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Débutant

Nom scientifique 
Erwinia stewartii

Identification

• Les plantes infectées avant le stade 5 feuilles s’étoilent, fanent et meurent.
  
• Les infections qui se déclarent après ce stade font apparaître sur les feuilles des stries vert pâle ou jaunes parallèles aux nervures.
  
• Lorsqu’on sectionne le bas d’un pied de maïs infecté par le flétrissement de Stewart, on peut voir des tissus mous et bruns à l’intérieur de la tige.

Cette maladie est transmise par l’altise du maïs- un petit insecte noir 2 mm (1/12 po) de long.

Souvent confondu avec
Des carences en magnésium
L’helminthosporiose du Nord du maïs
Le dépérissement au stade 3 feuilles

Période d’activité
Les attaques les plus dommageables sont celles qui frappent les cultivars sensibles qui n’ont pas encore atteint le stade 7 feuilles. Les pertes peuvent dans ce cas aller de 40% à 100%.

Le risque relatif d’éclosion de flétrissement de Stewart est évalué en fonction des températures hivernales. On établit un indice de températures hivernales en additionnant les températures moyennes mensuelles en décembre, janvier et février. Ce modèle prévisionnel est utile, mais il ne permet cependant pas de tenir compte de paramètres comme la couverture neigeuse et la température du sol.

 

Indice des températures hivernales	Risque de flétrissement de Stewart hâtif
Sous 27 °C (80 °F)	Très faible
Entre 27 et 29,5 °C (80 et 85 °F)	Faible à modéré
Entre 29,5 et 32 °C (85 et 90 °F)	Modéré à élevé
Au-dessus de 32 °C (90 °F)	Élevé

Notes de surveillance
Examiner 10 plants à 10 endroits différents. En parcourant le champ, vérifier la présence de plants flétris et d'altises du maïs

Seuils d’intervention

Variété	Nombre d’altises par 100 plants	Plants avec signes de déprédations
Variétés sensibles	6	10 -25%
Variétés résistantes	2

Avancé

Nom scientifique 
Erwinia stewartii

Identification
Le flétrissement de Stewart comporte deux phases distinctes. Les plants infectés avant le stade de la 5e feuille deviennent rabougris, flétrissent et meurent. La tige sectionnée d’un plant infecté laisse voir un point végétatif brun et spongieux. On peut constater la présence de filaments gluants lorsque les deux parties sectionnées sont pressées l’une contre l’autre puis retirées.

Les infections qui surviennent tardivement provoquent l’apparition de stries vert pâle à jaunes, parallèles aux nervures. Ces stries peuvent brunir sur la longueur de la feuille en gardant un pourtour vert pâle sinueux ou irrégulier. Les infections tardives n’endommagent pas nécessairement les tissus foliaires et ne causent pas toujours de réduction de rendement.

Souvent confondu avec
Des carences en magnésium
Les rayures causées par les carences en magnésium se présentent souvent sur toute la longueur des feuilles avec des pourtours précis. Les lésions attribuables au flétrissement de Stewart ont des pourtours irréguliers et sinueux. Le point végétatif des plants infectés par le flétrissement de Stewart est brun et spongieux à l’intérieur.

L’helminthosporiose du Nord du maïs
Les lésions causées par l’helminthosporiose du Nord sont plus larges que celles du flétrissement. Elles présentent aussi des pourtours précis alors que les pourtours des lésions dues au flétrissement sont irréguliers et sinueux.

Le dépérissement au stade 3 feuilles
Les plants atteints par le dépérissement au stade 3 feuilles flétrissent souvent du bas vers le haut. Leur système racinaire est également abîmé et le mésocotyle montre des signes de pourriture. Les plants atteints flétrissent souvent à partir du haut vers le bas.

Biologie
Le flétrissement de Stewart se transmet par l’altise du maïs. La bactérie hiverne dans l’appareil digestif de l’altise adulte laquelle se cache dans des endroits protégés durant l’hiver. Les hivers doux peuvent contribuer à accroître les populations.

Les altises adultes qui hivernent se nourrissent de plants de maïs du stade plantule à celui du verticille. Lorsque les bactéries sont introduites dans les feuilles, elles colonisent le tissu vasculaire du plant, empêchant ainsi la circulation de l’eau et des éléments nutritifs à l’intérieur des feuilles. Étant donné que les nouvelles pousses sont atteintes, le flétrissement et la mort du plant surviennent souvent de haut en bas.

Période d’activité
Les attaques les plus dommageables sont celles qui frappent les cultivars sensibles qui n’ont pas encore atteint le stade 7 feuilles. Les pertes peuvent dans ce cas aller de 40 % à 100 %.

Le risque relatif d’éclosion de flétrissement de Stewart est évalué en fonction des températures hivernales. On établit un indice de températures hivernales en additionnant les températures moyennes mensuelles en décembre, janvier et février. Ce modèle prévisionnel est utile, mais il ne permet cependant pas de tenir compte de paramètres comme la couverture neigeuse et la température du sol.

 

Indice des températures hivernales	Risque de flétrissement de Stewart hâtif
Sous 27 °C (80 °F)	Très faible
Entre 27 et 29,5 °C (80 et 85 °F)	Faible à modéré
Entre 29,5 et 32 °C (85 et 90 °F)	Modéré à élevé
Au-dessus de 32 °C (90 °F)	Élevé

Notes de surveillance
Commencer le dépistage dès la levée jusqu’au stade 4 feuilles. Examiner 10 plants à 10 endroits différents. En parcourant le champ, vérifier la présence de plants flétris et d'altises du maïs. Examiner le système racinaire et le point végétatif des plants qui présentent des symptômes. Prendre note de l’endroit où se trouvent les plants atteints et de leur nombre.

Seuils d’intervention

Variété	Nombre d’altises par 100 plants	Plants avec signes de déprédations
Variétés sensibles	6	10 -25%
Variétés résistantes	2

Moyens de lutte

• Les hivers doux favorisent la survie de l’altise et augmentent les risques de maladie la saison suivante.
  Il n’existe aucun moyen de lutter contre le flétrissement de Stewart, mais plusieurs cultivars de maïs sucré y sont très résistants.
  
• La lutte contre l’altise du maïs peut limiter la dissémination de la bactérie responsable de la maladie.
  
• Utiliser des semences traitées avec des insecticides dirigés contre l’altise du maïs dans le cas des variétés sensibles ou modérément sensibles.