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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Altise du maïs

Dommages causés par les altises du maïs Altise du maïs Altises du maïs Piège collant pour le dépistage des altise du maïs Cliquer pour agrandir.

Débutant

Nom scientifique 
Chaetochnema pulicaria

Identification

  • Des petits insectes noirs (2 mm, 1/12 po).
  • Leurs attaques se traduisent par de fines et longues lésions en forme de griffures sur les feuilles.
  • Elles transmettent la bactérie du flétrissement de Stewart.
  • Les dégâts de nutrition n’entraînent pas par eux-mêmes de pertes de rendement.

Souvent confondue avec
Les dommages causés par les limaces
Le collembole nivicole

Période d’activité
Les altises hivernent dans les 5 cm (2 po) supérieurs du sol ou des couches de résidus. Elles sortent de leur lieu d’hivernation quand les températures atteignent 18°C (64°F). La première période de grande activité correspond à la fin du mois de juin. Les hivers doux favorisent la survie des altises et augmentent de ce fait le risque de transmission du flétrissement de Stewart.

Notes de surveillance
Il est difficile de dépister les altises du maïs d’en évaluer les populations, car elles sont très mobiles. En parcourant les champs, surveiller attentivement les coléoptères sauteurs ou les signes de déprédations. Examiner au moins 10 plants à chacun des 10 points de surveillance dans le champ. Prendre note des zones atteintes et du degré approximatif d’infestation. Surveiller de près les variétés sensibles, surtout entre la levée et le stade de la 5e feuille.

Seuils d’interventionIl peut être nécessaire de faire une pulvérisation foliaire sur les cultivars sensibles si plus de 10% des plants présentent des dégâts importants ou si l’on trouve plus de 2 altises par plant.

Avancé

Nom scientifique 
Chaetochnema pulicaria

Identification
L’altise du maïs est un minuscule coléoptère (2 mm, 1/12 po), noir et brillant, qui se déplace très rapidement lorsqu’il est dérangé. L’altise est le principal vecteur de la maladie bactérienne appelée le flétrissement de Stewart.

Les dommages causés par les altises adultes aux plants de maïs prennent la forme de petits trous circulaires ou d’écorchures effilées sur les feuilles. Les déprédations provoquent rarement des pertes économiques, mais le flétrissement de Stewart peut cependant être grave chez le maïs sucré. Certaines variétés seulement sont sensibles au flétrissement de Stewart.

Souvent confondue avec
Les dommages causés par les limaces
Les trainées laissées par les limaces sont plus larges (3 à 4 mm, 1/8 à 1/6 po) que les écorchures causées par les altises. Les limaces laissent souvent une trainée visqueuse sur les feuilles et, lorsque les dommages sont abondants, les feuilles sont complètement déchiquetées.

Le collembole nivicole
Les collemboles n’ont pas les bourgeons alaires rigides ni les pattes postérieures élargies des altises. Ils ont par contre des appendices fourchus (ou furcula) à l’extrémité de l’abdomen, qu’ils utilisent pour faire des sauts.

Biologie
Les altises hivernent dans les 5 cm (2 po) supérieurs du sol ou des couches de résidus. Elles sortent de leur lieu d’hivernation quand les températures atteignent 18 °C (64 °F). Une fois fécondées, les femelles pondent leurs œufs dans le sol à proximité de la base des plants de maïs. Les larves éclosent dans les 6 jours qui suivent, puis se nourrissent et entrent en pupaison avant que les adultes émergent du sol. Trois ou quatre générations se chevauchent par année.

Les hivers doux favorisent la survie des altises et augmentent de ce fait le risque de transmission du flétrissement de Stewart.

Période d’activité
Le premier pic d'activité survient à la fin juin. On peut trouver des adultes de la première génération dans les champs de maïs, de mai jusqu’à la fin juillet. Les risques de transmission du flétrissement de Stewart sont plus élevés du stade plantule jusqu’au stade du demi-verticille

On peut constater la présence d’altises adultes de la deuxième génération sur des plants de maïs à maturité, de la mi-août jusqu’au premier gel alors qu’elles se préparent à hiverner.

Notes de surveillance
Il est difficile de dépister les altises du maïs d’en évaluer les populations, car elles sont très mobiles. En parcourant les champs, surveiller attentivement les coléoptères sauteurs ou les signes de déprédations. Examiner au moins 10 plants à chacun des 10 points de surveillance dans le champ. Prendre note des zones atteintes et du degré approximatif d’infestation. Surveiller de près les variétés sensibles, surtout entre la levée et le stade de la 5e feuille.

Seuils d’intervention
Il peut être nécessaire de faire une pulvérisation foliaire sur les cultivars sensibles si plus de 10 % des plants présentent des dégâts importants ou si l’on trouve plus de 2 altises par plant.

Moyens de lutte

  • Les traitements insecticides des semences et l’emploi de cultivars tolérants sont les méthodes de lutte les plus efficaces contre les altises.
  • La sensibilité à la flétrissure de Stewart varie beaucoup d’un cultivar à l’autre. De nombreux hybrides hâtifs y sont particulièrement vulnérables.
  • Les insecticides foliaires utilisés contre les vers-gris contribuent probablement aussi à réduire les populations d’altises adultes.
  • L’altise étant très mobile, il est très difficile de la combattre avec des insecticides foliaires.