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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

TACHE BACTÉRIENNE

La tache bactérienne sur les cerises La tache bactérienne sur une feuille d'un pêcher La tache bactérienne sur une pêche La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes La tache bactérienne sur les prunes
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Débutant

Ce ravageur attaque:
 

Nom scientifique
Xanthomonas arboricola pv. pruni

Identification
Feuilles :

  • Initialement les taches grisâtres imbibées d’eau se développent pour former des taches brunes, noires ou violettes de forme angulaire le long de la nervure médiane, au bout des feuilles et aux pourtours.
  • Les taches s’assèchent et tombent, laissant des « trous de balle » irréguliers et encore de forme angulaire, donnant une apparence déchiquetée.
  • Les feuilles avec aussi peu que deux ou trois lésions jaunissent et tombent prématurément pendant juillet et août.

Fruits :

  • De petites taches (1 à 2 mm) en forme de cercle, déprimées, havane qui peuvent devenir brun foncé, comme des trous d’épingle.
  • Peuvent s'étendre en lésions plus grandes, formant des criblures à la surface.
  • Les fruits infectés tôt en saison (jusqu’à quatre semaines après le stade du calice) développent des taches profondes d'apparence peu esthétique et peuvent montrer du gommage.
  • Comme les zones infectées ne peuvent s'étendre avec la taille du fruit, les taches se craquèlent à mesure que le fruit mûrit. Les criblures ou les craquelures à la surface du fruit s'étendent dans la chair et créent de grandes dépressions brunes ou noires à la surface du fruit.
  • Les lésions qui sont apparues pendant la période précédant la récolte sont d'ordinaire superficielles et donnent au fruit une apparence marbrée; cependant, ces lésions peu profondes peuvent se fondre, causant des craquelures de la peau et une infection subséquente par la pourriture brune.
  • Les fruits endommagés ne conviennent pas pour la transformation parce que les taches s’enfoncent dans la chair et ne sont pas faciles à enlever par épluchage.   
  • Les symptômes de la tache bactérienne sont généralement plus graves dans la prune que sur les autres fruits à noyau avec des lésions déprimées imbibées d'eau, se transformant en lésions nécrotiques gommeuses brunes ou noires de 1 cm de diamètre à mi saison.

Rameaux :

peach Dans les pêchers et les nectariniers, deux types différents de chancres endommagent les petits rameaux. Ces chancres diffèrent des gros chancres pérennes dus aux champignons.

Les « chancres de printemps » se développent sur les jeunes rameaux produits l'été précédent. Le chancre de printemps se manifeste d'abord sous la forme de blessures légèrement foncées imbibées d'eau à l'apparition des premières feuilles. Si ces chancres encerclent le rameau, ce dernier peut mourir. Quand le temps est pluvieux, la surface du chancre est d'apparence noire et imbibée d'eau. À mesure que la saison avance, les tissus recouvrant ces lésions se fissurent et des bactéries sont libérées. Ces bactéries sont propagées par le vent ou les éclaboussures de pluie et provoquent de nouvelles infections. Avec le temps, les chancres de printemps guérissent et deviennent inactifs. 

Les « chancres d'été » se manifestent sur les rameaux verts de la saison en cours. Ils surviennent en général plus tard en été quand les taches foliaires sont visibles. Au début, ce sont des taches pourpre foncé imbibées d'eau. Avec le temps elles s'étendent et deviennent brunes ou pourpres, presque noires, de forme ronde ou elliptique avec les rebords imbibés d'eau.

plumapricot Sur certaines variétés de prunes et d'abricots, les chancres peuvent survivre sur des rameaux qui ont deux ou trois ans, s’agrandir lentement et s’enfoncer encore plus profondément. Il en résulte de profonds chancres qui déforment les petites branches prenant alors une apparence noueuse. Quelques-unes de ces branches meurent ou elles peuvent casser à cause du poids des fruits.

Souvent confondue avec
La maladie X – aucun suintement bactérien;  les feuilles infectées présentent des taches irrégulières jaunâtres qui virent au rouge pourpre et leurs extrémités s'enroulent vers le haut; présence simultanée de branches saines et de branches symptomatiques sur le même arbre 

La tavelure de pêche – aucun symptôme de criblure sur les feuilles; les lésions sur les fruits ont une apparence veloutée de couleur vert olive

La carence en azote - les symptômes sont plus visibles le long de la nervure médiane et des feuilles entières peuvent rougir. Les tissus de la feuille autour des criblures causées par une carence en azote seront plus rouges que dans le cas de la tache bactérienne.  Aucun symptôme sur les fruits.

La blessure due à la pulvérisation de captan - cette blessure est plus circulaire et se manifeste surtout sur les jeunes feuilles, dont plusieurs peuvent être endommagées d’un seul côté de la nervure médiane

Les dommages dues aux oiseaux – aucune lésion liégeuse sur la peau

Chancre cytosporéen (Cytospora) – organes de fructification noirs à la surface de l’écorce ou sous le tissu cortical

Période d’activité
Les fruits sont vraiment sensibles à l’infection du stade d’éclatement des collerettes jusqu’au stade de durcissement du noyau mais de nouvelles infections peuvent se produire jusqu’à la récolte.

Les infections sur les feuilles se produisent jusqu’à l’apparition des bourgeons terminaux.  

Notes de surveillance
Quant aux variétés sensibles, commencer la surveillance au stade de l’éclatement des collerettes et continuer chaque semaine jusqu’à la fin de la saison en examinant 50 fruits pour de petites lésions, et 25 des feuilles les plus âgées sur chaque arbre échantillonné. Tenir les feuilles à la lumière et rechercher des lésions angulaires, détrempées sur le limbe foliaire. Ces lésions ont tendance à se retrouver le long de la nervure médiane et au bout des feuilles, et seront visibles 24 heures après l’infection, qui survient après une pluie ou une forte rosée. Dans les trois jours, ces lésions seront visibles à la lumière réfléchie et les feuilles commerceront à démontrer les symptômes de criblures.

Seuil d’intervention
Aucun seuil établi.

Avancé

Ce ravageur attaque:
 

Nom scientifique
Xanthomonas arboricola pv. pruni

Identification
Feuilles :

  • Initialement les taches grisâtres imbibées d’eau se développent pour former des taches brunes, noires ou violettes de forme angulaire le long de la nervure médiane, au bout des feuilles et aux pourtours.
  • Les taches s’assèchent et tombent, laissant des « trous de balle » irréguliers et encore de forme angulaire, donnant une apparence déchiquetée.
  • Les feuilles avec aussi peu que deux ou trois lésions jaunissent et tombent prématurément pendant juillet et août.

Fruits :

  • De petites taches (1 à 2 mm) en forme de cercle, déprimées, havane qui peuvent devenir brun foncé, comme des trous d’épingle.
  • Peuvent s'étendre en lésions plus grandes, formant des criblures à la surface.
  • Les fruits infectés tôt en saison (jusqu’à quatre semaines après le stade du calice) développent des taches profondes d'apparence peu esthétique et peuvent montrer du gommage.
  • Comme les zones infectées ne peuvent s'étendre avec la taille du fruit, les taches se craquèlent à mesure que le fruit mûrit. Les criblures ou les craquelures à la surface du fruit s'étendent dans la chair et créent de grandes dépressions brunes ou noires à la surface du fruit.
  • Les lésions qui sont apparues pendant la période précédant la récolte sont d'ordinaire superficielles et donnent au fruit une apparence marbrée; cependant, ces lésions peu profondes peuvent se fondre, causant des craquelures de la peau et une infection subséquente par la pourriture brune.
  • Les fruits endommagés ne conviennent pas pour la transformation parce que les taches s’enfoncent dans la chair et ne sont pas faciles à enlever par épluchage.   
  • Les symptômes de la tache bactérienne sont généralement plus graves dans la prune que sur les autres fruits à noyau avec des lésions déprimées imbibées d'eau, se transformant en lésions nécrotiques gommeuses brunes ou noires de 1 cm de diamètre à mi saison.

Rameaux :

peach Dans les pêchers et les nectariniers, deux types différents de chancres endommagent les petits rameaux. Ces chancres diffèrent des gros chancres pérennes dus aux champignons.

Les « chancres de printemps » se développent sur les jeunes rameaux produits l'été précédent. Le chancre de printemps se manifeste d'abord sous la forme de blessures légèrement foncées imbibées d'eau à l'apparition des premières feuilles. Si ces chancres encerclent le rameau, ce dernier peut mourir. Quand le temps est pluvieux, la surface du chancre est d'apparence noire et imbibée d'eau. À mesure que la saison avance, les tissus recouvrant ces lésions se fissurent et des bactéries sont libérées. Ces bactéries sont propagées par le vent ou les éclaboussures de pluie et provoquent de nouvelles infections. Avec le temps, les chancres de printemps guérissent et deviennent inactifs. 

Les « chancres d'été » se manifestent sur les rameaux verts de la saison en cours. Ils surviennent en général plus tard en été quand les taches foliaires sont visibles. Au début, ce sont des taches pourpre foncé imbibées d'eau. Avec le temps elles s'étendent et deviennent brunes ou pourpres, presque noires, de forme ronde ou elliptique avec les rebords imbibés d'eau.

plumapricot Sur certaines variétés de prunes et d'abricots, les chancres peuvent survivre sur des rameaux qui ont deux ou trois ans, s’agrandir lentement et s’enfoncer encore plus profondément. Il en résulte de profonds chancres qui déforment les petites branches prenant alors une apparence noueuse. Quelques-unes de ces branches meurent ou elles peuvent casser à cause du poids des fruits.

Souvent confondue avec
La maladie X – aucun suintement bactérien;  les feuilles infectées présentent des taches irrégulières jaunâtres qui virent au rouge pourpre et leurs extrémités s'enroulent vers le haut; présence simultanée de branches saines et de branches symptomatiques sur le même arbre 

La tavelure de pêche – aucun symptôme de criblure sur les feuilles; les lésions sur les fruits ont une apparence veloutée de couleur vert olive

La carence en azote - les symptômes sont plus visibles le long de la nervure médiane et des feuilles entières peuvent rougir. Les tissus de la feuille autour des criblures causées par une carence en azote seront plus rouges que dans le cas de la tache bactérienne.  Aucun symptôme sur les fruits.

La blessure due à la pulvérisation de captan - cette blessure est plus circulaire et se manifeste surtout sur les jeunes feuilles, dont plusieurs peuvent être endommagées d’un seul côté de la nervure médiane

Les dommages dues aux oiseaux – aucune lésion liégeuse sur la peau

Chancre cytosporéen (Cytospora) – organes de fructification noirs à la surface de l’écorce ou sous le tissu cortical

Biologie
En Ontario les bactéries responsables de la tache bactérienne hivernent sur les bourgeons, dans les régions protégées sur les tissus ligneux à la surface de l’arbre (p. ex. fissures dans l’écorce), et dans les cicatrices des feuilles qui ont été infectées la saison précédente. Les infections dans les cicatrices sur les feuilles se développent généralement en chancres de printemps.

À la fin de l’hiver au fur et à mesure que le temps se réchauffe, les bourgeons des feuilles et des fleurs gonflent, les nouveaux tissus apparaissent et les bactéries commencent à se multiplier. Les bactéries s’échappent des chancres sous la forme d’exsudat qui s’égoutte, d’éclaboussures de pluie ou elles sont soufflées par le vent vers les jeunes feuilles nouvellement déployées. Ces bactéries peuvent aussi infecter les végétaux par des ouvertures naturelles ou des blessures. Un taux d’humidité élevé favorise les infections des feuilles et des fruits.

Les feuilles de pêchers et de nectariniers montrent fréquemment plus de taches le long de la nervure médiane et près du bout de la feuille, parce que les bactéries sont en suspension dans les gouttelettes d'eau qui s’écoulent le long des feuilles et ces régions de la feuille sèchent plus lentement.

Les infections sévères se produisent plus fréquemment quand il y a des périodes de pluies fréquentes ou même de fortes rosées et si l’humidité est élevée de la fin de la floraison jusqu’au durcissement du noyau. La tache bactérienne est plus grave dans les régions où les pêchers sont cultivés dans des sols légers et sablonneux, plutôt que des sols plus lourds. Le vent et le sable soufflé par le vent peuvent augmenter la gravité des dégâts de la tache bactérienne en créant des lésions qui seront infectées par les bactéries.

Période d’activité
Les fruits sont vraiment sensibles à l’infection du stade d’éclatement des collerettes jusqu’au stade de durcissement du noyau mais de nouvelles infections peuvent se produire jusqu’à la récolte.

Les infections sur les feuilles se produisent jusqu’à l’apparition des bourgeons terminaux.  

Notes de surveillance
Quant aux variétés sensibles, commencer la surveillance au stade de l’éclatement des collerettes et continuer chaque semaine jusqu’à la fin de la saison en examinant 50 fruits pour de petites lésions, et 25 des feuilles les plus âgées sur chaque arbre échantillonné. Tenir les feuilles à la lumière et rechercher des lésions angulaires, détrempées sur le limbe foliaire. Ces lésions ont tendance à se retrouver le long de la nervure médiane et au bout des feuilles, et seront visibles 24 heures après l’infection, qui survient après une pluie ou une forte rosée. Dans les trois jours, ces lésions seront visibles à la lumière réfléchie et les feuilles commerceront à démontrer les symptômes de criblures.

Seuil d’intervention
Aucun seuil établi.

Moyens de lutte
Utiliser les cultivars résistants ou tolérants de pêches quand c’est possible. Les pêches Babygold 5 et Springcrest sont surtout sensibles à la tache bactérienne donc ces cultivars devront être évités. La résistance dans les pruniers, les nectariniers et les abricotiers n’est pas répandue, cependant plusieurs nouveaux cultivars d’abricots sont moins sensibles. Voir la fiche d’information sur les cultivars d’abricots.

Éviter de planter des fruits à noyau dans les sols sableux. 

Planter les arbres qui sont exempts de chancres.

Veuillez maintenir la fertilisation adéquate pour éviter la croissance excessive de feuilles ou le stress dû aux éléments nutritifs rendant les arbres plus sensibles.

Élaguer afin d’augmenter la pénétration des pulvérisations et un séchage plus rapide dans le verger.

L’élagage des chancres visibles n’est pas utile pour lutter contre cette maladie.

Éviter l’aspersion sur frondaison qui mouille les feuilles dans les vergers qui ont des antécédents de tache bactérienne.

Effectuer des analyses de sol pour évaluer les populations de nématodes avant la plantation. Des populations élevées de nématodes annelés ont aussi été associées à une augmentation de la tache bactérienne, qui peut être en relation au stress causé par ce nématode.

Aucun pesticide n'est homologué pour lutter contre la tache bactérienne. Toutefois, des applications dans le stade de dormance contre la cloque du pêcher peuvent avoir une certaine efficacité contre les bactéries responsables.

Quelques unes des informations y inclues se sont trouvées ici (seulement disponible en anglais);

http://www.ent.uga.edu/peach/peachhbk/bacterial/bacterialspot.pdf

http://agsci.psu.edu/fphg/stone/diseases/bacterial-spot