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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

CHARANÇON DE LA PRUNE

La forme adulte du charancon du prunier La forme adulte du charançon du prunier La forme adulte du charançon du prunier Les dommages à les prunes par le charançon du prunier Le stade larvaire du charançon du prunier Le stade larvaire du charançon du prunier La cicatrise créé par le charançon du prunier Les dommages à les ceries par le charançon du prunierLes dommages à les peches par le charançon du prunierLes dommages à les prunes par le charançon du prunier

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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Conotrachelus nenuphar

Identification 
Œufs :

  • 0,6 mm de long, blancs, de forme elliptique;
  • pondus sous la peau des fruits.

Larves :

  • de couleur crème, ont une capsule céphalique brune caractéristique;
  • en forme de croissant et apodes;
  • quatre stades larvaires; à maturité, la larve fait 6–9 mm de longueur.

Pupes :

  • 5–7 mm de longueur;
  • blanches ou de couleur crème, et vivent dans le sol.

Adultes :

  • 4–6 mm de long;
  • brun foncé avec des taches grises et blanches sur le dos;
  • leurs antennes coudées sortent d’un rostre allongé qui ressemble à un bec;
  • ils présentent sur les élytres (couvertures alaires) quatre bosses qui constituent des caractères distinctifs.

Dommages

  • Des cicatrices laissées par les femelles qui, pour pondre leurs œufs, font dans la peau des entailles en forme de croissants, qui marquent les fruits jusqu’à la récolte. Ces dommages peuvent causer une croissance déformée du fruit (en tête de chat). Un fruit endommagé qui reste accroché au pommier présente des cicatrices en forme de croissant, causant une protubérance du fruit qui devient difforme et invendable sur le marché du frais.
  • Les dommages internes causés par les larves font mûrir les fruits prématurément; ils tombent souvent au sol en juin, ou plus tard en saison.
  • Les larves qui éclosent se nourrissent à l’intérieur du fruit jusqu’à leur maturité. Une fois qu’elles ont fini de se nourrir du fruit, elles en sortent par un nouvel orifice sur le côté.
  • Les dommages récents se reconnaissent par la sève qui suinte du fruit.

Souvent confondu avec
Les autres charançons - les charançons de la prune présentent sur les élytres (couvertures alaires) quatre bosses qui constituent des caractères distinctifs permettant de les distinguer des autres charançons.

Les larves de la trypète des cerises – larves blanches et apodes, sans tête visible

Le carpocapse de la pomme - les larves ont des pattes et creusent directement un tunnel vers la cavité pour se nourrir des graines. Les larves du carpocapse laissent un trou propre, et on observe souvent des déjections à ces endroits.

Les larves de la tordeuse orientale du pêcher (TOP) - les larves ont des fausses pattes et un peigne anal, et s’enfoncent dans le fruit et se nourrissent de la chair à la cuvette oculaire (calyx) ou à l’extrémité pédonculaire. Les larves de la TOP laissent un trou propre, et on observe souvent des déjections à ces endroits.

Les dommages dus à la grêle - à la suite de temps violent, ils se trouvent généralement du côté exposé au vent de l’arbre ou du fruit. Les feuilles seront déchirées et les zones endommagées du fruit sont renfoncées ou meurtries.

Période d’activité
Une pluie suivie de chaudes températures (supérieures à 16 °C) favorise l'émergence de l'insecte. S'attendre à ce que l'insecte émerge si la température moyenne se situe entre 13 et 16 °C pendant trois à quatre jours, si elle est supérieure à 16 °C pendant trois jours ou atteint 24 °C et plus pendant deux jours consécutifs avec des hauts niveaux d’humidité dans le sol. L'émergence peut se poursuivre pendant quatre à six semaines.

Poire : les adultes du charançon de la prune commencent à entrer dans les vergers du stade bouton blanc jusqu’au calice. Les adultes ne commencent à endommager les fruits qu’après le stade du calice et peuvent continuer jusqu'à début de l’été.
Les fruits à noyau : les adultes entrent dans les vergers dans les quatre à six semaines qui commencent au stade de la collerette. Les prunes et les nectarines sont choisies plus fréquemment comme site de ponte des oeufs par la génération qui hiverne, que ne le sont les pêches.
Les adultes du charançon de la prune commencent à pondre leurs oeufs après le stade de l’éclatement des collerettes dans les fruits à noyau, mais le plus fort de la période de ponte n’est atteint que lorsque la plus grande partie des collerettes sont tombées et que le fruit commence à grossir.

Notes de surveillance
La meilleure façon de limiter les dommages dus au charançon de la prune est de commencer un programme rigoureux de surveillance dans les zones touchées par le ravageur par le passé. Il cause des dégâts sporadiquement et souvent seulement dans les pourtours des vergers. Dès que les conditions météorologiques sont bonnes au printemps, examiner un minimum de 200 fruits/bloc pour les dommages dus à l’alimentation ou les cicatrices de la ponte des oeufs. Les dommages récents auront souvent de la sève qui suinte de la blessure.

Poires : surveiller les hôtes sauvages (les pruniers) à proximité ou sur le pourtour des vergers pour des cicatrices de ponte, ou des dommages dus à l’alimentation, à partir du stade de floraison. Examiner les arbres du pourtour tous les deux ou trois jours après le stade du calice jusqu’au début de l’été pour des signes de nouveaux.
Fruits à noyau : les abricots, les cerises et les prunes localisés autour des vergers sont de bons indicateurs de l’activité du charançon de la prune. Examiner les fruits le long des deux ou trois rangs extérieurs des vergers près des hôtes sauvages. La surveillance pour le charançon de la prune devrait être concentrée du stade de calice jusqu’à deux semaines après la chute des collerettes; rechercher des signes de dommages.

Seuil d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’est établi. Cependant, le fait que le charançon est un ravageur direct des fruits, pas plus d’un demi à one pour cent des fruits ne devra être endommagé. La détection précoce est primordiale pour une lutte efficace. Un fois les premiers dommages détectés, appliquer une pulvérisation d’insecticide. Si la surveillance indique de nouveau des dommages, d’autres traitements peuvent être nécessaires pour protéger les fruits.

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Conotrachelus nenuphar

Identification 
Œufs :

  • 0,6 mm de long, blancs, de forme elliptique;
  • pondus sous la peau des fruits.

Larves :

  • de couleur crème, ont une capsule céphalique brune caractéristique;
  • en forme de croissant et apodes;
  • quatre stades larvaires; à maturité, la larve fait 6–9 mm de longueur.

Pupes :

  • 5–7 mm de longueur;
  • blanches ou de couleur crème, et vivent dans le sol.

Adultes :

  • 4–6 mm de long;
  • brun foncé avec des taches grises et blanches sur le dos;
  • leurs antennes coudées sortent d’un rostre allongé qui ressemble à un bec;
  • ils présentent sur les élytres (couvertures alaires) quatre bosses qui constituent des caractères distinctifs.

Dommages

  • Des cicatrices laissées par les femelles qui, pour pondre leurs œufs, font dans la peau des entailles en forme de croissants, qui marquent les fruits jusqu’à la récolte. Ces dommages peuvent causer une croissance déformée du fruit (en tête de chat). Un fruit endommagé qui reste accroché au pommier présente des cicatrices en forme de croissant, causant une protubérance du fruit qui devient difforme et invendable sur le marché du frais.
  • Les dommages internes causés par les larves font mûrir les fruits prématurément; ils tombent souvent au sol en juin, ou plus tard en saison.
  • Les larves qui éclosent se nourrissent à l’intérieur du fruit jusqu’à leur maturité. Une fois qu’elles ont fini de se nourrir du fruit, elles en sortent par un nouvel orifice sur le côté.
  • Les dommages récents se reconnaissent par la sève qui suinte du fruit.

Souvent confondu avec
Les autres charançons - les charançons de la prune présentent sur les élytres (couvertures alaires) quatre bosses qui constituent des caractères distinctifs permettant de les distinguer des autres charançons.

Les larves de la trypète des cerises – larves blanches et apodes, sans tête visible

Le carpocapse de la pomme - les larves ont des pattes et creusent directement un tunnel vers la cavité pour se nourrir des graines. Les larves du carpocapse laissent un trou propre, et on observe souvent des déjections à ces endroits.

Les larves de la tordeuse orientale du pêcher (TOP) - les larves ont des fausses pattes et un peigne anal, et s’enfoncent dans le fruit et se nourrissent de la chair à la cuvette oculaire (calyx) ou à l’extrémité pédonculaire. Les larves de la TOP laissent un trou propre, et on observe souvent des déjections à ces endroits.

Les dommages dus à la grêle - à la suite de temps violent, ils se trouvent généralement du côté exposé au vent de l’arbre ou du fruit. Les feuilles seront déchirées et les zones endommagées du fruit sont renfoncées ou meurtries.

Biologie
Le charançon de la prune hiverne au stade adulte sous des débris de feuilles, dans des tas de broussailles et du bois empilé à proximité ou tout à côté des vergers. L’activité des adultes et leur migration qui les ramène dans les vergers commencent au printemps, une fois que s’est installé le temps doux (moyennes de températures atteignant 15,5 ºC ou plus), accompagné de pluies légères. C’est habituellement autour de la floraison et ce moment peut durer jusqu’à six semaines, le gros de la migration survenant durant la période de quatorze jours qui suit le stade du calice (chute des pétales). Si le temps est frais au moment de la floraison et du calice, il peut arriver que la migration des adultes ne se fasse qu’après le calice. 

Les adultes s’accouplent et se nourrissent de feuilles, de fleurs et de fruits en croissance. Les femelles pondent habituellement leurs œufs dans le fruit plusieurs semaines après leur émergence, une fois la nouaison accomplie. À l’aide de leurs pièces buccales, elles percent des trous dans la peau des fruits et déposent un œuf par trou. Le fait que la coupure soit en forme de croissant évite à l’œuf d’être broyé par le fruit lorsque celui-ci grossit.

Les œufs mettent trois jours à éclore à 25 °C et jusqu’à douze jours à 18 °C. Les larves qui émergent se nourrissent de l’intérieur du fruit, ce qui provoque la chute prématurée de certaines poires infestées. Les larves continuent de se développer dans les fruits tombés. À maturité, elles sortent du fruit et creusent le sol pour s’y transformer en pupes. Le cycle biologique complet d’œuf à adulte s’étend sur environ cinquante à cinquante-cinq jours. On compte une seule génération du charançon de la prune en Ontario. Les cultivars hâtifs de prune qui produisent un feuillage dense et un fruit à peau claire sont les plus sévèrement atteints.

Période d’activité
Une pluie suivie de chaudes températures (supérieures à 16 °C) favorise l'émergence de l'insecte. S'attendre à ce que l'insecte émerge si la température moyenne se situe entre 13 et 16 °C pendant trois à quatre jours, si elle est supérieure à 16 °C pendant trois jours ou atteint 24 °C et plus pendant deux jours consécutifs avec des hauts niveaux d’humidité dans le sol. L'émergence peut se poursuivre pendant quatre à six semaines.

Poire : les adultes du charançon de la prune commencent à entrer dans les vergers du stade bouton blanc jusqu’au calice. Les adultes ne commencent à endommager les fruits qu’après le stade du calice et peuvent continuer jusqu'à début de l’été.
Les fruits à noyau : les adultes entrent dans les vergers dans les quatre à six semaines qui commencent au stade de la collerette. Les prunes et les nectarines sont choisies plus fréquemment comme site de ponte des oeufs par la génération qui hiverne, que ne le sont les pêches.
Les adultes du charançon de la prune commencent à pondre leurs oeufs après le stade de l’éclatement des collerettes dans les fruits à noyau, mais le plus fort de la période de ponte n’est atteint que lorsque la plus grande partie des collerettes sont tombées et que le fruit commence à grossir.

Notes de surveillance
La meilleure façon de limiter les dommages dus au charançon de la prune est de commencer un programme rigoureux de surveillance dans les zones touchées par le ravageur par le passé. Il cause des dégâts sporadiquement et souvent seulement dans les pourtours des vergers. Dès que les conditions météorologiques sont bonnes au printemps, examiner un minimum de 200 fruits/bloc pour les dommages dus à l’alimentation ou les cicatrices de la ponte des oeufs. Les dommages récents auront souvent de la sève qui suinte de la blessure.

Poires : surveiller les hôtes sauvages (les pruniers) à proximité ou sur le pourtour des vergers pour des cicatrices de ponte, ou des dommages dus à l’alimentation, à partir du stade de floraison. Examiner les arbres du pourtour tous les deux ou trois jours après le stade du calice jusqu’au début de l’été pour des signes de nouveaux.
Fruits à noyau : les abricots, les cerises et les prunes localisés autour des vergers sont de bons indicateurs de l’activité du charançon de la prune. Examiner les fruits le long des deux ou trois rangs extérieurs des vergers près des hôtes sauvages. La surveillance pour le charançon de la prune devrait être concentrée du stade de calice jusqu’à deux semaines après la chute des collerettes; rechercher des signes de dommages.

Seuil d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’est établi. Cependant, le fait que le charançon est un ravageur direct des fruits, pas plus d’un demi à one pour cent des fruits ne devra être endommagé. La détection précoce est primordiale pour une lutte efficace. Un fois les premiers dommages détectés, appliquer une pulvérisation d’insecticide. Si la surveillance indique de nouveau des dommages, d’autres traitements peuvent être nécessaires pour protéger les fruits.

Moyens de lutte
Élaguer pour ouvrir le couvert et améliorer la couverture de pulvérisation.  

Quand c’est possible, terminer cette manoeuvre avant la croissance importante de tissus verts pour une meilleure guérison des blessures d’élagage.

Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières:

Chapitre 2 Pêches ou le calendrier pêche seulement ) : recommandations contre le charançon de la prune aux stades éclatement des collerettes à chute de collerette
Chapitre 2 Abricots ou le calendrier abricot seulement  : recommandations contre le charançon de la prune aux stades éclatement des collerettes, chute de collerettes, première pulvérisation en couverture, pulvérisations spéciales
Chapitre 2 Prunes ou le calendrier prune seulement  : recommandations contre le charançon de la prune aux stades collerettes (lorsque la plupart des collerettes sont tombées), première pulvérisation en couverture
Chapitre 2 Poire ou le calendrier poire seulement : recommandations contre le charançon de la prune aux stades calice, première pulvérisation en couverture
Chapitre 2 Cerises douces ou le calendrier cerise douce seulement  : recommandations contre le charançon de la prune aux stades éclatement des collerettes à chute de collerette, première pulvérisation en couverture, deuxième pulvérisation en couverture
Chapitre 2 Cerises acides ou le calendrier cerise acide seulement  : recommandations contre le charançon de la prune aux stades éclatement des collerettes, première pulvérisation en couverture, deuxième pulvérisation en couverture

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

http://www.virginiafruit.ento.vt.edu/PCPeach.html