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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

La Tavelure du PÊcher

Des lésions de la tavelure du pêcher sur une pêche Des lésions de la tavelure du pêcher sur une pêche Des lésions de la tavelure du pêcher sur une pêche
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Débutant

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Cladosporium carpophilus

Identification
Fruits :

  • Commencent comme de petites (1 ou 2 mm en diamètre) taches circulaires de couleur vert grisâtre.
  • S’agrandissent peu à peu (2-3 mm en diamètre) et changent à la couleur noire avec une apparence liégeuse et surélevée, peuvent être encerclées d’un anneau jaune.
  • Il peut avoir plusieurs lésions sur la surface supérieure du fruit, dispersées sur les côtés du fruit exposés au soleil, et totalement absentes sur la surface inférieure.
  • Quand il y a plusieurs lésions, elles peuvent se confondre et provoquer des craquelures de la peau au fur et à mesure de la croissance du fruit, ce qui permet aux organismes d’autres maladies d’y entrer.
  • Les fruits peuvent se dessécher, se flétrir et ne pas mûrir.
  • La peau des fruits infectés par la tavelure du pêcher ne se détache pas facilement de la chair quand on plonge les fruits dans l’eau chaude avant la mise en conserve ou la congélation.
  • Les fruits infectés se conservent mal pendant le transport ou en entreposage.
  • Les premières lésions apparaissent sur la face inférieure en forme de zones vert pâle, souvent en fin d’été.
  • Les lésions étroites de couleur brun foncé se développent le long de la nervure centrale.
  • Si l’infection est assez sévère, elle peut causer la chute prématurée des feuilles.

Tiges :

  • Les taches sont peu profondes, de couleur rouge grisâtre et de forme ovale, 1-2 mm de diamètre.
  • Commencent à se développer en même temps que les lésions apparaissent sur les fruits, mais deviennent plus visibles plus tard en saison.
  • Pendant l’automne et l’hiver, les taches s’agrandissent pour créer des lésions de couleur rouge grisâtre, en forme de cercle irrégulier ou ovale, 3 × 6 mm. Les lésions ont tendance à s’allonger le long de la tige et, au fur et à mesure qu’elles vieillissent pendant l’hiver, elles développent un rebord un peu surélevé brun violacé ou foncé.
  • En fin de printemps la deuxième année, il y a une surface rugueuse et des spores produites en touffes olivâtres.

Souvent confondue avec
La tache bactérienne sur le fruit - de petites (~1 mm) taches s’enfoncent dans la peau mais ne développent pas la couleur noire olivâtre causée par les spores du champignon sur les lésions de la tavelure du pêcher.

Période d’activité
De l’éclatement de la collerette jusqu’à la récolte.

Notes de surveillance
Dépister pour la tavelure du pêcher où il y avait un problème l’année précédente. Rechercher lors de l’élagage les lésions des tiges qui ont passé l’hiver, noter leur présence sur des arbres échantillons et marquer plusieurs emplacements à surveiller à la recherche de sporulations par la suite.

Dès le milieu jusqu’à la fin de la saison, surveiller 25 fruits de chaque arbre échantillon à la recherche de lésions.

Seuil d’intervention
Un total de 10 à 20 fruits infectés et plus de 20 fruits infectés représentent respectivement un risque modéré et un risque élevé. Ces niveaux de dommages indiquent qu’il est  nécessaire d’améliorer les mesures de lutte contre la maladie.

Avancé

Ce ravageur attaque:

Nom scientifique
Cladosporium carpophilus

Identification
Fruits :

  • Commencent comme de petites (1 ou 2 mm en diamètre) taches circulaires de couleur vert grisâtre.
  • S’agrandissent peu à peu (2-3 mm en diamètre) et changent à la couleur noire avec une apparence liégeuse et surélevée, peuvent être encerclées d’un anneau jaune.
  • Il peut avoir plusieurs lésions sur la surface supérieure du fruit, dispersées sur les côtés du fruit exposés au soleil, et totalement absentes sur la surface inférieure.
  • Quand il y a plusieurs lésions, elles peuvent se confondre et provoquer des craquelures de la peau au fur et à mesure de la croissance du fruit, ce qui permet aux organismes d’autres maladies d’y entrer.
  • Les fruits peuvent se dessécher, se flétrir et ne pas mûrir.
  • La peau des fruits infectés par la tavelure du pêcher ne se détache pas facilement de la chair quand on plonge les fruits dans l’eau chaude avant la mise en conserve ou la congélation.
  • Les fruits infectés se conservent mal pendant le transport ou en entreposage.
  • Les premières lésions apparaissent sur la face inférieure en forme de zones vert pâle, souvent en fin d’été.
  • Les lésions étroites de couleur brun foncé se développent le long de la nervure centrale.
  • Si l’infection est assez sévère, elle peut causer la chute prématurée des feuilles.

Tiges :

  • Les taches sont peu profondes, de couleur rouge grisâtre et de forme ovale, 1-2 mm de diamètre.
  • Commencent à se développer en même temps que les lésions apparaissent sur les fruits, mais deviennent plus visibles plus tard en saison.
  • Pendant l’automne et l’hiver, les taches s’agrandissent pour créer des lésions de couleur rouge grisâtre, en forme de cercle irrégulier ou ovale, 3 × 6 mm. Les lésions ont tendance à s’allonger le long de la tige et, au fur et à mesure qu’elles vieillissent pendant l’hiver, elles développent un rebord un peu surélevé brun violacé ou foncé.
  • En fin de printemps la deuxième année, il y a une surface rugueuse et des spores produites en touffes olivâtres.

Souvent confondue avec
La tache bactérienne sur le fruit - de petites (~1 mm) taches s’enfoncent dans la peau mais ne développent pas la couleur noire olivâtre causée par les spores du champignon sur les lésions de la tavelure du pêcher.

Biologie
La tavelure du pêcher peut s’attaquer aux nectariniers et aux abricotiers, mais est plus répandue sur les pêchers.

Le pathogène à l'origine de la tavelure du pêcher passe l'hiver sur les tiges de l’année précédente dans des lésions sous forme de mycélium et de chlamydospores sur les lésions. Au printemps, des spores sont produites à la surface des lésions et sont transportées par le vent, la pluie ou les éclaboussures jusqu'aux fruits, aux feuilles ou aux nouvelles pousses. La production maximale des conidies s’effectue à une température moyenne supérieure à 16 ºC chaque jour et une humidité élevée pour au moins 24 heures. Les spores restent complètement attachées aux tiges jusqu’au moment ou elles deviennent mouillées. Elles sont ensuite propagées par les éclaboussures de pluie ou transportées par le vent jusqu’aux fruits, aux tiges ou aux feuilles. Les spores sont produites en plus grand nombre dans les deux à six semaines environ après le stade d’éclatement des collerettes par temps chaud et humide. La germination des spores et la croissance du champignon est à son plus rapide entre 18 et 24 ºC.

Les conidies sont transportées aux nouveaux sites d’infections (les fruits et les pousses de l’année) par le vent et les éclaboussures de pluie, ces dernières étant le mode de dispersion le plus important. L’infection des pousses de l’année courante peut se produire à tout moment pendant la saison de croissance.
 
L’infection est favorisée par la présence d’eau libre pendant les périodes où la température de l’air est supérieure à 10 ºC; l’intervalle de température optimale pour l’infection se situe entre 22º et 30ºC. Il peut y avoir un taux d’infection considérable même en l’absence de pluie, si les fruits restent longtemps humides à cause de la rosée ou du brouillard.

Les fruits sont d'abord vulnérables de 5 à 7 jours après la chute de la collerette.

La période de susceptibilité pour les nectarines et les abricots est plus précoce (l’éclatement des collerettes) à cause de l’absence des poils protecteurs sur les fruits.
La propagation de l'infection est optimale en présence de précipitations sous des températures variant entre 18 et 24 °C. Bien que les fruits demeurent vulnérables jusqu'à la récolte, la période de quatre semaines qui suit le début de l’éclatement de la collerette est la plus critique pour les infections car il faut de 40 à 70 jours pour le développement des symptômes. Par conséquent, les infections qui se produisent dans les quatre ou six semaines précédant la récolte ne sont pas apparentes. Quant aux cultivars précoces, seulement les infections qui se produisent entre les stades de l’éclatement des collerettes et le stade du durcissement du noyau vont montrer les symptômes avant la récolte. Quant aux cultivars tardifs, de grandes taches (de l’infection primaire) et de petites taches (de l’infection secondaire) peuvent se trouver sur les fruits à la récolte.
 
Les infections sur les tiges surviennent dès qu’il y a de nouveaux tissus attaqués au début du printemps, et peuvent se poursuivre tout au long de l’été. La sporulation se produit rarement sur les lésions de l’année, mais se produisent sur les lésions âgées pendant le printemps et l’été de l’année qui suit. À l’examen ces lésions montrent une surface rugueuse noire, qui est un indice de la sporulation. Des spores sont produites en grand nombre sous la forme de touffes de conidies de couleur olivâtre. Ces conidies peuvent causer des infections supplémentaires (infections secondaires) des fruits et des tiges.

Période d’activité
De l’éclatement de la collerette jusqu’à la récolte.

Notes de surveillance
Dépister pour la tavelure du pêcher où il y avait un problème l’année précédente. Rechercher lors de l’élagage les lésions des tiges qui ont passé l’hiver, noter leur présence sur des arbres échantillons et marquer plusieurs emplacements à surveiller à la recherche de sporulations par la suite.

Dès le milieu jusqu’à la fin de la saison, surveiller 25 fruits de chaque arbre échantillon à la recherche de lésions.

Seuil d’intervention
Un total de 10 à 20 fruits infectés et plus de 20 fruits infectés représentent respectivement un risque modéré et un risque élevé. Ces niveaux de dommages indiquent qu’il est  nécessaire d’améliorer les mesures de lutte contre la maladie.

Moyens de lutte
Pour une maîtrise optimale de la maladie il faut commencer les mesures de lutte au stade de l’éclatement de la collerette. Quand les symptômes de la maladie sont apparents, il est trop tard pour intervenir pendant cette saison de culture.  

Toutes les variétés sont sensibles à la tavelure, bien que certaines soient plus gravement affectées que d'autres. La plupart du temps, la tavelure du pêcher est plus sévère la première année que les arbres portent des fruits (souvent la 3e saison de croissance). C’est le résultat d’un grand nombre de lésions sur les tiges qui se développent pendant les premières deux saisons.  

On doit éviter de planter les arbres en terres basses ou avec un mauvais drainage.

Les arbres doivent être adéquatement taillés afin de faciliter la circulation d'air et de favoriser l'assèchement rapide des fruits, des branches et des feuilles.

Dans le cas des pêches, les pulvérisations doivent débuter environ au stade de l’éclatement des collerettes. Les pulvérisations sur les nectarines et les abricots devraient commencer autour de la chute des pétales. Les pulvérisations subséquentes devraient être effectuées à des intervalles de 10 à 14 jours jusqu'à environ un mois avant la récolte.

Lutte contre la tavelure du pêcher à l’aide de fongicides - Les fongicides sont utilisés pour lutter contre la tavelure du pêcher dans la plupart des vergers commerciaux. Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières -

Chapitre 2 - Pêches ou le calendrier pêche seulement  : recommandations contre la tavelure du pêcher aux stades éclatement et chute des collerettes et pulvérisation dirigée contre la deuxième génération de la tordeuse orientale du pêcher.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);