés par le miellat, il peut être justifié d’intervenir.

Moyens de lutte

  • Il existe un certain nombre d’insectes prédateurs et parasites qui permettent de limiter les populations de pucerons. Les principaux prédateurs comprennent les coccinelles, les anthocorides ou punaises des fleurs, les larves de chrysopes, les syrphes, les moucherons prédateurs, les carabes et les araignées. Les pucerons sont souvent victimes des guêpes parasites comme Diaretiella rapae.  Envahi par un parasite en croissance, le puceron gonfle et devient parcheminé, grisâtre ou brun.
  • Le nombre de pucerons augmente considérablement après les applications d’insecticides auxquels ces insectes auxiliaires sont vulnérables.
  • Au fur et à mesure que la saison avance, un grand nombre de pucerons deviennent fréquemment infestés par des maladies fongiques. Un feuillage fourni, une abondance de pucerons et des conditions humides favorisent l’apparition de ces maladies. Des précipitations abondantes peuvent déloger directement les pucerons des plantes et favoriser le développement de ces maladies.
  • En plus des dommages directs causés aux plantes par les pucerons, ces derniers sont également vecteurs de virus comme celui de la mosaïque du concombre. Les pucerons transmettent le virus de manière non persistante, ce qui signifie que les pucerons peuvent acquérir un virus d’une plante infectée et le transmettre à un plant sain après s’être nourris à même la plante pendant une très courte période. Les insecticides ne sont pas efficaces contre le virus de la mosaïque du concombre, puisque l’infection se produit très rapidement et les plantes s’infectent avant que les pucerons meurent. Les pucerons qui colonisent les poivrons ainsi que les pucerons ailés migrateurs peuvent transmettre le virus.
  • Au cours des années où les populations de pucerons du soya sont élevées, les pucerons qui se déplacent (et font des ponctions sur d’autres cultures en cherchant les plants de soya) peuvent propager des virus aux cultures légumières.