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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

TÉtranyques À deux points

Dommages foliaires causé par le tétranyque à deux points Nymphe et oeuf du tétranyque é deux points Bronzage du feuillage causés par les tétranyque à deux points Adultes, nymphes et oeufs du tétranyque à deux points Dommages foliaires causes par le tétranyque à deux points
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Débutant

Nom scientifique
Tetranychus urticae

Identification

  • Utiliser une loupe grossissant 10- 14 fois pour observer ces tétranyques.
  • Les adultes qui hivernent sont de couleur orangée.
  • Les autres tétranyques adultes mesurent 0,3- 0,5 mm (1/100- 1/50 po), sont jaune verdâtre et possèdent deux taches sombres sur le dos.
  • Les nymphes sont semblables aux adultes, mais plus petites.
  • Les œufs sont translucides et de forme globulaire.
  • Tous les stades infestent surtout la face inférieure des feuilles.
  • Les dommages se manifestent sous forme de mouchetures ou de ponctuations visibles sur la face supérieure des feuilles.
  • Si les populations de tétranyques sont très élevées, les feuilles attaquées prennent une teinte bronzée, et les fruits et les sépales peuvent aussi se couvrir de taches bronzées.
  • On peut distinguer la présence d’une toile sur le revers des feuilles.

Souvent confondus avec
Les thrips
Le tarsonème du fraisier

Période d’activité
Les adultes qui ont hiverné peuvent se retrouver, au printemps, sur les plus vieilles feuilles qui ont persisté durant l’hiver au ras du sol. Ils pondent leurs œufs sur ces feuilles et les populations peuvent alors sembler très élevées. À mesure que les nouvelles pousses se développent et que les œufs éclosent, les tétranyques se dispersent vers les nouvelles pousses. Les populations peuvent atteindre des niveaux nuisibles après la floraison et jusqu’avant la récolte, dans le cas des variétés cueillies en juin.

Notes de surveillance
Trouver d'abord les endroits où se trouvent les tétranyques dans la fraisière. Vérifier la présence de mouchetures et de pointillés sur les feuilles inférieures plus anciennes. Parcourir périodiquement le champ en zigzag et ramasser une feuille plus ou moins récente et en examiner le revers à la loupe pour y détecter les tétranyques.

Une fois que l’endroit où les tétranyques causent le plus de problèmes a été trouvé, prélever un échantillon de 60 folioles (une division du limbe d'une feuille trifoliée) sur 40 à 60 plants de la variété en question, pris au hasard. Prélever des folioles de feuilles pleinement déployées, qui ne sont pas les plus vieilles, et examiner chacune des folioles. Prendre note des différents stades observés, soit les œufs, les nymphes ou les adultes.

On peut estimer les populations de tétranyques de deux manières :

  1. À l’aide d’un microscope binoculaire, compter le nombre de tétranyques sur chaque foliole. Évaluer leur nombre moyen par feuille.
  2. À l’aide d’une loupe, prendre note du nombre de folioles où se trouvent un ou plusieurs tétranyques :
    1. lorsque 25 % (15/60) des folioles sont infestées, on estime que la population de tétranyques est de 5 par foliole ;
    2. lorsque 50 % (30/60) des folioles sont infestées, on estime que la population de tétranyques est de 20 par foliole .

La situation devient problématique selon la température, l’abondance des ennemis naturels, les pratiques culturales et la période à laquelle les insecticides contre d’autres ravageurs ont été utilisés. Certaines variétés de fraises sont très sensibles aux tétranyques. Examiner les différentes variétés séparément au moment du dépistage.

Seuils d’intervention
Plusieurs seuils d’intervention ont été suggérés pour lutter contre les tétranyques dans les fraiseraies; ces seuils varient de 5 à 20 tétranyques par foliole. Gardes ses seuils à l’esprit et pulvériser des acaricides si des dommages sont évidents et que les populations gonflent de semaine en semaine. Utiliser le seuil d’intervention le plus bas avant la récolte ou sur les plants qui sont soumis à d’autres stress. Utiliser le seuil d’intervention supérieur après la récolte ou sur les plants exempts de fruits.

Avancé

Nom scientifique
Tetranychus urticae

Les tétranyques à deux points sont des insectes qui s’attaquent aux fraisiers de manière sporadique. Il ne se produit pas d’éclosions néfastes chaque année ni à chaque exploitation. Les dépisteurs doivent cependant surveiller attentivement ce ravageur, surtout de la floraison à la récolte, car les éclosions de tétranyques sont imprévisibles.

Identification
Utiliser une loupe grossissant 10 à 14 fois pour observer ces tétranyques. Les adultes qui hivernent sont de couleur orangée. Les autres tétranyques adultes mesurent 0,3 à 0,5 mm (1/100 – 1/50 po), sont jaune verdâtre et possèdent deux taches sombres sur le dos. Les nymphes sont semblables aux adultes, mais plus petites. Les œufs sont translucides et de forme globulaire. Tous les stades infestent surtout la face inférieure des feuilles.

Les tétranyques se nourrissent de la sève des plants et causent des mouchetures ou des ponctuations blanches visibles sur la face supérieure des feuilles. Les feuilles prennent un reflet cuivré. Lorsque les populations sont élevées, la face inférieure des feuilles est entourée d’une toile. Les tétranyques présents en grand nombre lorsque le fruit est encore vert peuvent provoquer le bronzage des fruits et des sépales.

Souvent confondus avec
Les thrips
Le tarsonème du fraisier
(Les deux peuvent causer le bronzage des feuilles.)

Biologie
La femelle du tétranyque à deux points hiverne dans les résidus de culture qui jonchent le sol. Au printemps, elle migre vers les nouvelles pousses et se nourrit des feuilles au ras du sol. On compte de nombreuses générations de tétranyques par années. Œufs, nymphes et adultes sont souvent présents en même temps. Au fur et à mesure que les populations s’accroissent et que les feuilles vieillissent et deviennent endommagées, les tétranyques se déplacent vers le haut des plants à la recherche de tissus plus jeunes et plus succulents. La durée d’un cycle biologique complet de l’œuf à l’adulte va de 5 jours à 24 °C (75 °F) à 3 semaines à 12 °C (54 °F).

Période d’activité
Les adultes qui ont hiverné peuvent se retrouver, au printemps, sur les plus vieilles feuilles qui ont persisté durant l’hiver au ras du sol. Ils pondent leurs œufs sur ces feuilles et les populations peuvent alors sembler très élevées. À mesure que les nouvelles pousses se développent et que les œufs éclosent, les tétranyques se dispersent vers les nouvelles pousses. Les populations peuvent atteindre des niveaux nuisibles après la floraison et jusqu’avant la récolte, dans le cas des variétés cueillies en juin.

Notes de surveillance
Trouver d'abord les endroits où se trouvent les tétranyques dans la fraisière. Vérifier la présence de mouchetures et de pointillés sur les feuilles inférieures plus anciennes. Parcourir périodiquement le champ en zigzag et ramasser une feuille plus ou moins récente et en examiner le revers à la loupe pour y détecter les tétranyques.

Une fois que l’endroit où les tétranyques causent le plus de problèmes a été trouvé, prélever un échantillon de 60 folioles (une division du limbe d'une feuille trifoliée) sur 40 à 60 plants de la variété en question, pris au hasard. Prélever des folioles de feuilles pleinement déployées, qui ne sont pas les plus vieilles, et examiner chacune des folioles. Prendre note des différents stades observés, soit les œufs, les nymphes ou les adultes.

On peut estimer les populations de tétranyques de deux manières :

  1. À l’aide d’un microscope binoculaire, compter le nombre de tétranyques sur chaque foliole. Évaluer leur nombre moyen par feuille.
  2. À l’aide d’une loupe, prendre note du nombre de folioles où se trouvent un ou plusieurs tétranyques :
    1. lorsque 25 % (15/60) des folioles sont infestées, on estime que la population de tétranyques est de 5 par feuille;
    2. lorsque 50 % (30/60) des folioles sont infestées, on estime que la population de tétranyques est de 20 par feuille.

La situation devient problématique selon la température, l’abondance des ennemis naturels, les pratiques culturales et la période à laquelle les insecticides contre d’autres ravageurs ont été utilisés. Certaines variétés de fraises sont très sensibles aux tétranyques. Examiner les différentes variétés séparément au moment du dépistage.

La période d’intervention contre les tétranyques se termine une semaine à dix jours avant la récolte (en raison des restrictions imposées actuellement sur les acaricides homologués). Les dépisteurs doivent s’assurer de fournir aux producteurs les informations détaillées à ce sujet, deux à trois semaines avant la récolte, de manière à ce que les traitements puissent être effectués au besoin.

Seuils d’intervention
Plusieurs seuils d’intervention ont été suggérés pour lutter contre les tétranyques dans les fraiseraies; ces seuils varient de 5 à 20 tétranyques par foliole. Garder ces seuils à l’esprit et pulvériser des acaricides si des dommages sont évidents et que les populations gonflent de semaine en semaine.

Utiliser le seuil d’intervention le plus bas avant la récolte ou sur les plants qui sont soumis à d’autres stress. Utiliser le seuil d’intervention supérieur après la récolte ou sur les plants exempts de fruits.

Moyens de lutte

  • Facteurs qui ont un effet sur les populations de tétranyques :
    • Le cultivar : certaines variétés sont plus vulnérables aux tétranyques que d'autres. La Sparkle et la Jewel sont reconnues comme étant très sensibles. Exemples de variétés qui ont connu des problèmes de tétranyques dans le passé : Annapolis, Mesabi et la variété à jours neutres Seascape.
    • Les éléments nutritifs : les tissus végétaux riches en azote favorisent la présence de tétranyques.
    • Pratique culturale : l’irrigation peut avoir un effet sur les populations de tétranyques. Les plants victimes de sécheresse sont plus vulnérables et favorisent la prolifération des tétranyques. Les pratiques culturales telles que la rénovation sont bénéfiques. La taille des feuilles des fraisiers après la récolte contribue à réduire les populations de tétranyques.
    • L’utilisation des pesticides : certains pesticides sont néfastes pour les insectes et les acariens prédateurs naturellement présents dans l’environnement.
    • La végétation environnante : des éclosions importantes de tétranyques dans des champs voisins de haricots ou des vergers peuvent se propager aux fraisières.
    • La température : le temps chaud et sec est propice aux tétranyques.
  • Plusieurs types d’acaricides peuvent être utilisés dans les fraisiers. La période du traitement dépend de l’acaricide et du stade de croissance des plants. Les acaricides sont plus efficaces lorsqu’ils sont appliqués par temps doux, car dans ces conditions, les acariens sont plus actifs et leurs œufs éclosent plus rapidement. Par temps frais, les acariens ne se nourrissent pas beaucoup et ne se déplacent pas autant; il est donc moins probable qu’ils ingèrent des résidus d’acaricide.
  • Les traitements d’acaricides de contact effectués au début du printemps ne sont pas toujours aussi efficaces, car les plants de fraisiers croissent rapidement à cette période et il ne reste pas suffisamment de pesticide sur les feuilles qui se déploient après le traitement. Il est préférable d’utiliser des acaricides systémiques au début du printemps.
  • Les acaricides ne devraient pas être utilisés avant que les tétranyques se déplacent des plus vieilles feuilles ayant persisté durant l’hiver vers les nouvelles pousses.
  • Il est important de pulvériser le produit sur tout le feuillage pour que le traitement soit efficace, surtout sur le revers des feuilles. La plupart des acaricides homologués actuellement ne sont pas systémiques; les acariens doivent donc entrer en contact avec les résidus de pesticide. Il est important de bien recouvrir tout le feuillage en présence d’une bonne circulation d’air pour que le traitement soit efficace. Se rappeler que les tétranyques se tiennent sur le revers des feuilles. Des buses à jet dirigé peuvent être utilisées entre les rangées pour orienter le jet vers le haut.
  • Les tétranyques prolifèrent lorsqu’ils se nourrissent de tissu végétal succulent riche en azote. Éviter l’apport excessif d’azote sur les fraisiers, surtout avant la récolte.
  • Plusieurs types d’insectes ou d'acariens prédateurs existent à l’état naturel dans les fraisières et se nourrissent de tétranyques à deux points.
  • On peut se procurer des acariens prédateurs auprès de plusieurs fournisseurs. Ces acariens doivent être introduits avant que les populations de tétranyques ne deviennent trop élevées, mais après les traitements d’insecticides contre la punaise terne.