Passez au contenu.
English

Certaines fonctionnalités de ce site nécessitent Javascript soit activé pour le meilleur usibility. S'il vous plaît activer Javascript pour fonctionner.

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

TÉTRANYQUE ROUGE DU POMMIER (TRP)

La femelle adulte et les oeufs de le tétranyque rouge Les oeufs qui s'hivernent sur un lambourd
Cliquer pour agrandir.

Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Panonychus ulmi (Koch)

Identification 
Œufs :

  • Rouges
  • Légèrement aplatis (en forme d’oignon)
  • Surmontés de cils

Nymphes :

  • Trois paires de pattes à l’éclosion
  • Plus tard, elles acquerront une nouvelle paire de pattes, comme les adultes
  • Généralement rougeâtres, mais peuvent prendre une teinte verte après la mue
  • 0,15-0,4 mm, dépendant du stade biologique

Adultes :

  • La femelle adulte est de couleur brun roux foncé, mesure environ 0,40 mm de longueur et possède des rangées de taches sur le dos, lequel comporte des « épines »
  • Le mâle est d’une longueur de 0,28 mm, de couleur plus claire ou plus terne, avec un abdomen pointu; ses pattes sont proportionnellement plus longues que celles de la femelle

Dommages :

  • Un bronzage caractéristique des feuilles, surtout le long des nervures principales
  • Les infestations graves peuvent provoquer la nécrose, la brûlure des feuilles et la défoliation de l’arbre, surtout dans les poiriers
  • La brûlure des feuilles peut se produire dans les poiriers à la suite des mesures de lutte si des températures élevées suivent
  • La couleur, la fermeté, le calibre et le poids des fruits, de même que leur teneur en solides solubles, seront aussi affectés
  • Une attaque soutenue par des populations non maîtrisées de tétranyques rouges affaiblit l’arbre, ce qui résultera l’année suivante en dépérissement terminal et même sa mort quand les hivers sont rigoureux
  • Une diminution de rendement l’année qui suit d’importantes infestations en juin et en juillet parce que moins de boutons à fruit sont formés
  • En plus d’endommager le feuillage, les tétranyques se nourrissent de l’épiderme des poires, provoquant du roussissement. De fortes populations tard en saison causeront probablement le roussissement des fruits.
  • Les tétranyques sont souvent surtout nuisibles pendant le temps de la récolte parce qu’ils dérangent ou irritent les cueilleurs.

Souvent confondu avec
Le tétranyque à deux points - Les infestations ont plus de toiles; les dommages des deux apparaissent comme un bronzage sur les feuilles. Même s’il appartient à la même famille que le tétranyque à deux points, le tétranyque rouge produit des toiles moins visibles.

Le blanc sur les feuilles des cerisiers

Période d’activité
Le tétranyque rouge s’y trouve depuis le stade du prébouton rose jusqu’à la cueillette. Les premières générations sont les plus synchrones, mais à partir du milieu de l’été, les générations se chevauchent, de sorte que tous les stades sont présents en même temps. À la fin du mois d’août, les femelles commencent à pondre des œufs d’hiver sur les ramilles et les grosses branches, de même que dans la cuvette oculaire des poires.

Les tétranyques ne deviennent souvent pas abondants et nuisibles dans les pêchers et nectariniers jusqu’au milieu ou à la fin de l’été. 

Notes de surveillance
Le suivi hebdomadaire du tétranyque rouge doit débuter dans le stade de dormance. Examiner les lambourdes (rameaux fructifères) et les rameaux à la recherche d’œufs de tétranyques qui y auraient passé l’hiver. Entre les stades prébouton blanc et calice, on recueillera 2 dards sur chacun de 25 arbres choisis au hasard dans chaque bloc. À l’aide d’un microscope à dissection d’une capacité de grossissement de 25 à 40 fois, on examinera le dessous des feuilles à la recherche d’œufs, de nymphes et d’adultes, ainsi que d’éventuels acariens utiles. Avec une loupe, un consultant ou un dépisteur expérimenté pourra arriver sur place à une évaluation approximative du niveau d’infestation, mais cette estimation est trop imprécise pour déterminer si le seuil d’intervention a été atteint.    

Après le stade calice, choisir un total de 50 feuilles, soit 2 feuilles de chacun de 25 arbres bien espacés pris au hasard à l’intérieur du bloc. Les feuilles doivent être prélevées à une longueur de bras à l’intérieur de la frondaison. Compter indifféremment les tétranyques rouges du pommier et les tétranyques à deux points qui s’y trouvent et noter le nombre total d’œufs, de nymphes et d’adultes des deux espèces confondues.

Répéter l’exercice une fois par semaine, notamment pendant les mois les plus chauds de l’été où les tétranyques peuvent proliférer et dépasser très rapidement les seuils d’intervention. Les acariens se retrouvent généralement en plus grand nombre sur les arbres situés dans les zones abritées du verger et près des routes poussiéreuses, mais il convient de faire un échantillonnage égal dans toutes les parties des blocs de vergers.

Procéder à un échantillonnage distinct dans chaque bloc de vergers ou parcelle à traiter. Quelques cultivars tendent à héberger les populations les plus denses. Il faut faire un échantillonnage pour ces cultivars de même que pour les blocs de vergers ayant connu dans le passé des infestations de tétranyques. 

La présence d’acariens utiles peut retarder ou écarter la nécessité d’une application d’acaricide; on en fera donc le recensement au moment de l’échantillonnage.

Seuil d’intervention
Mêmes de faibles populations peuvent gravement endommager les poires, aussi l’application d’un acaricide doit-elle se faire quand le ravageur est actif sur les branches près des branches charpentières et qu’il y a des symptômes sur les feuilles et des tétranyques visibles (de 2 à 5 tétranyques par feuille). Il n’y a pas des seuils d’intervention quant aux abricotiers, cerisiers acides, pêchers, nectariniers ou pruniers. La tolérance aux dommages par le TRP dépend de la santé des arbres et s’ils sont soumis à des stress, par exemple la sécheresse.

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Panonychus ulmi (Koch)

Identification 
Œufs :

  • Rouges
  • Légèrement aplatis (en forme d’oignon)
  • Surmontés de cils

Nymphes :

  • Trois paires de pattes à l’éclosion
  • Plus tard, elles acquerront une nouvelle paire de pattes, comme les adultes
  • Généralement rougeâtres, mais peuvent prendre une teinte verte après la mue
  • 0,15-0,4 mm, dépendant du stade biologique

Adultes :

  • La femelle adulte est de couleur brun roux foncé, mesure environ 0,40 mm de longueur et possède des rangées de taches sur le dos, lequel comporte des « épines »
  • Le mâle est d’une longueur de 0,28 mm, de couleur plus claire ou plus terne, avec un abdomen pointu; ses pattes sont proportionnellement plus longues que celles de la femelle

Dommages :

  • Un bronzage caractéristique des feuilles, surtout le long des nervures principales
  • Les infestations graves peuvent provoquer la nécrose, la brûlure des feuilles et la défoliation de l’arbre, surtout dans les poiriers
  • La brûlure des feuilles peut se produire dans les poiriers à la suite des mesures de lutte si des températures élevées suivent
  • La couleur, la fermeté, le calibre et le poids des fruits, de même que leur teneur en solides solubles, seront aussi affectés
  • Une attaque soutenue par des populations non maîtrisées de tétranyques rouges affaiblit l’arbre, ce qui résultera l’année suivante en dépérissement terminal et même sa mort quand les hivers sont rigoureux
  • Une diminution de rendement l’année qui suit d’importantes infestations en juin et en juillet parce que moins de boutons à fruit sont formés
  • En plus d’endommager le feuillage, les tétranyques se nourrissent de l’épiderme des poires, provoquant du roussissement. De fortes populations tard en saison causeront probablement le roussissement des fruits.
  • Les tétranyques sont souvent surtout nuisibles pendant le temps de la récolte parce qu’ils dérangent ou irritent les cueilleurs.

Souvent confondu avec
Le tétranyque à deux points - Les infestations ont plus de toiles; les dommages des deux apparaissent comme un bronzage sur les feuilles. Même s’il appartient à la même famille que le tétranyque à deux points, le tétranyque rouge produit des toiles moins visibles.

Le blanc sur les feuilles des cerisiers

Biologie
Les œufs de tétranyque rouge du pommier qui hivernent se trouvent généralement sur la surface rugueuse de l’écorce, à la base des bourgeons, sur les dards et à l’intérieur du branchage, tout près du tronc principal et des grosses branches. Ils commencent à éclore à peu près au stade prébouton blanc des poiriers et au stade de collerettes dans les arbres de fruits tendres comme les pêchers et nectariniers. Des froids extrêmes en hiver et des conditions climatiques difficiles à l’époque de l’éclosion réduisent les taux de survie des tétranyques rouges qui hivernent.

Les tétranyques immatures se nourrissent surtout du tissu végétal prélevé sur la face inférieure des feuilles, près de la nervure médiane et des nervures secondaires. Les adultes se nourrissent du dessus et du dessous des feuilles. Ils causent un bronzage caractéristique des feuilles auxquelles ils s’attaquent. Pour se nourrir, il introduit ses pièces buccales en forme d’aiguille dans les feuilles et en suce la substance, y compris la chlorophylle. Les tétranyques préfèrent se nourrir des tissus succulents et la fécondité augmente quand les arbres connaissent une croissance vigoureuse avec une haute teneur en azote. Au fur et à mesure que les œufs éclosent, les jeunes nymphes se déplacent des rameaux vers les feuilles en croissance, où elles commencent à se nourrir. Parvenues au stade adulte, elles s’accouplent et pondent une première génération d’« œufs d’été ». On peut compter de six à huit générations de tétranyques rouges dans le courant d’une année.

Le taux de développement dépend de la température, ce qui est plus lent le printemps et l’automne, et plus rapide pendant les mois chauds de l’été. La première génération prend environ trois semaines pour passer du stade d’oeuf à adulte, pendant que les générations d’été peuvent le faire en 10 à 14 jours. Le temps chaud et sec favorise d’importantes infestations de tétranyques; cependant, les températures supérieures à 30 ºC nuisent à la ponte des œufs et au développement. De fortes pluies emportent physiquement de nombreux tétranyques.

Les ennemis naturels des tétranyques comprennent des acariens prédateurs et les prédateurs comme Stethorus punctillum (LeConte), la petite punaise anthocoride (Orius spp.), des thrips, le chrysope et la punaise de la molène, Campylomma verbasci (Meyer).

Période d’activité
Le tétranyque rouge s’y trouve depuis le stade du prébouton rose jusqu’à la cueillette. Les premières générations sont les plus synchrones, mais à partir du milieu de l’été, les générations se chevauchent, de sorte que tous les stades sont présents en même temps. À la fin du mois d’août, les femelles commencent à pondre des œufs d’hiver sur les ramilles et les grosses branches, de même que dans la cuvette oculaire des poires.

Les tétranyques ne deviennent souvent pas abondants et nuisibles dans les pêchers et nectariniers jusqu’au milieu ou à la fin de l’été. 

Notes de surveillance
Le suivi hebdomadaire du tétranyque rouge doit débuter dans le stade de dormance. Examiner les lambourdes (rameaux fructifères) et les rameaux à la recherche d’œufs de tétranyques qui y auraient passé l’hiver. Entre les stades prébouton blanc et calice, on recueillera 2 dards sur chacun de 25 arbres choisis au hasard dans chaque bloc. À l’aide d’un microscope à dissection d’une capacité de grossissement de 25 à 40 fois, on examinera le dessous des feuilles à la recherche d’œufs, de nymphes et d’adultes, ainsi que d’éventuels acariens utiles. Avec une loupe, un consultant ou un dépisteur expérimenté pourra arriver sur place à une évaluation approximative du niveau d’infestation, mais cette estimation est trop imprécise pour déterminer si le seuil d’intervention a été atteint.    

Après le stade calice, choisir un total de 50 feuilles, soit 2 feuilles de chacun de 25 arbres bien espacés pris au hasard à l’intérieur du bloc. Les feuilles doivent être prélevées à une longueur de bras à l’intérieur de la frondaison. Compter indifféremment les tétranyques rouges du pommier et les tétranyques à deux points qui s’y trouvent et noter le nombre total d’œufs, de nymphes et d’adultes des deux espèces confondues.

Répéter l’exercice une fois par semaine, notamment pendant les mois les plus chauds de l’été où les tétranyques peuvent proliférer et dépasser très rapidement les seuils d’intervention. Les acariens se retrouvent généralement en plus grand nombre sur les arbres situés dans les zones abritées du verger et près des routes poussiéreuses, mais il convient de faire un échantillonnage égal dans toutes les parties des blocs de vergers.

Procéder à un échantillonnage distinct dans chaque bloc de vergers ou parcelle à traiter. Quelques cultivars tendent à héberger les populations les plus denses. Il faut faire un échantillonnage pour ces cultivars de même que pour les blocs de vergers ayant connu dans le passé des infestations de tétranyques. 

La présence d’acariens utiles peut retarder ou écarter la nécessité d’une application d’acaricide; on en fera donc le recensement au moment de l’échantillonnage.

Seuil d’intervention
Mêmes de faibles populations peuvent gravement endommager les poires, aussi l’application d’un acaricide doit-elle se faire quand le ravageur est actif sur les branches près des branches charpentières et qu’il y a des symptômes sur les feuilles et des tétranyques visibles (de 2 à 5 tétranyques par feuille). Il n’y a pas des seuils d’intervention quant aux abricotiers, cerisiers acides, pêchers, nectariniers ou pruniers. La tolérance aux dommages par le TRP dépend de la santé des arbres et s’ils sont soumis à des stress, par exemple la sécheresse.

Moyens de lutte
La variété Bartlett est plus tolérante à la brûlure des feuilles et à la défoliation que les poires D’Anjou et Bosc.

Le couvre-sol entre les rangées des arbres doit être convenablement entretenu pour réduire l’empoussièrement des feuilles qui favorise la prolifération des acariens nuisibles.

La lutte avec les acaricides – Dans les vergers ayant connu dans le passé des infestations de tétranyques, les acaricides sont pulvérisés pour lutter contre des tétranyques rouges. Pour plus de renseignements sur les familles chimiques d’acaricides, consulter la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières.

Chapitre 2 Abricots ou le calendrier abricot seulement  : recommandations contre le tétranyque rouge aux stades dormance et pulvérisations spéciales
Chapitre 2 Cerises acides ou le calendrier cerise acide seulement  : recommandations contre le tétranyque rouge aux stades préfloraison, collerettes, pulvérisations spéciales, deuxième pulvérisation en couverture, troisième pulvérisation en couverture et pulvérisations spéciales
Chapitre 2 Pêches ou le calendrier pêche seulement  : recommandations contre le tétranyque rouge aux stades préfloraison, éclatement des collerettes à chute des collerettes, pulvérisations spéciales
Chapitre 2 Poire ou le calendrier poire seulement  : recommandations contre le tétranyque rouge aux stades de pointe verte, prébouton blanc, floraison, calice, pulvérisations d’été, pulvérisations spéciales. Pour plus de détails sur l’action des acaricides homologués dans la poire, voir Activité des acaricides homologués pour les pommes et (ou) les poires en Ontario
Chapitre 2 Prunes ou le calendrier prune seulement  : recommandations contre le tétranyque rouge au stade de pointe verte

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);