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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

La tordeuse oreintale du pÊcher

La flétrissement des pousses du pêcherLa flétrissement des pousses du pêcherLa flétrissement des pousses du pêcherUne larve de la TOP sur une pousseUne larve de la TOPPeigne anal (appendice terminal foncé) présent chez les larves de la tordeuse orientale du pêcherLes dommages du TOP sur une pêcheLes dommages du TOP sur des pêches L'adulte du torduese orientale du pêcher sur une feuilleL'adulte du torduese orientale du pêcher Une piège de la TOP dans un pêcherUne adulte dans une piège de la TOP
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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Grapholitha molesta


Identification 

Œufs :

  • Pondus un à un,
  • Font penser à de petites cochenilles blanches,
  • Plates et semi-transparentes,
  • 0,5 à 0,7 mm de diamètre,
  • Rarement vu dans le pommier.

    Larves :

    • 1,5 mm de long, ont la tête noire et le corps blanc, nouvellement écloses;
    • 9–13 mm de longueur, leur capsule céphalique est brune et leur corps est de couleur crème tirant sur le rose à maturité;
    • possèdent un petit appendice terminal foncé qui a la forme d’un peigne, d’où le nom de « peigne anal », qu’on peut observer avec une loupe de bonne qualité, ou au microscope si la larve est très petite.

    Adultes :

    • ce sont de petits papillons nocturnes gris brun (d’environ 6–7 mm);
    • ils portent des marques alaires argentées en forme d’écailles;
    • ils ont le revers des ailes antérieures de couleur claire.

    Dommages
    Pousses

    • Les larves de la première génération se nourrissent des nouvelles pousses des pêchers, des pruniers et des nectariniers.
    • Les pousses et feuilles terminales infestées se flétrissent et se recourbent. Après que les larves quittent les pousses, les pousses terminales sont desséchées et encore plus tombantes. Elles sont complètement flétries et desséchées.
    • Les pousses attaquées ont un petit orifice d’entrée et des excréments d’insectes et peutetre un larva.
    Fruits
    • Quand les larves éclosent, elles pénètrent dans le fruit par la cuvette oculaire ou la cuvette pédonculaire.
    • Les fruits tombent souvent s’ils sont infestés tôt en saison. Les pêches infestées tôt qui ne tombent pas ont des orifices d’entrée avec des excréments et de l’exsudat gommeux.
    • Les larves qui s’attaquent aux pêches presque mûres pénètrent généralement dans le fruit près du pédoncule, ne laissant qu’un minuscule orifice d’entrée peu visible. Les larves creusent un tunnel dans le fruit pour souvent créer des cavités près du noyau.
    • Les prunes attaquées se colorent prématurément.

    Souvent confondue avec
    Les larves du carpocapse de la pomme : ne causent pas le flétrissement caractéristique; les larves du carpocapse de la pomme sont dépourvues d’un peigne anal; les adultes ont la zone bronze caractéristique à l’extrémité des ailes, les larves prennent l’habitude de  creuser un tunnel directement jusqu’aux loges carpellaires, où elles commencent à se nourrir des pépins.

    Les petits carpocapses de la pomme : peuvent causer le flétrissement caractéristique mais se nourrissent habituellement sur les fruits; possèdent aussi un peigne anal, ce qui les rend difficiles à différencier des larves de la tordeuse orientale du pêcher; la larve du petit carpocapse de la pomme dévore la chair tout juste sous la peau du fruit; bien que semblables aux adultes de la tordeuse orientale du pêcher, les petits carpocapses de la pomme s’en distinguent toutefois par leurs ailes à la teinte cuivrée et aux reflets métalliques qui présentent d’étroites bandes bleu pâle.

    Le charançon de la prune : larves sans pattes, blanchâtres, légèrement recourbées.

    La brûlure bactérienne (des pousses) de la poire : les  « crosses de berger » et les feuilles deviennent brun foncé mais restent attachées; un suintement bactérien apparaît après la pluie; aucun signe d’excréments d’insectes ni de tunnel dans la pousse.

    La brûlure des fleurs (des pousses) dans l’abricot, la pêche et la prune : les fleurs sont brunes et effondrées, chancres creux sur la pousse; aucun signe d’excréments d’insectes ni de tunnel dans la pousse.

    Période d’activité
    Il y a trois ou quatre générations de ce ravageur chaque année.
    Première génération : préfloraison (demi pousse verte) à la floraison (les pêches) jusqu’à la mi-juin.

    Générations ultérieures : de juin jusqu’à la cueillette.

    Notes de surveillance
    Le flétrissement des poussent terminales commencent dans les vergers de pêche, de prune et d’abricot à la mi juin. Inspecter les pousses terminales à la recherche de flétrissement pendant la saison dès la floraison. Effectuer le dépistage des fruits de toutes les cultures à la recherche d’orifices d’entrée ou de traces d’excréments à la cuvette oculaire ou à la cuvette pédonculaire pendant toute la saison.

    Utiliser des pièges à phéromones pour surveiller l’activité des adultes de tordeuses orientales du pêcher et déterminer le moment où faire des applications d’insecticides. Placer les pièges dans le verger avant le moment prévu du premier envol au printemps. Remplacer les pièges à la fin de l’envol des adultes de chaque génération. Laisser les pièges dans le verger jusqu’à la fin de la cueillette. Pour obtenir une idée juste de l’activité dans le verger, il est recommandé d’installer au moins cinq pièges par unité de surface de 4 hectares. La hauteur des pièges destinés à la capture des tordeuses orientales du pêcher a peu d’importance. Veiller toutefois à ce que les ouvertures ne soient pas obstruées par du feuillage. Placer un piège sur le pourtour du verger et le reste des pièges à intervalles de 40 m le long d’un rang à l’intérieur du verger. Utiliser des pièges à phéromones sentinelles dans des blocs où la technique de la confusion des mâles est utilisée pour combattre la tordeuse orientale du pêcher. Si cette technique fonctionne bien, il ne devrait y avoir que très peu de captures de tordeuses orientales du pêcher dans ces pièges, sinon aucune. Ces pièges sentinelles sont un moyen de vérifier l’efficacité de la technique de la confusion des mâles. 

    Pendant les périodes d’activité, surveiller les pièges deux fois par semaine, toujours les mêmes journées (p. ex. tous les lundis et les jeudis). Retirer toutes les tordeuses et en consigner le nombre. Le moment précis où faire les traitements insecticides varie selon le stade de l’insecte, le mode d’action de l’insecticide et sa rémanence. Les données sur les captures dans les pièges à phéromones sont précieuses pour la lutte contre la tordeuse orientale du pêcher à l’aide d’insecticides ou de la technique de la confusion des mâles.  

    Les fluctuations de températures au printemps influencent les captures dans les pièges. De la même façon qu’il existe une température de base sous laquelle les larves ne se développent pas, une température minimale est nécessaire aux activités (vol, reproduction et ponte) des insectes. Durant les périodes de nuits fraîches, tôt dans la saison de croissance, il se peut que les adultes de la tordeuse orientale du pêcher ne soient pas actifs dans le verger. Quand les températures s’adoucissent, les vols reprennent. On aura l’impression qu’il s’agit du début de l’envol de la deuxième génération, alors qu’en réalité, cette activité correspond à un pic interrompu, ou bimodal, de la génération hivernante. Un pic bimodal se produit souvent en présence de la génération suivante. Les pièges à phéromones donnent de l’information sur l’activité de l’insecte, tandis que les modèles des degrés jours permettent de déterminer à quel moment les individus de la génération suivante prendront leur envol.

    Où la confusion sexuelle pour la TOP a été utilisée, utiliser des pièges sentinelles. La surveillance serait la même que précédemment, sauf que le cinquième piège serait au centre du verger. Si la confusion sexuelle est efficace, il n’y aura que de petits nombres ou aucun adulte dans les pièges. C’est l’indication que la confusion sexuelle est efficace.

    Seuil d’intervention
    Des modèles ont été élaborés pour déterminer le moment des traitements insecticides contre la TOP. Commencer à compter les degrés jours (température de base de 7,2 ºC) après le repère biologique que constitue la première capture substantielle d’adultes de la TOP. Le développement de la TOP est différent chez les fruits à noyau en comparaison des pommes et des poires, donc des différents modèles de degrés jours sont utilisés. De nouveaux traitements insecticides sont dirigés contre les différents stades de vie des insectes, alors des modèles spécifiques de degrés jours sont utilisés pour différents produits.

    Avancé

    Ce ravageur attaque:

    Nom scientifique
    Grapholitha molesta


    Identification 

      Œufs :

      • Pondus un à un,
      • Font penser à de petites cochenilles blanches,
      • Plates et semi-transparentes,
      • 0,5 à 0,7 mm de diamètre,
      • Rarement vu dans le pommier.

      Larves :

      • 1,5 mm de long, ont la tête noire et le corps blanc, nouvellement écloses;
      • 9–13 mm de longueur, leur capsule céphalique est brune et leur corps est de couleur crème tirant sur le rose à maturité;
      • possèdent un petit appendice terminal foncé qui a la forme d’un peigne, d’où le nom de « peigne anal », qu’on peut observer avec une loupe de bonne qualité, ou au microscope si la larve est très petite.

      Adultes :

      • ce sont de petits papillons nocturnes gris brun (d’environ 6–7 mm);
      • ils portent des marques alaires argentées en forme d’écailles;
      • ils ont le revers des ailes antérieures de couleur claire.

      Dommages
      Pousses

      • Les larves de la première génération se nourrissent des nouvelles pousses des pêchers, des pruniers et des nectariniers.
      • Les pousses et feuilles terminales infestées se flétrissent et se recourbent. Après que les larves quittent les pousses, les pousses terminales sont desséchées et encore plus tombantes. Elles sont complètement flétries et desséchées.
      • Les pousses attaquées ont un petit orifice d’entrée et des excréments d’insectes et peutetre un larva.
      Fruits
      • Quand les larves éclosent, elles pénètrent dans le fruit par la cuvette oculaire ou la cuvette pédonculaire.
      • Les fruits tombent souvent s’ils sont infestés tôt en saison. Les pêches infestées tôt qui ne tombent pas ont des orifices d’entrée avec des excréments et de l’exsudat gommeux.
      • Les larves qui s’attaquent aux pêches presque mûres pénètrent généralement dans le fruit près du pédoncule, ne laissant qu’un minuscule orifice d’entrée peu visible. Les larves creusent un tunnel dans le fruit pour souvent créer des cavités près du noyau.
      • Les prunes attaquées se colorent prématurément.

      Souvent confondue avec
      Les larves du carpocapse de la pomme : ne causent pas le flétrissement caractéristique; les larves du carpocapse de la pomme sont dépourvues d’un peigne anal; les adultes ont la zone bronze caractéristique à l’extrémité des ailes, les larves prennent l’habitude de  creuser un tunnel directement jusqu’aux loges carpellaires, où elles commencent à se nourrir des pépins.

      Les petits carpocapses de la pomme : peuvent causer le flétrissement caractéristique mais se nourrissent habituellement sur les fruits; possèdent aussi un peigne anal, ce qui les rend difficiles à différencier des larves de la tordeuse orientale du pêcher; la larve du petit carpocapse de la pomme dévore la chair tout juste sous la peau du fruit; bien que semblables aux adultes de la tordeuse orientale du pêcher, les petits carpocapses de la pomme s’en distinguent toutefois par leurs ailes à la teinte cuivrée et aux reflets métalliques qui présentent d’étroites bandes bleu pâle.

      Le charançon de la prune : larves sans pattes, blanchâtres, légèrement recourbées.

      La brûlure bactérienne (des pousses) de la poire : les  « crosses de berger » et les feuilles deviennent brun foncé mais restent attachées; un suintement bactérien apparaît après la pluie; aucun signe d’excréments d’insectes ni de tunnel dans la pousse.

      La brûlure des fleurs (des pousses) dans l’abricot, la pêche et la prune : les fleurs sont brunes et effondrées, chancres creux sur la pousse; aucun signe d’excréments d’insectes ni de tunnel dans la pousse.

      Biologie
      La tordeuse orientale du pêcher (TOP) peut infester les poires, les pêches, les nectarines, les abricots, les prunes et les pommes.
      On compte chaque année trois générations de tordeuses orientales du pêcher en Ontario. Une quatrième génération partielle peut apparaître certaines années, ce qui prolonge parfois jusqu’en octobre les vols des adultes et l’activité de ponte. Après l’éclosion des œufs de cette génération, les larves pénètrent dans les fruits avant la cueillette. Comme ces larves sont très petites, les dommages qu’elles causent en fin de saison sont difficiles à déceler. Il arrive que des pommes infestées passent inaperçues même à l’étape du conditionnement.

      L’insecte hiverne à l’état de larve du quatrième ou du cinquième stade larvaire, à l’intérieur d’un cocon tissé sous les écailles de l’écorce, dans les anfractuosités et autres zones protégées de l’arbre, ou au sol. La pupaison s’amorce au printemps et débouche sur l’envol des adultes fin avril début mai.

      Les adultes de la première et de la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher pondent leurs œufs sur les faces supérieures des feuilles, fréquemment sur la feuille terminale des nouvelles pousses de pêcher, de nectarinier, d’abricotier et de prunier. Une fois fécondées, les femelles pondent jusqu’à 200 œufs. Peu après l’éclosion, les larves entrent dans les jeunes pousses et commencent à se nourrir. Les pousses et les feuilles terminales infestées se flétrissent et retombent. Après que les larves quittent les pousses, les pousses terminales se dessèchent et retombent encore plus. Les larves avanceraient jusqu’à 15 cm dans la pousse, ou entreraient dans une ou plusieurs nouvelles pousses avant d’atteindre la maturité. Quand une pousse terminale ne constitue plus une bonne source d’alimentation avant que la larve soit complètement développée, celle-ci se cherche d’autres pousses, ou passe au fruit pour terminer sa croissance. À maturité, les larves quittent leur site d’alimentation pour tisser les cocons dans lesquels elles effectuent leur pupaison soit sur un tronc (généralement à moins de 60 cm [2 pi] du sol) ou dans les débris sur le sol sous un arbre. Les adultes sont considérés comme excellant au vol.

      Le développement du ravageur est plus lent dans les poires que dans les fruits à noyau.

      Les fruits sont infestés par toutes les générations de la tordeuse orientale du pêcher sauf la première génération. Il semble que les femelles soient vraiment attirées par les fruits qui sont déjà endommagées. Quand les larves éclosent, elles pénètrent dans le fruit par la cuvette oculaire ou la cuvette pédonculaire. Peu de larves de la tordeuse orientale du pêcher pénètrent dans le fruit par le côté. La plupart des larves entrent dans les fruits seulement quelques heures après leur éclosion. Les traces d’excréments produites par les larves sont souvent visibles sur la surface des fruits et les fruits infestés tombent prématurément.

      Période d’activité
      Il y a trois ou quatre générations de ce ravageur chaque année.
      Première génération : préfloraison (demi pousse verte) à la floraison (les pêches) jusqu’à la mi-juin.

      Générations ultérieures : de juin jusqu’à la cueillette.

      Notes de surveillance
      Le flétrissement des poussent terminales commencent dans les vergers de pêche, de prune et d’abricot à la mi juin. Inspecter les pousses terminales à la recherche de flétrissement pendant la saison dès la floraison. Effectuer le dépistage des fruits de toutes les cultures à la recherche d’orifices d’entrée ou de traces d’excréments à la cuvette oculaire ou à la cuvette pédonculaire pendant toute la saison.

      Utiliser des pièges à phéromones pour surveiller l’activité des adultes de tordeuses orientales du pêcher et déterminer le moment où faire des applications d’insecticides. Placer les pièges dans le verger avant le moment prévu du premier envol au printemps. Remplacer les pièges à la fin de l’envol des adultes de chaque génération. Laisser les pièges dans le verger jusqu’à la fin de la cueillette. Pour obtenir une idée juste de l’activité dans le verger, il est recommandé d’installer au moins cinq pièges par unité de surface de 4 hectares. La hauteur des pièges destinés à la capture des tordeuses orientales du pêcher a peu d’importance. Veiller toutefois à ce que les ouvertures ne soient pas obstruées par du feuillage. Placer un piège sur le pourtour du verger et le reste des pièges à intervalles de 40 m le long d’un rang à l’intérieur du verger. Utiliser des pièges à phéromones sentinelles dans des blocs où la technique de la confusion des mâles est utilisée pour combattre la tordeuse orientale du pêcher. Si cette technique fonctionne bien, il ne devrait y avoir que très peu de captures de tordeuses orientales du pêcher dans ces pièges, sinon aucune. Ces pièges sentinelles sont un moyen de vérifier l’efficacité de la technique de la confusion des mâles. 

      Pendant les périodes d’activité, surveiller les pièges deux fois par semaine, toujours les mêmes journées (p. ex. tous les lundis et les jeudis). Retirer toutes les tordeuses et en consigner le nombre. Le moment précis où faire les traitements insecticides varie selon le stade de l’insecte, le mode d’action de l’insecticide et sa rémanence. Les données sur les captures dans les pièges à phéromones sont précieuses pour la lutte contre la tordeuse orientale du pêcher à l’aide d’insecticides ou de la technique de la confusion des mâles.  

      Les fluctuations de températures au printemps influencent les captures dans les pièges. De la même façon qu’il existe une température de base sous laquelle les larves ne se développent pas, une température minimale est nécessaire aux activités (vol, reproduction et ponte) des insectes. Durant les périodes de nuits fraîches, tôt dans la saison de croissance, il se peut que les adultes de la tordeuse orientale du pêcher ne soient pas actifs dans le verger. Quand les températures s’adoucissent, les vols reprennent. On aura l’impression qu’il s’agit du début de l’envol de la deuxième génération, alors qu’en réalité, cette activité correspond à un pic interrompu, ou bimodal, de la génération hivernante. Un pic bimodal se produit souvent en présence de la génération suivante. Les pièges à phéromones donnent de l’information sur l’activité de l’insecte, tandis que les modèles des degrés jours permettent de déterminer à quel moment les individus de la génération suivante prendront leur envol.

      Où la confusion sexuelle pour la TOP a été utilisée, utiliser des pièges sentinelles. La surveillance serait la même que précédemment, sauf que le cinquième piège serait au centre du verger. Si la confusion sexuelle est efficace, il n’y aura que de petits nombres ou aucun adulte dans les pièges. C’est l’indication que la confusion sexuelle est efficace.

      Seuil d’intervention
      Des modèles ont été élaborés pour déterminer le moment des traitements insecticides contre la TOP. Commencer à compter les degrés jours (température de base de 7,2 ºC) après le repère biologique que constitue la première capture substantielle d’adultes de la TOP. Le développement de la TOP est différent chez les fruits à noyau en comparaison des pommes et des poires, donc des différents modèles de degrés jours sont utilisés. De nouveaux traitements insecticides sont dirigés contre les différents stades de vie des insectes, alors des modèles spécifiques de degrés jours sont utilisés pour différents produits.

      Moyens de lutte

      • Les modèles de degrés jours fournissent de l’information importante pour prévoir le moment des applications d’insecticides, mais ils ne sauraient se substituer à la surveillance des activités des insectes à l’aide de pièges à phéromones et d’opérations de dépistage des dommages sur le terrain.
      • Surveiller l’envol des adultes de chaque génération, vérifier la rémanence de chaque produit et traiter à nouveau, au besoin. Si l’émergence ou l’activité, ou les deux, de cette génération se prolonge (pics bimodaux ou interrompus), il faut une deuxième application du même produit. 
      • Lors de l’utilisation d’insecticides, considérer chaque génération comme une entité distincte. Utiliser des produits appartenant à un seul groupe chimique pour lutter contre une génération donnée d’un ennemi.
      • La technique de la confusion des mâles de la tordeuse orientale du pêcher constitue une solution de rechange très efficace à l’emploi d’insecticides. Pour plus d’information, consulter la fiche technique du MAAARO, Confusion des mâles de tordeuse orientale du pêcher dans les fruits à noyau et à pépins. Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières:
        Chapitre 2, Fruits tendres ou le calendrier pêche seulement pour les recommandations contre la TOP: de la préfloraison au bouton rose
        Chapitre 2, Fruits tendres ou le stade de floraison du calendrier abricot seulement pour les recommandations contre la TOP : floraison
        Chapitre 2, Fruits tendres ou le calendrier poire seulement pour les recommandations contre la TOP : bouton vert

      Lutte contre la TOP à l’aide d’insecticides - Les insecticides sont utilisés pour lutter contre la TOP dans la plupart des vergers commerciaux. Les produits sont recommandés à des moments différents parce qu’ils fonctionnent chacun à des stades spécifiques de vie du ravageur. Surveiller les populations et appliquer de nouveau 10 à 14 jours plus tard au besoin. Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières;

      Chapitre 2 - Le calendrier pêche seulement : recommandations contre la TOP aux stades d’éclatement des collerettes à chute des collerettes, pulvérisation dirigée contre la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher, pulvérisation dirigée contre la troisième génération de la tordeuse orientale du pêcher, pulvérisation précueillette
      Chapitre 2 - Le calendrier abricots seulement  : recommandations contre la TOP aux stades d’éclatement des collerettes, pulvérisation spéciales
       Chapitre 2 - Le calendrier prune seulement  : recommandations contre la TOP aux stades chute des collerettes, pulvérisation dirigée contre la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher, pulvérisation précueillette

      Chapitre 2 - Le calendrier poire seulement : recommandations contre la TOP au stade pulvérisation dirigée contre la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher, pulvérisation spéciales

      Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

      http:/agsci.psu.edu/tfpg/part2/insects-mites-web/lesser-appleworm

      http:/www.virginiafruit.ento.vt.edu/OFM.html