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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

PUNAISE TERNE

Lygus bug damage to pear Dommages aux pêches par la punaise de chêne Dommages aux pêches par la punaise de chêne Dommages aux pêches par la punaise de chêne Dommages aux pêches par la punaise de chêne Les dommages causées par la scrabée du rosier aux feuilles du cerisier Les dommages causées par le pentatome sur une poire Les dommages sur les pêches par la punaise terne Les dommages sur les pêches par la punaise terne Les dommages sur les pêches par la punaise terne Les dommages sur les pêches par la punaise terne Les dommages sur les pêches par la punaise terne Les dommages sur les pêches par la punaise terne Une punaise terne sur l'herbe à poux
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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Lygus lineolaris

Identification
Nymphes :

  • verdâtres avec des taches noires
  • des ébauches alaires sont présentes chez les nymphes plus vieilles

Adultes :

  • forme ovale, 5-6 mm de long de couleur brune mêlée de jaune
  • marque en Y de couleur jaune sur la partie triangulaire se trouvant entre les ailes
  • les adultes de la génération hivernante ont tendance à être beaucoup plus foncés que ceux de la génération estivale

Dommages :
Bourgeons

  • Les fruits et les bourgeons de feuilles endommagés s’assèchent
  • Les boutons endommagés exsudent un suintement liquide clair qui devient ambré après plusieurs heures. Les bourgeons affectés ne se développent pas et avortent
  • Les fleurs attaquées avant le stade calice avortent
  • Les dommages faits en fin de saison peuvent se situer un peu partout sur la pomme
Jeunes
  • Souvent, les jeunes fruits piqués après le stade calice tombent au sol au moment de la chute de juin
  • Celles qui restent accrochées aux poiriers jusqu’à la cueillette ont de petites dépressions ou des cônes déprimés profonds
  • En général, les dommages que la punaise terne cause en début de saison s’observent près de la cuvette oculaire

  • Les dommages tardifs peuvent se présenter n’importe où sur les fruits
  • Les fruits en développement montrent une fossette peu profonde ou des dépressions où le ravageur s’est nourri et cette zone devient molle et liégeuse
  • Les sections longitudinales de pommes coupées à travers les dépressions montrent qu’en se nourrissant, les punaises ternes creusent une galerie étroite qui s’étend jusqu’au cœur


  • L’alimentation en début de saison cause de graves déformations des fruits, en « face de chat »
  • Les dommages les plus graves en face de chat se produisent immédiatement après la floraison, de la chute des pétales jusqu’à ce que les pêches atteignent un diamètre de 1,27 à 1,91 cm (1/2 à 3/4 po), ce qui est le plus souvent observé dans le sud-ouest de l’Ontario (Essex-Kent)
  • Les régions des cicatrices sont creuses, deviennent ligueuses, et n’ont pas de duvet
  • Les sites d’alimentation qui n’ont pas formé de cals présentent une gomme claire et collante, en grumeaux ou en filet sortant du fruit
  • Un seul fruit peut porter plusieurs dommages
  • Des zones aqueuses peuvent aussi se développer dans plusieurs taches sur le même fruit, et elles sont plus facilement observées sur les nectarines et les prunes
  • La génération estivale (juin, début juillet) cause surtout problème au Niagara
  • Les cellules sont détruites et le développement est inhibé au site d’alimentation, pendant que les tissus autour continuent de croître

Souvent confondue avec
Le pentatome adulte-vert, plutôt grand, avec le corps en forme de bouclier bien développé

Les dommages du pentatome – le pentatome laisse une lésion creuse et souvent vert foncé. En tranchant le fruit, on peut apercevoir les cellules spongieuses, avec une décoloration brune (semblables à la tache amère, mais se présentent souvent sur la face supérieure du fruit - pas le dessous). Les dommages se produisent tout au long de la saison de croissance

Les blessures dues à la punaise du chêne – des sections de la surface des fruits sont meurtries plutôt que des piqûres localisées. Les dommages à la surface des fruits sont de forme irrégulière. On trouve souvent les dommages aux pourtours des vergers à proximité de boisés qui abritent des espèces hôtes (chêne et caryer) 

Période d’activité
Les jours doux du début avril, la punaise terne adulte commence à se nourrir des boutons des poiriers. Les adultes continuent de s’alimenter des fleurs en croissance, du stade bouton blanc jusqu’au calice, après quoi la plupart abandonnent la culture à la recherche d’hôtes intermédiaires parmi les espèces en fleur.

Les températures élevées du stade de floraison jusqu’au calice augmenteraient l’activité ce qui cause un plus grand potentiel de blessures hâtives et une pression plus élevée de la génération d’été. Les printemps frais s’accompagnent habituellement de moins de dommages. Même si les dommages causés dans les vergers en production sont minimes après le mois de juin, les arbres dans les pépinières et les blocs nouvellement plantés sont vulnérables aux attaques de la punaise terne pendant tout l’été. 

Notes de surveillance
Quant aux poires, surveiller au minimum 100 fruits/bloc (au moins 10 fruits de 10 arbres différents du bloc). On peut utiliser des arracheuses de mauvaises herbes pour la surveillance des nouveaux adultes d’été et de niveaux de punaises ternes résidentes. Le temps humide, chaud et venteux, sec favorise la migration dans les blocs. Il faut identifier les sources de migration avoisinantes, p. ex. boisés, mauvaises herbes.

La surveillance des pêches et des nectarines est critique du stade du calice jusqu’à la chute des collerettes dans le sud-ouest d’Ontario, où les dommages hâtifs sont les plus importants. À Niagara la plupart des dommages se présentent entre la première et la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher. Des échantillons prélevés au  filet fauchoir dans les cultures couvre-sol en floraison des sections de vergers avoisinants des boisés, des haies, ou d’autres sites d’hibernation favorables, indiquent les populations qui peuvent se déplacer dans les arbres. Il faut examiner périodiquement deux cents fruits par bloc pour de récents indices d’alimentation, du suintement près des boutons à fleurs ou sur ces derniers, pour avoir une idée de l’activité des adultes qui s’y nourrissent.

La luzerne étant un hôte de prédilection, sa récolte provoque un déplacement massif des punaises vers les cultures avoisinantes. Il faut identifier les autres sources de migration comme les fossés avec beaucoup de mauvaises herbes, les boisés et les champs de foin ou de luzerne avoisinants. Des coups de filets fauchoir au-dessus des mauvaises herbes dans le verger et autour peuvent aussi constituer une méthode de surveillance efficace.

Seuil d’intervention
Pas plus de un ou de deux pourcents de dommages sur les fruits devront êtres acceptés, parce que la punaise est un ravageur direct.

Avec un seuil de 2 % au pourtour des vergers, il faut pulvériser les rangs des pourtours.

Avec un seul de dommages de 2 à 5 % dans tout le bloc, pulvériser le bloc en entier.  

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Lygus lineolaris

Identification
Nymphes :

  • verdâtres avec des taches noires
  • des ébauches alaires sont présentes chez les nymphes plus vieilles

Adultes :

  • forme ovale, 5-6 mm de long de couleur brune mêlée de jaune
  • marque en Y de couleur jaune sur la partie triangulaire se trouvant entre les ailes
  • les adultes de la génération hivernante ont tendance à être beaucoup plus foncés que ceux de la génération estivale

Dommages :
Bourgeons

  • Les fruits et les bourgeons de feuilles endommagés s’assèchent
  • Les boutons endommagés exsudent un suintement liquide clair qui devient ambré après plusieurs heures. Les bourgeons affectés ne se développent pas et avortent
  • Les fleurs attaquées avant le stade calice avortent
  • Les dommages faits en fin de saison peuvent se situer un peu partout sur la pomme
Jeunes
  • Souvent, les jeunes fruits piqués après le stade calice tombent au sol au moment de la chute de juin
  • Celles qui restent accrochées aux poiriers jusqu’à la cueillette ont de petites dépressions ou des cônes déprimés profonds
  • En général, les dommages que la punaise terne cause en début de saison s’observent près de la cuvette oculaire

  • Les dommages tardifs peuvent se présenter n’importe où sur les fruits
  • Les fruits en développement montrent une fossette peu profonde ou des dépressions où le ravageur s’est nourri et cette zone devient molle et liégeuse
  • Les sections longitudinales de pommes coupées à travers les dépressions montrent qu’en se nourrissant, les punaises ternes creusent une galerie étroite qui s’étend jusqu’au cœur


  • L’alimentation en début de saison cause de graves déformations des fruits, en « face de chat »
  • Les dommages les plus graves en face de chat se produisent immédiatement après la floraison, de la chute des pétales jusqu’à ce que les pêches atteignent un diamètre de 1,27 à 1,91 cm (1/2 à 3/4 po), ce qui est le plus souvent observé dans le sud-ouest de l’Ontario (Essex-Kent)
  • Les régions des cicatrices sont creuses, deviennent ligueuses, et n’ont pas de duvet
  • Les sites d’alimentation qui n’ont pas formé de cals présentent une gomme claire et collante, en grumeaux ou en filet sortant du fruit
  • Un seul fruit peut porter plusieurs dommages
  • Des zones aqueuses peuvent aussi se développer dans plusieurs taches sur le même fruit, et elles sont plus facilement observées sur les nectarines et les prunes
  • La génération estivale (juin, début juillet) cause surtout problème au Niagara
  • Les cellules sont détruites et le développement est inhibé au site d’alimentation, pendant que les tissus autour continuent de croître

Souvent confondue avec
Le pentatome adulte-vert, plutôt grand, avec le corps en forme de bouclier bien développé

Les dommages du pentatome – le pentatome laisse une lésion creuse et souvent vert foncé. En tranchant le fruit, on peut apercevoir les cellules spongieuses, avec une décoloration brune (semblables à la tache amère, mais se présentent souvent sur la face supérieure du fruit - pas le dessous). Les dommages se produisent tout au long de la saison de croissance

Les blessures dues à la punaise du chêne – des sections de la surface des fruits sont meurtries plutôt que des piqûres localisées. Les dommages à la surface des fruits sont de forme irrégulière. On trouve souvent les dommages aux pourtours des vergers à proximité de boisés qui abritent des espèces hôtes (chêne et caryer)  

Biologie
La punaise terne possède un vaste éventail d’hôtes. Elle se nourrit de plus de trois cents espèces végétales, dont des espèces de mauvaises herbes, de légumes, de fruits, de fleurs, d’arbustes et d’arbres. Elle préfère se nourrir de boutons floraux et de fruits immatures. Les adultes, mobiles, vont d’une culture à l’autre au fil de la saison, à la recherche d’hôtes intermédiaires.

La punaise terne adulte hiverne sous des débris de végétaux, de l’écorce, des billots et des feuilles mortes de dicotylédones. Elle s’active les jours doux du printemps et s’attaque aux boutons des poiriers avant que les tissus verts n’apparaissent. Vers la fin du printemps (fin mai, début juin), elle migre vers des plantes adventices herbacées, des fleurs et des légumes, où elle pond ses œufs dans les tiges et les pédoncules. Les nymphes passent par cinq stades nymphaux avant de muer et de devenir adultes. Les individus des trois derniers stades nymphaux ont des ébauches alaires. On compte deux générations par année, et parfois une troisième génération incomplète.

La punaise terne se voit dans les vergers de pêchers et de poiriers au stade d’éclatement des bourgeons. Les températures de 17-20 °C au stade de la collerette augmenteraient l’activité des adultes de la génération hivernale ce qui causerait des dommages hâtifs (fossettes) et la ponte des œufs dans les mauvaises herbes, synonyme de pression élevée de la génération d’été. De hautes teneurs en humidité et des vents peuvent aussi propager les adultes et promouvoir les infestations. Les adultes se nourrissent des bourgeons de fleurs des poiriers et des pêchers. Les dommages suivent l’émergence des adultes de 5 à 7 jours. Les adultes sont fortement attirés par les vergers où les mauvaises herbes annuelles sont en floraison. La ponte des oeufs commence peu après l’émergence des adultes, la plupart des oeufs sont pondus dans les pousses tendres ou l’inflorescence des plantes herbacées, des légumes et des légumineuses. Peu d’oeufs sont pondus dans les pêchers. Les oeufs éclosent en environ 10 jours, et les nymphes commencent à se nourrir. Le stade nymphal dure environ un mois. Il y a plusieurs générations de la punaise terne chaque année, mais elles quittent souvent les pêchers après le stade du calice et migrent vers d’autres hôtes. Les populations sont en baisse à la chute des collerettes.

Période d’activité
Les jours doux du début avril, la punaise terne adulte commence à se nourrir des boutons des poiriers. Les adultes continuent de s’alimenter des fleurs en croissance, du stade bouton blanc jusqu’au calice, après quoi la plupart abandonnent la culture à la recherche d’hôtes intermédiaires parmi les espèces en fleur.

Les températures élevées du stade de floraison jusqu’au calice augmenteraient l’activité ce qui cause un plus grand potentiel de blessures hâtives et une pression plus élevée de la génération d’été. Les printemps frais s’accompagnent habituellement de moins de dommages. Même si les dommages causés dans les vergers en production sont minimes après le mois de juin, les arbres dans les pépinières et les blocs nouvellement plantés sont vulnérables aux attaques de la punaise terne pendant tout l’été. 

Notes de surveillance
Quant aux poires, surveiller au minimum 100 fruits/bloc (au moins 10 fruits de 10 arbres différents du bloc). On peut utiliser des arracheuses de mauvaises herbes pour la surveillance des nouveaux adultes d’été et de niveaux de punaises ternes résidentes. Le temps humide, chaud et venteux, sec favorise la migration dans les blocs. Il faut identifier les sources de migration avoisinantes, p. ex. boisés, mauvaises herbes.

La surveillance des pêches et des nectarines est critique du stade du calice jusqu’à la chute des collerettes dans le sud-ouest d’Ontario, où les dommages hâtifs sont les plus importants. À Niagara la plupart des dommages se présentent entre la première et la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher. Des échantillons prélevés au  filet fauchoir dans les cultures couvre-sol en floraison des sections de vergers avoisinants des boisés, des haies, ou d’autres sites d’hibernation favorables, indiquent les populations qui peuvent se déplacer dans les arbres. Il faut examiner périodiquement deux cents fruits par bloc pour de récents indices d’alimentation, du suintement près des boutons à fleurs ou sur ces derniers, pour avoir une idée de l’activité des adultes qui s’y nourrissent.

La luzerne étant un hôte de prédilection, sa récolte provoque un déplacement massif des punaises vers les cultures avoisinantes. Il faut identifier les autres sources de migration comme les fossés avec beaucoup de mauvaises herbes, les boisés et les champs de foin ou de luzerne avoisinants. Des coups de filets fauchoir au-dessus des mauvaises herbes dans le verger et autour peuvent aussi constituer une méthode de surveillance efficace.

Seuil d’intervention
Pas plus de un ou de deux pourcents de dommages sur les fruits devront êtres acceptés, parce que la punaise est un ravageur direct.

Avec un seuil de 2 % au pourtour des vergers, il faut pulvériser les rangs des pourtours.

Avec un seul de dommages de 2 à 5 % dans tout le bloc, pulvériser le bloc en entier.  

Moyens de lutte
Il faut de bonnes pratiques de gestion du gazon en réduisant ou en éliminant les mauvaises herbes qui servent d’hôtes intermédiaires, en particulier la stellaire moyenne, le pissenlit, le trèfle, les amarantes et le chénopode blanc.

Éviter de tondre le gazon en présence des punaises afin d’éviter que les adultes se déplacent vers les arbres et se nourrissent des fruits.

Désherber des bandes dans les allées à l’aide d’herbicides, et désherber les tournières, afin de les débarrasser des hôtes intermédiaires et de la végétation offrant un refuge aux punaises.

Éviter d’installer un verger dans un lieu contigu à des champs de foin (luzerne), des fraiseraies ou des cultures qui présentent un attrait pour les punaises.

Les dommages causés par la punaise terne sont plus visibles dans les pourtours d’un verger. Souvent c’est seulement dans les 4 à 6 rangées de l’extérieur qu’une pulvérisation est requise.

Pour plus de renseignements sur la lutte à la punaise terne, voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières

Chapitre 2 - Pêches ou le calendrier pêche seulement  : recommandations contre la punaise terne aux stades pulvérisations spéciales – début du stade du jeune fruit à durcissement du noyau
Chapitre 2 - Poires ou le calendrier poire seulement  : recommandations contre la punaise terne aux stade prébouton blanc.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);