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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

TORDEUSE À BANDES OBLIQUES

Larve de la tordeuse à bandes obliques (N.B. capsule céphalique définitique) Larve de la tordeuse à bandes obliques sur une feuille La pupe de la tordeuse à bandes obliques dans un noyau d'une pêche La tordeuse à bandes obliques dans les feuilles d'un abricotier Les dommages hâtifs par la tordeuse à bandes obliques à des cerises Les dommages tardifs par la tordeuse à bandes obliques à des cerises La tordeuse à bandes obliques qui se nourrit dans un noyau d'une pêche Les dommages superficielles à une pêche Les dommages d'alimentation dans une pêche Les dommages sur les poires Les dommages sur les poires Une tordeuse à bandes obliques qui soit parasitisée
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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Choristoneura roseceana

Identification
Œufs :

  • Pondus sur le dessus des feuilles par plaques (7–14 mm) qui peuvent contenir plusieurs centaines d’œufs et font penser à de petites cochenilles empilées les unes sur les autres.
  • Les masses d’œufs vont du vert pâle au vert jaunâtre.
  • Avant l’éclosion, le contenu des œufs noircit et l’on peut entrevoir la tête noire de la larve.
  • Après l’éclosion, les masses d’œufs vidés de leur contenu restent souvent sur les feuilles et paraissent blanches contre le vert sombre des feuilles.

Larves :

  • Six stades larvaires.
  • 20–30 mm à maturité.
  • Leur corps va du vert pâle au vert jaunâtre ou au vert foncé.
  • Elles ont une capsule céphalique qui est habituellement brun foncé ou noire et possèdent un article de la même couleur juste derrière la tête (bouclier prothoracique).
  • Souvent, une bande blanche ou crème sépare la capsule céphalique du bouclier prothoracique.

Pupes :

  • Brun rougeâtre sombre.
  • Se forment dans des endroits abrités, souvent à l’intérieur de l’étui formé par les feuilles enroulées par les larves.
  • 11 à 14 mm de longueur.

Adultes :

  • Varient de brun clair à brun foncé avec des bandes sombres sur les ailes antérieures.
  • Les femelles sont plus grosses et généralement plus foncées que les mâles.
  • L’envergure des ailes chez les mâles et les femelles se situe respectivement dans les fourchettes de 16–22 mm et de 24–30 mm.
  • Les femelles volent difficilement. Les individus des deux sexes sont surtout actifs à la tombée de la nuit.

Dommages :

  • Les larves hivernantes se nourrissent des jeunes fruits dans lesquels elles creusent des trous profonds; ces fruits souvent avortent au moment de la chute de juin, sinon ils portent de profondes marques de roussissure et des cicatrices liégeuses.
  • Les larves de la génération estivale se nourrissent à la surface des fruits et peuvent causer d’importantes lésions qui se recouvrent de tavelure et sont souvent entourées de zones de couleur pâle où les feuilles sont rattachées.
  • Les dommages causés aux fruits en fin de saison sont composés de plusieurs petits trous circulaires à la surface du fruit.
  • Les larves peuvent causer des dommages dues à la défoliation.
  • Les larves tombent quand les troncs sont secoués par les cueilleurs à la récolte et constituent des ravageurs importants parce qu’elles contaminent les cerises dans les bacs de cueillette.

Autres fruits à noyau

  Les larves peuvent causer des dommages de défoliation mais peu de meurtrissures directement sur les fruits.

Souvent confondue avec
Les larves de la tordeuse à bandes rouges - capsules noires ou brunes sur la tête et corps de couleur verte

Les larves de la noctuelle des fruits verts –capsules noires ou brunes sur la tête et corps de couleur verte

Les lésions attribuables à d’autres chenilles actives au printemps - Les profondes marques de roussissure et des cicatrices liégeuses causées par la tordeuse à bandes obliques sont impossibles à distinguer des lésions attribuables à d’autres chenilles actives au printemps

Les dommages causés par le carpocapse de la pomme - les piqûres du carpocapse laissent de la sciure et des excréments, le trou s’enfonce plus profondément dans le fruit alors que la tordeuse à bandes obliques se nourrit à la surface et qu’elle tisse souvent des toiles autour du trou

Les piqûres d’oiseaux – pas de cicatrices liégeuses, elles sont en forme de triangle et apparaîtront peu avant la récolte dès que les fruits mûrissent et ramollissent

Période d’activité: actives de prébouton à la récolte
La première génération de tordeuse à bandes obliques : les larves (du troisième au sixième stade larvaire) constituent une menace de la fin du prébouton rose jusqu’au début du calice. Les adultes sont actifs de mi-juin au début de juillet.

La deuxième génération : l’éclosion des oeufs est du milieu à la fin de juin dans les poiriers. Les larves de cette génération sont actives de juillet à mi-août, avec les adultes qui sont actifs du milieu août à septembre. Les œufs sont pondus pour la génération hivernante et les larves du premier et deuxième stade larvaire s’alimenteront dans les fruits avant d’entrer en diapause.

Notes de surveillance

Les techniques de surveillance de la tordeuse à bandes obliques varient selon la génération visée. Dans le cas des larves hivernantes présentes du prébouton rose au calice, vérifier 5 pousses terminales et 5 boutons sur chacun des 10 pommiers échantillonnés (50 pousses terminales et 50 boutons au total), à la recherche de signes de l’activité des chenilles. Après le stade calice, vérifier 10 pousses terminales de chacun des 10 arbres inspectés à la recherche des larves.

Après le calice, suspendre quatre pièges à phéromones dans chaque bloc de 10 hectares en laissant 30 m entre les pièges le long d’une rangée d’arbres. Trouver des endroits facilement accessibles où placer les pièges dans les blocs de vergers ayant déjà subi des infestations de ce ravageur. Attacher les pièges aux grosses branches, à la hauteur des yeux, là où la circulation d’air est bonne. Vérifier les pièges deux fois par semaine et prendre note de toutes les captures.

Utiliser des pièges à phéromones et un modèle de degrés jours pour prévoir le moment des traitements dirigés contre la génération estivale et faire suivre les traitements d’opérations de dépistage visant à surveiller l’activité des larves et les lésions aux fruits.

Les larves se nourrissent d’abord des pousses terminales tendres, des pousses adventives et des fruits en croissance. À partir du troisième stade larvaire, elles causent davantage de dommages aux fruits. Surveiller l’apparition des larves en examinant 10 pousses et 10 fruits de chacun des 10 pommiers situés dans un bloc de 4 hectares, à la recherche de larves ou de lésions causées par celles-ci. Souvent, dans les vergers, les lésions sont plus faciles à voir que les larves.

 

Dépister pour les larves hivernantes au printemps. Placer les pièges à phéromones dans le verger (voir les commentaires sur les poires) pour déterminer le moment d’éclosion et la présence des larves et compléter par la surveillance pour les larves. Examiner 10 fruits et 10 pousses terminales sur 5 arbres par verger. La surveillance doit s’intensifier à l’approche de la récolte pour obtenir des bacs de cerises acides exempts de larves.

Seuils d’intervention
Il est recommandé d’intervenir pour lutter contre la génération estivale dès que 1 à 2 % des pousses terminales ou des fruits/fleurs sont infestés, ou si les vergers ont connu des dommages dans les années précédentes. Appliquer les insecticides contre les larves hivernantes au stade de calice.

Utiliser des pièges à phéromones et un modèle de degrés jours pour prévoir le moment des traitements dirigés contre la génération estivale et faire suivre les traitements d’opérations de dépistage visant à surveiller l’activité des larves et les lésions aux fruits. Pour les cerisiers doux, appliquer un insecticide dès que l’on trouve 3 larves sur chaque arbre, en examinant 10 fruits et 10 pousses terminales sur 5 arbres.

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Choristoneura roseceana

Identification
Œufs :

  • Pondus sur le dessus des feuilles par plaques (7–14 mm) qui peuvent contenir plusieurs centaines d’œufs et font penser à de petites cochenilles empilées les unes sur les autres.
  • Les masses d’œufs vont du vert pâle au vert jaunâtre.
  • Avant l’éclosion, le contenu des œufs noircit et l’on peut entrevoir la tête noire de la larve.
  • Après l’éclosion, les masses d’œufs vidés de leur contenu restent souvent sur les feuilles et paraissent blanches contre le vert sombre des feuilles.

Larves :

  • Six stades larvaires.
  • 20–30 mm à maturité.
  • Leur corps va du vert pâle au vert jaunâtre ou au vert foncé.
  • Elles ont une capsule céphalique qui est habituellement brun foncé ou noire et possèdent un article de la même couleur juste derrière la tête (bouclier prothoracique).
  • Souvent, une bande blanche ou crème sépare la capsule céphalique du bouclier prothoracique.

Pupes :

  • Brun rougeâtre sombre.
  • Se forment dans des endroits abrités, souvent à l’intérieur de l’étui formé par les feuilles enroulées par les larves.
  • 11 à 14 mm de longueur.

Adultes :

  • Varient de brun clair à brun foncé avec des bandes sombres sur les ailes antérieures.
  • Les femelles sont plus grosses et généralement plus foncées que les mâles.
  • L’envergure des ailes chez les mâles et les femelles se situe respectivement dans les fourchettes de 16–22 mm et de 24–30 mm.
  • Les femelles volent difficilement. Les individus des deux sexes sont surtout actifs à la tombée de la nuit.

Dommages :

  • Les larves hivernantes se nourrissent des jeunes fruits dans lesquels elles creusent des trous profonds; ces fruits souvent avortent au moment de la chute de juin, sinon ils portent de profondes marques de roussissure et des cicatrices liégeuses.
  • Les larves de la génération estivale se nourrissent à la surface des fruits et peuvent causer d’importantes lésions qui se recouvrent de tavelure et sont souvent entourées de zones de couleur pâle où les feuilles sont rattachées.
  • Les dommages causés aux fruits en fin de saison sont composés de plusieurs petits trous circulaires à la surface du fruit.
  • Les larves peuvent causer des dommages dues à la défoliation.
  • Les larves tombent quand les troncs sont secoués par les cueilleurs à la récolte et constituent des ravageurs importants parce qu’elles contaminent les cerises dans les bacs de cueillette.

Autres fruits à noyau

  Les larves peuvent causer des dommages de défoliation mais peu de meurtrissures directement sur les fruits.

Souvent confondue avec
Les larves de la tordeuse à bandes rouges - capsules noires ou brunes sur la tête et corps de couleur verte

Les larves de la noctuelle des fruits verts –capsules noires ou brunes sur la tête et corps de couleur verte

Les lésions attribuables à d’autres chenilles actives au printemps - Les profondes marques de roussissure et des cicatrices liégeuses causées par la tordeuse à bandes obliques sont impossibles à distinguer des lésions attribuables à d’autres chenilles actives au printemps

Les dommages causés par le carpocapse de la pomme - les piqûres du carpocapse laissent de la sciure et des excréments, le trou s’enfonce plus profondément dans le fruit alors que la tordeuse à bandes obliques se nourrit à la surface et qu’elle tisse souvent des toiles autour du trou

Les piqûres d’oiseaux – pas de cicatrices liégeuses, elles sont en forme de triangle et apparaîtront peu avant la récolte dès que les fruits mûrissent et ramollissent

Biologie
La tordeuse à bandes obliques peut être un problème dans les poires et les cerises acides en Ontario. Bien que les autres fruits à noyau puissent être des hôtes de ce ravageur, il n’a pas causé de dégâts dans ces cultures depuis les dix ou vingt dernières années. La tordeuse à bandes obliques hiverne à l’état de larve du deuxième ou du troisième stades larvaires dans des hibernacula (cocons temporaires servant de gîte hivernal) sous l’écorce ou dans les fourches à la naissance des grosses branches. Au début du printemps (du prébouton rose à la floraison), une fois que les températures s’élèvent au-dessus de 10 ºC, les larves s’activent et migrent vers les lambourdes et les boutons. Au fur et à mesure que les feuilles s’épanouissent, les larves se déplacent vers les pousses terminales où elles tissent des toiles qui provoquent la torsion des feuilles terminales. Il s’agit d’un mécanisme de défense, fruit d’une évolution qui protège les larves des traitements insecticides aussi il est primordial de pulvériser au bon moment. La pupaison se produit en général au début de juin à l’intérieur des feuilles ainsi tordues. L’émergence des adultes s’étale sur quatre à cinq semaines, de la fin juin jusqu’à la fin juillet. Le gros des activités de reproduction et de ponte s’effectue dans la partie supérieure de la frondaison, mais on peut également observer des masses d’œufs dans la partie basse du feuillage. Les larves nouvellement écloses (ou larves de la génération estivale) dispersent les masses d’œufs en rampant vers d’autres feuilles ou en se balançant suspendues à des soies. À la faveur des courants d’air, ces larves qui flottent au vent se dispersent vers les arbres avoisinants, où elles commencent par se nourrir des feuilles qui se trouvent sur le point de croissance et autour de celui-ci. Dès le début juillet, quand les pousses terminales commencent à s’endurcir, les larves migrent vers les bouquets de fruits et se nourrissent des fruits et des feuilles adjacentes. Puis, vient la pupaison et, par la suite, l’apparition des adultes, entre le début d’août et le début de septembre. Les adultes s’accouplent et les femelles pondent leurs œufs et les larves appartenant à cette génération sont actives pendant une bonne partie de septembre, puis entrent dans les hibernacula pour y hiverner. La tordeuse à bandes obliques produit deux générations par année. 

Période d’activité: actives de prébouton à la récolte
La première génération de tordeuse à bandes obliques : les larves (du troisième au sixième stade larvaire) constituent une menace de la fin du prébouton rose jusqu’au début du calice. Les adultes sont actifs de mi-juin au début de juillet.

La deuxième génération : l’éclosion des oeufs est du milieu à la fin de juin dans les poiriers. Les larves de cette génération sont actives de juillet à mi-août, avec les adultes qui sont actifs du milieu août à septembre. Les œufs sont pondus pour la génération hivernante et les larves du premier et deuxième stade larvaire s’alimenteront dans les fruits avant d’entrer en diapause.

Notes de surveillance

Les techniques de surveillance de la tordeuse à bandes obliques varient selon la génération visée. Dans le cas des larves hivernantes présentes du prébouton rose au calice, vérifier 5 pousses terminales et 5 boutons sur chacun des 10 pommiers échantillonnés (50 pousses terminales et 50 boutons au total), à la recherche de signes de l’activité des chenilles. Après le stade calice, vérifier 10 pousses terminales de chacun des 10 arbres inspectés à la recherche des larves.

Après le calice, suspendre quatre pièges à phéromones dans chaque bloc de 10 hectares en laissant 30 m entre les pièges le long d’une rangée d’arbres. Trouver des endroits facilement accessibles où placer les pièges dans les blocs de vergers ayant déjà subi des infestations de ce ravageur. Attacher les pièges aux grosses branches, à la hauteur des yeux, là où la circulation d’air est bonne. Vérifier les pièges deux fois par semaine et prendre note de toutes les captures.

Utiliser des pièges à phéromones et un modèle de degrés jours pour prévoir le moment des traitements dirigés contre la génération estivale et faire suivre les traitements d’opérations de dépistage visant à surveiller l’activité des larves et les lésions aux fruits.

Les larves se nourrissent d’abord des pousses terminales tendres, des pousses adventives et des fruits en croissance. À partir du troisième stade larvaire, elles causent davantage de dommages aux fruits. Surveiller l’apparition des larves en examinant 10 pousses et 10 fruits de chacun des 10 pommiers situés dans un bloc de 4 hectares, à la recherche de larves ou de lésions causées par celles-ci. Souvent, dans les vergers, les lésions sont plus faciles à voir que les larves.

 

Dépister pour les larves hivernantes au printemps. Placer les pièges à phéromones dans le verger (voir les commentaires sur les poires) pour déterminer le moment d’éclosion et la présence des larves et compléter par la surveillance pour les larves. Examiner 10 fruits et 10 pousses terminales sur 5 arbres par verger. La surveillance doit s’intensifier à l’approche de la récolte pour obtenir des bacs de cerises acides exempts de larves.

Seuils d’intervention
Il est recommandé d’intervenir pour lutter contre la génération estivale dès que 1 à 2 % des pousses terminales ou des fruits/fleurs sont infestés, ou si les vergers ont connu des dommages dans les années précédentes. Appliquer les insecticides contre les larves hivernantes au stade de calice.

Utiliser des pièges à phéromones et un modèle de degrés jours pour prévoir le moment des traitements dirigés contre la génération estivale et faire suivre les traitements d’opérations de dépistage visant à surveiller l’activité des larves et les lésions aux fruits. Pour les cerisiers doux, appliquer un insecticide dès que l’on trouve 3 larves sur chaque arbre, en examinant 10 fruits et 10 pousses terminales sur 5 arbres.

Moyens de lutte
Un certain nombre de guêpes parasites (IchneumonidaeBraconidae,Trichogrammidae) et de mouches (Tachinidae) s’attaquent aux larves de la tordeuse à bandes obliques. Ces parasitoïdes peuvent réduire temporairement les populations de tordeuses, sans toutefois offrir une maîtrise suffisante.

Procéder diligemment à un éclaircissage manuel ou chimique afin de réduire les bouquets à un seul fruit et de priver ainsi les tordeuses de lieux abrités d’où elles peuvent s’attaquer aux fruits.

Faire un élagage annuel afin d’ouvrir la frondaison et d’améliorer ainsi le recouvrement lors des pulvérisations.

Éviter les apports excessifs d’azote afin de limiter la croissance luxuriante et la durée de la croissance végétative, de façon à ne pas attirer la tordeuse à bandes obliques.

Lutte contre la tordeuse à bandes obliques à l’aide d’insecticides - Les insecticides sont utilisés pour lutter contre la tordeuse à bandes obliques dans la plupart des vergers commerciaux. Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières:

Chapitre 2 Poire ou le calendrier poire seulement : Recommandations contre la tordeuse à bandes obliques aux stades de calice et pulvérisation d’été
Chapitre 2 Cerise douce ou le calendrier cerise douce seulement : Recommandations contre la tordeuse à bandes obliques au stade pulvérisations spéciales
Chapitre 2 Cerise acide ou le calendrier cerise acide seulement : Recommandations contre la tordeuse à bandes obliques aux stades première pulvérisation de couverture et deuxième pulvérisation de couverture

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

http://news.msue.msu.edu/news/article/