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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Tache bactÉrienne

Lésions causées par la tache bactérienne sur le fruit de tomate Infection par la tache bactérienne grave dans le feuillage de tomate Symptômes de la tache bactérienne sur le fruit et le feuillage de la tomate Lésions causées par la tache bactérienne sur une tomate Lésions causées par la tache bactérienne sur une tomate Lésions causées par la tache bactérienne sur une tomate Lésions causées par la tache bactérienne sur une tomate Lésions causées par la tache bactérienne sur une tomate Lésions causées par la tache bactérienne sur une tomate Symptômes de tache bactérienne sur des plants de tomate de repiquage issus de semences infectées Symptômes de tache bactérienne sur des plants de tomate de repiquage issus de semences infectées Symptômes de la moucheture bactérienne ou tache sur le feuillage de tomate Tache ou moucheture bactérienne sur une tige de tomate, des  sépales et des pédicelles Symptômes de la moucheture bactérienne ou tache sur le feuillage de tomate
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Débutant

Nom scientifique
Xanthomonas campestris pv. vesicatoria

Identification

  • Peut produire des lésions sur toutes les parties aériennes du plant - feuilles, tiges, fleurs et fruits.
  • Seuls les fruits verts, et non les fruits rouges, sont vulnérables aux infections.
  • Les fruits infectés développent de petites taches sombres soulevées.
  • Les fruits infectés développent de petites taches sombres en relief qui sont parfois entourées d’une auréole blanche.
  • Les taches s’étendent et peuvent atteindre 3- 5 mm (1/8 - 3/16 po) de diamètre, tandis que leur centre devient brun et liégeux.
  • Les infections graves peuvent entraîner une défoliation des plants.

Souvent confondue avec
La moucheture bactérienne
Le chancre bactérien

Période d’activité
La tache bactérienne préfère des températures de 24- 30°C (75- 86°F).  Favorisées par des précipitations abondantes et une humidité relative élevée.

Notes des surveillance

Il est difficile de distinguer la moucheture bactérienne de la tache bactérienne d'après les symptômes sur le feuillage. Ce sont généralement les symptômes sur les fruits qui permettent de porter un diagnostic, selon la taille et l'aspect des lésions.

Même si la moucheture et la tache bactériennes peuvent sous certaines conditions provoquer des lésions marginales sur le feuillage, les feuilles aux marges de brun foncé à noires sont l'indice d'un chancre bactérien. Ce dernier ne laissera pas de taches foliaires comme la moucheture bactérienne et la tache bactérienne, mais il peut se retrouver sur les mêmes plantes. Les lésions précoces aux fruits causées par la tache bactérienne peuvent paraître blanchâtres, comparables à des taches ocellées, en « œil d’oiseau », mais seules les lésions d'un chancre bactérien sur le fruit conservent une apparence blanchâtre.


Pour confirmer la présence de chancre bactérien, choisir des plants représentatifs dès que les premiers symptômes apparaissent et les soumettre à un laboratoire de diagnostic. Soumettre autant de tissus que possible, ou plusieurs plants présentant une variété de symptômes.

La publication 838F du MAAARO, Guide de protection des cultures légumières, fournit de l’information sur les services de diagnostic offerts Ontario sur les ennemis des cultures.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.  La tolérance est faible autant sur le marché du frais que sur celui de la transformation (en fruits entiers ou en dés), à cause des défauts de la peau.

Avancé

Nom scientifique
Xanthomonas campestris pv. vesicatoria

Identification
L’agent pathogène responsable de la tache bactérienne peut produire des lésions sur toutes les parties aériennes du plant (feuilles, tiges, fleurs et fruits). Il est difficile, en se fiant uniquement aux signes visibles de la maladie, de distinguer avec certitude la tache bactérienne de la moucheture bactérienne, surtout dans ses premières manifestations.

La tache bactérienne se manifeste d’abord par de petites lésions sombres circulaires ou de forme irrégulière qui sont entourées d’une auréole jaune. Les lésions ont tendance à se concentrer sur le pourtour et aux extrémités des feuilles. Elles peuvent atteindre un diamètre de 3 à 5 mm (1/8- 3/16 po). Les feuilles infectées peuvent paraître roussies. Quand les taches sont nombreuses, le feuillage jaunit et finit par mourir, ce qui entraîne la défoliation de la partie inférieure du plant.

Les lésions sur les pédicelles peuvent provoquer l’avortement des fleurs, donc des pertes de rendement et des fruits fendus.

L’infection initiale se produit uniquement sur les fruits verts. C’est que la maladie se transmettrait par les soies des fruits, que ces derniers n’ont plus une fois à maturité. La maladie apparaît sur le fruit sous la forme de petites taches en relief allant du brun foncé au noir. Ces taches sont parfois entourées d’une auréole blanche qui les fait ressembler aux taches ocellées (en forme d’œil) caractéristiques du chancre bactérien. À mesure que le fruit vieillit, les auréoles blanches disparaissent. Les lésions de la tache bactérienne s’étendent jusqu’à 4 à 6 mm (1/6 – 1/4 po) de diamètre. Elles brunissent, prennent un aspect huileux et se couvrent parfois de croûtes.

Souvent confondue avec
La moucheture bactérienne
Le chancre bactérien (Ces taches sont parfois entourées d’une auréole blanche qui les fait ressembler aux taches ocellées (en forme d’œil) caractéristiques du chancre bactérien. À mesure que le fruit vieillit, les auréoles blanches disparaissent. Dans le cas du chancre bactérien, au contraire, les lésions sur les fruits conservent leur auréole blanche.)

Biologie
La principale source d’inoculum serait les semences et les résidus de culture infectés. Tout comme l’agent responsable de la moucheture bactérienne, l’inoculum peut aussi être présent sur les repousses de tomate et sur la machinerie ou les surfaces contaminées (machinerie, clayettes, structures des serres, outils). La propagation des bactéries est surtout imputable aux éclaboussures d’eau, aux gouttelettes de pluie poussées par le vent, ou aux brouillards accompagnant des épisodes de pluie. Au champ, la machinerie et les travailleurs sont sans doute moins en cause que dans les serres, sauf si des interventions, comme l’élagage ou le travail du sol, n’endommagent en même temps les plants.

Les bactéries envahissent le plant à la faveur des orifices naturels (stomates et hydatodes) ou des blessures résultant de l’effet abrasif des particules de sol emportées par le vent, de l’attaque des insectes ou de causes mécaniques (travailleurs, vents violents, pression élevée des pulvérisateurs).

Période d’activité
La tache bactérienne préfère des températures de 24 à 30 °C (75 – 86 °F). La maladie est favorisée par des précipitations abondantes et une humidité relative élevée. La période critique se situe du repiquage jusqu’à la première floraison et à la mise à fruit.

Notes des surveillance

Il est difficile de distinguer la moucheture bactérienne de la tache bactérienne d'après les symptômes sur le feuillage. Ce sont généralement les symptômes sur les fruits qui permettent de porter un diagnostic, selon la taille et l'aspect des lésions.

Même si la moucheture et la tache bactériennes peuvent sous certaines conditions provoquer des lésions marginales sur le feuillage, les feuilles aux marges de brun foncé à noires sont l'indice d'un chancre bactérien. Ce dernier ne laissera pas de taches foliaires comme la moucheture bactérienne et la tache bactérienne, mais il peut se retrouver sur les mêmes plantes. Les lésions précoces aux fruits causées par la tache bactérienne peuvent paraître blanchâtres, comparables à des taches ocellées, en « œil d’oiseau », mais seules les lésions d'un chancre bactérien sur le fruit conservent une apparence blanchâtre.


Pour confirmer la présence de chancre bactérien, choisir des plants représentatifs dès que les premiers symptômes apparaissent et les soumettre à un laboratoire de diagnostic. Soumettre autant de tissus que possible, ou plusieurs plants présentant une variété de symptômes.

La publication 838F du MAAARO, Guide de protection des cultures légumières, fournit de l’information sur les services de diagnostic offerts Ontario sur les ennemis des cultures.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. La tolérance est faible autant sur le marché du frais que sur celui de la transformation (en fruits entiers ou en dés), à cause des défauts de la peau.

Moyens de lutte

  • Toutes les semences de tomates devraient être désinfectées par le fournisseur, à l’aide de traitements à l’acide ou au chlore.
    Ne pas repiquer de plants malades.
  • Garder séparés les plants de repiquage issus de différents lots de semences et de différents producteurs, afin d’éviter la contamination croisée. Garder les plants de tomates à repiquer à l’écart des autres cultures hôtes comme les poivrons et piments. Il y a des risques de contamination dans la serre des plants de repiquage, durant la période de transport et la manipulation des plants ainsi que dans le champ.
  •  Nettoyer et désinfecter les chariots qui transportent les plants (tout matériel utilisé pour expédier ou contenir les plateaux) entre les lots.
  • Nettoyer et désinfecter la transplanteuse (les surfaces qui sont en contact avec les plants et les plateaux) avant de passer à un autre champ et de changer de variété.
  • Les membres de l’équipe chargée du repiquage se nettoient et se désinfectent les mains à chaque pause ou enfilent de nouveaux gants jetables.
  • Nettoyer et désinfecter le matériel qui entre en contact avec les plants avant de passer à un autre bloc ou un autre champ.
  • Dans le cas des tomates de transformation et des plants sans tuteur, cesser le binage et le travail du sol entre les rangs 3 ou 4 semaines après le repiquage.
  • Au cours des travaux effectués sur des plants tuteurés (taille et fixation des plants), nettoyer et désinfecter les outils en passant d’un plant à l’autre. Changer de gants ou se laver et se désinfecter les mains entre chaque rang.
  • Les dépisteurs et les visiteurs sont avisés de se laver et de se désinfecter les mains ou de porter des gants avant d’entrer dans chaque champ.  Le port de bottillons de plastique à changer entre chaque champ contribue aussi à freiner la propagation des agents pathogènes du sol entre les champs.
  • Les fongicides à base de cuivre n’ont pas démontré d’efficacité contre la gale bactérienne au cours d’essais récents. Consulter le site LégumesOntario pour des recommandations à jour et fondées sur la recherche concernant les programmes de pulvérisation contre les maladies bactériennes de la tomate.
  • Des expériences ont montré que si l'on parvient à repousser le déclenchement d'une maladie bactérienne après le gros de la nouaison, la culture sera très peu affectée. Une fois que les parties aériennes sont entièrement développées, une incidence faible d'une maladie bactérienne sur le feuillage sera tolérée. Comme les lésions sur les fruits, qui nuisent beaucoup au rendement commercialisable, ne peuvent apparaître que sur de jeunes fruits, les mesures de lutte déployées avant la fructification sont des plus utiles.