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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

PYRALE DE LA PRUNE (PP)

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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Euzophera semifuneralis

Identification
Oeufs

  • Minuscules, de forme ovale et recouverts d’un motif en triangles
  • Blanc sale quand frais pondus, puis deviennent roses, rouge foncé, au fur et à mesure qu’ils se développent
  • Pondus un par un ou en petites masses dans ou près de la gommose causée par les blessures de l’écorce

Larves

  • Vert-grisâtre à vert-pourpre
  • Capsule céphalique, bouclier cervical et plaque anale de couleur jaune à brune
  • Le bouclier cervical présente des marques foncées de chaque côté
  • Le premier stade larvaire a 0,25 mm de longueur; le dernier stade larvaire de 18 à 25 mm de longueur

Pupes

  • Se trouvent dans la sciure sous l’écorce, dans des cocons soyeux
  • 11-12 mm de longueur
  • De couleur havane à brun foncé, avec les yeux noirs
  • On trouve l’enveloppe vide à l’intérieur du cocon
  • Les enveloppes des pyrales qui ont émergé ne sont pas extrudées du cocon ni de l’écorce

Adultes

  • L’envergure est de 17 à 28 mm
  • L’aile antérieure est étroite et un peu en forme de triangle; généralement rouge brunâtre, avec des marques noires ondulées et des bandes verticales brunes à environ les 2/3 de sa base
  • L’aile postérieure est large et ornée d’une frange sur la partie arrière; de couleur brun pâle ou grise avec un bord foncé à la base de la frange. Quelques nervures de l’aile postérieure peuvent être plus foncées que l’aile.

Dommages

  • Se trouvent souvent près de ceux du petit perceur du pêcher dans les fruits à noyau.
  • Les larves se nourrissent du cambium.
  • Entre à partir des ouvertures causées par les dommages mécaniques, les maladies, la brûlure de soleil, les dommages hivernaux, etc.
  • Le nombre de larves dans un seul arbre peut atteindre 40; le nombre de larves dans chaque arbre est corrélé à la sévérité des dommages de l’écorce.
  • Les larves s’enfoncent dans l’arbre laissant des masses de gomme et des traces d’excréments orange rougeâtre cimentées lâchement ensemble par une petite quantité de sève.
  • Peuvent éventuellement encercler le tronc ou les branches charpentières; le perçage est surtout nuisible aux fourches des charpentières ou aux points de greffe des jeunes arbres. Les arbres vigoureux vont guérir, mais en présence d’importantes infestations prolongées, les branches charpentières peuvent briser sous l’effet du vent ou du poids de la récolte.
  • Les dommages peuvent passer inaperçus parce que l’écorce extérieure reste intacte. Dans les arbres fortement infestés, de l’écorce qui semble vivante peut être retirée pour révéler de nombreux cocons.
    Entrent par les blessures causées par les colliers des secoueurs de troncs, dans le cerisier acide, sur le tronc et les charpentières inférieures à moins de 1,2 m du sol, qui deviennent entièrement enveloppés.

    Les cerisiers acides semblent être plus sensibles à l’attaque par ce ravageur pendant les années 3 à 5 de leur vie, alors que les arbres mûrs peuvent résister à des niveaux élevés d’infestation..
    Communs dans les nodules noirs des cerisiers acides et des pruniers.

Souvent confondu avec
Les perceurs du pêcher

  • Les larves sont blanches avec une tête de couleur brune jaunâtre à brun foncé. Aussi un rang de crochets à l’extrémité des fausses pattes; pas de longues soies gustatives primaires.  
  • L’alimentation des larves produit les traces d’excréments mélangés à la gomme.
  • Les pupes du petit perceur du pêcher sont de taille semblable, mais les cocons sont brun foncé et les traces d’excréments en font partie.
  • Les enveloppes pupaires sont visibles aux trous de sortie à l’extérieur de l’écorce.
  • Il y a moins de larves dans chaque blessure qu’avec la pyrale de la prune.
  • S’alimentent d’une manière horizontale et verticale, au lieu d’exclusivement horizontalement.

Petit scolyte des arbres fruitiers – de nombreux trous d’entrée et de sortie visibles à l’extérieur des branches infestées donnent une impression de criblures; sous l’écorce, de fins tunnels sont généralement à angle droit avec la galerie de ponte, se croisant à l’occasion entre l’écorce et l’aubier; terriers de sortie des cellules pupaires vers l’extérieur.  

Biologie
La pyrale de la prune a une vaste gamme d’hôtes, y compris 15 familles d’arbres fruitiers, à noix, ornementaux, en plus d’arbres forestiers et de quelques annuels ligneux.

Les larves du troisième au septième stade larvaire peuvent hiverner. Comme le ravageur peut hiverner sous forme de larves du 3e au 7e stades larvaires qui doivent compléter leur développement au printemps, on trouve les pupes de cette génération du début d’avril au début de juin. Cela cause un premier envol prolongé des adultes. Les femelles sont attirées par la gomme qui exsude des blessures dans l’écorce des arbres des fruits à noyau. Elle pond de 20 à 50 œufs dans deux jours sur, la gomme ou à proximité. Les oeufs de la première génération éclosent à la fin de mai, ou au début de juin et le développement des larves se complète 4 ou 5 semaines plus tard. Les larves de la deuxième génération commencent à éclore dès la fin juillet ou le début d’août et se développe jusqu’à la mi-octobre lorsqu’elles entrent en diapause. Après l’éclosion, les larves se déplacent dans la sciure et les excréments de l’alimentation des larves précédentes ou vers le bord du cambium. Elles se nourrissent le long du bord pendant leur développement.

Période d’activité
Il y a deux vols par année pour les adultes. La plupart des larves se pupifient dans les hibernaculum un fois que les bourgeons des cerises ouvrent, et les premiers adultes apparaissent au stade de bouton blanc environ deux semaines plus tard. Le pic  d’émergence de la première génération adulte survient juste après la pleine floraison. Le pic du deuxième envol se produit presque à la fin juillet. Les adultes sont actifs pendant la nuit et sont rarement vus.

Notes de surveillance
La pyrale de la prune préfère les cerisiers acides, les pruniers et les cerisiers doux, mais attaque quelquefois les poiriers, les pêchers, les nectariniers et les pommiers. Les cerisiers acides mécaniquement récoltés tendent à être plus souvent infestés des larves de la PP que les pêchers ou les pruniers à cause de la gravité des dommages dus aux secoueurs.

Les infestations graves du nodule noir dans les vergers des pruniers sont extrêmement attirantes pour les larves.

La plupart des larves de la pyrale de la prune se trouvent dans les 1,2 m (4 pi) au-dessus du sol, mais si l’arbre est atteint du chancre persistant, ou du nodule noir, les larves peuvent se trouver plus haut dans l’arbre.

L’activité maximale et la ponte des oeufs se produisent au même moment que la récolte mécanique des cerises quand il y a une abondance de nouvelles fissures et de dommages qui sont adéquats pour l’oviposition.

Prendre les échantillons de larves à la fin de l’automne ou au début du printemps. Utiliser un marteau ou un longue tournevis pour soulever l’écorce et trouver les dommages. Enlever l’écorce jusqu’où se trouve du cambium vivant, et rechercher des larves et des cocons rattachés à l’intérieur de l’écorce. Utiliser des pincettes pour regarder sous de la sciure fraîche.

Seuil d’intervention
On ne sait pas exactement quelle est l’incidence de l’alimentation de la PP sur les rendements annuels ou sur la santé de l’arbre à long terme. À ce moment-ci, il n’y a pas de seuil expérimental établi pour la lutte avec des insecticides. Cependant, étant donné la possibilité de graves dommages à long terme, ces ravageurs ne doivent être tolérés qu’en petit nombre.

Moyens de lutte
Tenter de minimiser les risques de lésions aux troncs dues aux secoueurs.

Peindre les troncs des arbres avec de la peinture au latex blanche pour réduire la gelure du sud-ouest et dissuader les papillons de nuits femelles de pondre des oeufs.

Éviter les manchons protecteurs solides contre les rongeurs, car ils peuvent augmenter les blessures dues au gel et offrir un site de ponte aux perceurs. Les manchons protecteurs en treillis métalliques sont de meilleurs choix.

Les ennemis naturels peuvent jouer un rôle important pour réduire les populations des larves de la pyrale de la prune. Les oiseaux, surtout les pics, se nourrissent des larves tout au long de l’année. Un bon nombre d’autres espèces de guêpes parasites, d’insectes prédateurs et d’araignées s’en alimentent aussi.

Les insecticides pulvérisés contre les perceurs du pêcher peuvent aider dans la lutte contre la pyrale de la prune.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

 

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Euzophera semifuneralis

Identification
Oeufs

  • Minuscules, de forme ovale et recouverts d’un motif en triangles
  • Blanc sale quand frais pondus, puis deviennent roses, rouge foncé, au fur et à mesure qu’ils se développent
  • Pondus un par un ou en petites masses dans ou près de la gommose causée par les blessures de l’écorce

Larves

  • Vert-grisâtre à vert-pourpre
  • Capsule céphalique, bouclier cervical et plaque anale de couleur jaune à brune
  • Le bouclier cervical présente des marques foncées de chaque côté
  • Le premier stade larvaire a 0,25 mm de longueur; le dernier stade larvaire de 18 à 25 mm de longueur

Pupes

  • Se trouvent dans la sciure sous l’écorce, dans des cocons soyeux
  • 11-12 mm de longueur
  • De couleur havane à brun foncé, avec les yeux noirs
  • La pupation prend environ 4 semaines au printemps
  • On trouve l’enveloppe vide à l’intérieur du cocon
  • Les enveloppes des pyrales qui ont émergé ne sont pas extrudées du cocon ni de l’écorce

Adultes

  • L’envergure est de 17 à 28 mm
  • L’aile antérieure est étroite et un peu en forme de triangle; généralement rouge brunâtre, avec des marques noires ondulées et des bandes verticales brunes à environ les 2/3 de sa base
  • L’aile postérieure est large et ornée d’une frange sur la partie arrière; de couleur brun pâle ou grise avec un bord foncé à la base de la frange. Quelques nervures de l’aile postérieure peuvent être plus foncées que l’aile.

Dommages

  • Se trouvent souvent près de ceux du petit perceur du pêcher dans les fruits à noyau.
  • Les larves se nourrissent du cambium.
  • Entre à partir des ouvertures causées par les dommages mécaniques, les maladies, la brûlure de soleil, les dommages hivernaux, etc.
  • Le nombre de larves dans un seul arbre peut atteindre 40; le nombre de larves dans chaque arbre est corrélé à la sévérité des dommages de l’écorce.
  • Les larves s’enfoncent dans l’arbre laissant des masses de gomme et des traces d’excréments orange rougeâtre cimentées lâchement ensemble par une petite quantité de sève.
  • Peuvent éventuellement encercler le tronc ou les branches charpentières; le perçage est surtout nuisible aux fourches des charpentières ou aux points de greffe des jeunes arbres. Les arbres vigoureux vont guérir, mais en présence d’importantes infestations prolongées, les branches charpentières peuvent briser sous l’effet du vent ou du poids de la récolte.
  • Les dommages peuvent passer inaperçus parce que l’écorce extérieure reste intacte. Dans les arbres fortement infestés, de l’écorce qui semble vivante peut être retirée pour révéler de nombreux cocons.
  • Entrent par les blessures causées par les colliers des secoueurs de troncs, dans le cerisier acide, sur le tronc et les charpentières inférieures à moins de 1,2 m du sol, qui deviennent entièrement enveloppés.

    Les cerisiers acides semblent être plus sensibles à l’attaque par ce ravageur pendant les années 3 à 5 de leur vie, alors que les arbres mûrs peuvent résister à des niveaux élevés d’infestation..
    Communs dans les nodules noirs des cerisiers acides et des pruniers.

Souvent confondu avec
Les perceurs du pêcher

  • Les larves sont blanches avec une tête de couleur brune jaunâtre à brun foncé. Aussi un rang de crochets à l’extrémité des fausses pattes; pas de longues soies gustatives primaires.  
  • L’alimentation des larves produit les traces d’excréments mélangés à la gomme.
  • Les pupes du petit perceur du pêcher sont de taille semblable, mais les cocons sont brun foncé et les traces d’excréments en font partie.
  • Les enveloppes pupaires sont visibles aux trous de sortie à l’extérieur de l’écorce.
  • Il y a moins de larves dans chaque blessure qu’avec la pyrale de la prune.
  • S’alimentent d’une manière horizontale et verticale, au lieu d’exclusivement horizontalement.

Petit scolyte des arbres fruitiers – de nombreux trous d’entrée et de sortie visibles à l’extérieur des branches infestées donnent une impression de criblures; sous l’écorce, de fins tunnels sont généralement à angle droit avec la galerie de ponte, se croisant à l’occasion entre l’écorce et l’aubier; terriers de sortie des cellules pupaires vers l’extérieur.  

Biologie
La pyrale de la prune a une vaste gamme d’hôtes, y compris 15 familles d’arbres fruitiers, à noix, ornementaux, en plus d’arbres forestiers et de quelques annuels ligneux.

Les larves du troisième au septième stade larvaire peuvent hiverner. Comme le ravageur peut hiverner sous forme de larves du 3e au 7e stades larvaires qui doivent compléter leur développement au printemps, on trouve les pupes de cette génération du début d’avril au début de juin. Cela cause un premier envol prolongé des adultes. Les femelles sont attirées par la gomme qui exsude des blessures dans l’écorce des arbres des fruits à noyau. Elle pond de 20 à 50 œufs dans deux jours sur, la gomme ou à proximité. Les oeufs de la première génération éclosent à la fin de mai, ou au début de juin et le développement des larves se complète 4 ou 5 semaines plus tard. Les larves de la deuxième génération commencent à éclore dès la fin juillet ou le début d’août et se développe jusqu’à la mi-octobre lorsqu’elles entrent en diapause. Après l’éclosion, les larves se déplacent dans la sciure et les excréments de l’alimentation des larves précédentes ou vers le bord du cambium. Elles se nourrissent le long du bord pendant leur développement.

Période d’activité
Il y a deux vols par année pour les adultes. La plupart des larves se pupifient dans les hibernaculum un fois que les bourgeons des cerises ouvrent, et les premiers adultes apparaissent au stade de bouton blanc environ deux semaines plus tard. Le pic  d’émergence de la première génération adulte survient juste après la pleine floraison. Le pic du deuxième envol se produit presque à la fin juillet. Les adultes sont actifs pendant la nuit et sont rarement vus.

Notes de surveillance
La pyrale de la prune préfère les cerisiers acides, les pruniers et les cerisiers doux, mais attaque quelquefois les poiriers, les pêchers, les nectariniers et les pommiers. Les cerisiers acides mécaniquement récoltés tendent à être plus souvent infestés des larves de la PP que les pêchers ou les pruniers à cause de la gravité des dommages dus aux secoueurs.

Les infestations graves du nodule noir dans les vergers des pruniers sont extrêmement attirantes pour les larves.

La plupart des larves de la pyrale de la prune se trouvent dans les 1,2 m (4 pi) au-dessus du sol, mais si l’arbre est atteint du chancre persistant, ou du nodule noir, les larves peuvent se trouver plus haut dans l’arbre.

L’activité maximale et la ponte des oeufs se produisent au même moment que la récolte mécanique des cerises quand il y a une abondance de nouvelles fissures et de dommages qui sont adéquats pour l’oviposition.

Prendre les échantillons de larves à la fin de l’automne ou au début du printemps. Utiliser un marteau ou un longue tournevis pour soulever l’écorce et trouver les dommages. Enlever l’écorce jusqu’où se trouve du cambium vivant, et rechercher des larves et des cocons rattachés à l’intérieur de l’écorce. Utiliser des pincettes pour regarder sous de la sciure fraîche.

Seuil d’intervention
On ne sait pas exactement quelle est l’incidence de l’alimentation de la PP sur les rendements annuels ou sur la santé de l’arbre à long terme. À ce moment-ci, il n’y a pas de seuil expérimental établi pour la lutte avec des insecticides. Cependant, étant donné la possibilité de graves dommages à long terme, ces ravageurs ne doivent être tolérés qu’en petit nombre.

Moyens de lutte
Tenter de minimiser les risques de lésions aux troncs dues aux secoueurs.

Peindre les troncs des arbres avec de la peinture au latex blanche pour réduire la gelure du sud-ouest et dissuader les papillons de nuits femelles de pondre des oeufs.

Éviter les manchons protecteurs solides contre les rongeurs, car ils peuvent augmenter les blessures dues au gel et offrir un site de ponte aux perceurs. Les manchons protecteurs en treillis métalliques sont de meilleurs choix.

Les ennemis naturels peuvent jouer un rôle important pour réduire les populations des larves de la pyrale de la prune. Les oiseaux, surtout les pics, se nourrissent des larves tout au long de l’année. Un bon nombre d’autres espèces de guêpes parasites, d’insectes prédateurs et d’araignées s’en alimentent aussi.

Les insecticides pulvérisés contre les perceurs du pêcher peuvent aider dans la lutte contre la pyrale de la prune.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);