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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Moyens de lutte

Méthodes de lutte culturale
De nombreuses méthodes de lutte culturale peuvent prévenir ou retarder l’apparition de foyers d’infection ou d’infestation. Adopter les méthodes de lutte culturales suivantes :

  • Choisir des emplacements moins propices aux ennemis des cultures.
  • Choisir des cultivars moins sensibles à la pression exercée par les maladies ou les insectes.
  • Dans la mesure du possible, intégrer dans les rotations des cultures qui ne sont des hôtes afin de briser le cycle de l’infection ou de l’infestation. Ne pas perdre de vue que certains insectes et agents pathogènes hivernent dans des résidus de culture.
  • Utiliser du matériel certifié exempt de maladies ou de virus.
    Retirer du champ ou du verger toutes les sources d’infection (tas de rebuts, fruits tombés).
  • Lutter contre les mauvaises herbes et éliminer les hôtes sauvages non seulement à l’intérieur de la plantation mais aussi tout autour.
  • Planter à proximité des espèces non apparentées peut constituer une barrière pour les insectes et les maladies. Éviter d’utiliser comme cultures intercalaires des espèces qui sont la proie des mêmes complexes d’ennemis des cultures.
  • Modifier l’habitat des insectes en introduisant des cultures de couverture favorables aux organismes utiles.
  • Éviter d’établir des plantations dans des zones mal drainées. L’irrigation faite au bon moment peut réduire le stress que subissent les végétaux durant les périodes de sécheresse, et augmenter leur tolérance aux ennemis des cultures. Prévoir les arrosages de manière à éviter que les plants restent mouillés toute la nuit.
  • Gérer les éléments nutritifs de manière à éviter un feuillage trop abondant qui rendrait les plants plus vulnérables à certaines maladies et attirerait certains organismes nuisibles.

Méthodes de lutte chimique
La lutte chimique repose sur l’emploi de pesticides synthétiques, inorganiques, botaniques et biologiques. Ces produits tuent les ennemis ciblés, en limitent les populations et sont d’importants outils de protection des cultures quand ils font partie d’un programme de LI.

Pour les utiliser rationnellement, il est indispensable de comprendre le cycle vital de l’organisme et de faire le traitement durant son stade le plus vulnérable.

  • Pour lutter contre les insectes et les acariens, surveiller les parcelles de près et pulvériser quand les seuils d’intervention établis pour chaque espèce sont atteints.
  • Pour lutter contre les maladies cryptogamiques (fongiques), épandre les fongicides protecteurs lorsque les conditions météorologiques sont favorables et avant l’apparition des dommages.

Méthode de lutte biologique
La lutte biologique fait appel à l’action d’antagonistes naturels, afin de contraindre les populations des ennemis des cultures. Ces antagonistes naturels, également appelés « auxiliaires de lutte » incluent les prédateurs, les parasites, les agents pathogènes ou les nématodes. Ils sont surtout efficaces pour maîtriser les populations d’ennemis indirects. Ils le sont moins lorsqu’il s’agit de maintenir à des niveaux acceptables en production commerciale les populations d’ennemis directs (ceux qui s’attaquent au produit récolté).

L’environnement de la culture et les pesticides utilisés pour lutter contre les populations des ennemis des cultures peuvent nuire aux auxiliaires de lutte. Les programmes de LI visent à réduire au minimum les répercussions négatives des pesticides sur les organismes utiles et à tirer parti de l’efficacité de ces insectes à lutter contre les ennemis des cultures.

Piège dans un verger Un pulvérisateur dans un verger AraignéeCliquer pour agrandir.