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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Maladie du blanc (oÏdium)

Symptômes sur le fruit causé par la maladie du blanc Dommages sur le fruit causé par la maladie du blanc Symptômes foliaires de la maladie du blanc - l’enroulement des feuilles et taches mauves Enroulement des feuilles causé par la maladie du blanc Symptômes foliaires causés par la maladie du blanc Symptômes typique de la maladie du blanc - fruit bronzé et akènes proéminents
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Débutant

Nom scientifique
Sphaerotheca macularis f. sp. fragariae

Identification
Des plages de mycélium blanc se forment à la face inférieure des feuilles et le bord des feuilles se retrousse vers le haut.
Le bord des feuilles se couvre parfois de taches mauves ou rougeâtres, mais il ne s’y produit pour ainsi dire pas de sporulation.
Une substance poudreuse blanche peut se former sur les fruits, qui sont plus petits et dont les akènes sont proéminents.
La surface du fruit porte de légères marques.

Souvent confondue avec
La tache pourpre
Les dommages causés par les thrips sur les fruits

Période d’activité
Le blanc ne se développe sur les fraisiers qu’en présence d’une forte humidité et d’une température élevée (15- 27°C ou 60- 80°F). Un printemps hâtif chaud, avec des périodes prolongées de forte humidité relative, est propice à l’installation précoce de la maladie.

Notes de surveillance
Vérifier la présence d’infections foliaires dans les nouvelles fraisières et après la récolte dans les fraisières rénovées. Faire du dépistage lorsque les journées commencent à raccourcir (fin juillet) et lorsque les températures nocturnes se rafraîchissent. Vérifier la présence de fruits infectés sur les variétés sensibles (Cavendish). S’assurer de bien inspecter les parcelles de la variété Seascape au printemps, en été et à l'automne, car ce cultivar est sensible aux infections du fruit et des feuilles. Dans le cas de cette variété, la lutte exige le recours à un traitement intensif de fongicides dès les premiers signes de maladie foliaire.

Seuils d’intervention
Dès les premiers signes de la maladie dans le cas de la variété Seascape; dans les autres cas, aucun seuil n’a été établi.

Avancé

Nom scientifique
Sphaerotheca macularis f. sp. fragariae

Identification
Des plages de mycélium blanc se forment à la face inférieure des feuilles. Le bord des feuilles se retrousse vers le haut et la face inférieure se couvre parfois de taches mauves, rougeâtres ou grises, mais il ne s’y produit pour ainsi dire pas de sporulation. En Ontario, l’infection des fleurs et des fruits n’est pas commune, mais se produit parfois sur certaines variétés, réduisant ainsi le rendement et la qualité des fruits. Une substance poudreuse blanche peut se former sur les fruits, qui sont plus petits et dont les akènes sont proéminents. La surface du fruit porte de légères marques. Les infections des fruits et des fleurs peuvent causer d’importantes pertes économiques, mais l’infection des feuilles après la récolte n’a que peu ou pas de conséquences l’année suivante.

Souvent confondue avec
La tache pourpre (Les deux maladies causent des taches et des mouchetures sur la face supérieure des feuilles. Seule la maladie du blanc provoque l’enroulement du bord des feuilles vers le haut.)
Les dommages causés par les thrips sur les fruits (Dans les deux cas, les akènes sont proéminents et la peau des fruits devient cuivrée ou craquelée. Vérifier, à l’aide d'une loupe, la présence d’un mycélium blanc autour des akènes, typique de l’oïdium, ou le bronzage de la face inférieure du calice causé par les thrips.)

Biologie
La maladie du blanc est causée par le champignon Sphaerotheca macularis, qui infecte uniquement les fraises sauvages et cultivées. Ce pathogène ne peut pas survivre sans tissu hôte vivant et il passe l’hiver dans les plants infectés. Le vent disperse les spores sur de courtes distances. À la différence de la plupart des agents des maladies fongiques, les spores du blanc n’ont pas besoin d’eau libre pour infecter les feuilles. Malgré leur fragilité et leur courte durée de vie, il ne leur faut que quatre à six heures pour germer une fois déposées sur des surfaces foliaires sèches, du moment que l’humidité relative est élevée. La pluie, cependant, contrarie la germination. Les symptômes foliaires apparaissent environ six jours après le début de l’infection.

Période d’activité
Le blanc ne se développe sur les fraisiers qu’en présence d’une forte humidité et d’une température élevée (15 – 27 °C ou 60 – 80 °F). Un printemps hâtif et doux, avec des périodes prolongées de forte humidité relative, est propice à l’installation précoce de la maladie. Normalement toutefois, les symptômes sont le plus apparent de la mi-été jusqu’à la fin de l’été, alors que les nuits plus fraîches et l’humidité élevée fournissent des conditions propices à l’infection.

Notes de surveillance
Vérifier la présence d’infections foliaires dans les nouvelles fraisières et après la récolte dans les fraisières rénovées. Faire du dépistage lorsque les journées commencent à raccourcir (fin juillet) et lorsque les températures nocturnes se rafraîchissent. Vérifier la présence de fruits infectés sur les variétés sensibles (Cavendish). S’assurer de bien inspecter les parcelles de la variété Seascape au printemps, en été et à l'automne, car ce cultivar est sensible aux infections du fruit et des feuilles. Dans le cas de cette variété, la lutte exige le recours à un traitement intensif de fongicides dès les premiers signes de maladie foliaire.

Seuils d’intervention
Dès les premiers signes de la maladie dans le cas de la variété Seascape; dans les autres cas, aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

  • Ce pathogène peut développer une résistance aux fongicides. Il est donc recommandé d’utiliser en alternance des fongicides de différentes familles et de suivre les pratiques culturales recommandées pour prévenir la résistance.
  • Les plants repiqués contaminés sont considérés comme une source majeure d’infection. Se procurer des plants certifiés.
  • Des recherches réalisées dans certaines régions du Canada démontrent que les infections en postrécolte ne réduisent habituellement pas les rendements l’année suivante.
  • Exemples de variétés sensibles à l’oïdium : Annapolis, Governor, Jewel, Startyme, Seascape et Veestar.