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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Oïdium (blanc)

Oïdium (blanc) Oïdium (blanc) Oïdium (blanc)
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Débutant

Nom scientifique : Sphaerotheca macularis

Identification

  • Attaque surtout les framboisiers à fruits rouges, à fruits pourpres et à fruits noirs.
  • Les plants atteints présentent des masses blanches et poudreuses sur le revers des feuilles et un jaunissement sur leur face supérieure.
  • Aux premiers stades de l’infection, on peut remarquer des taches vert pâle d’apparence aqueuse sur le dessus des feuilles.
  • Les feuilles peuvent être très petites et couvertes de marbrures.
  • Les feuilles peuvent aussi être tordues avec des pourtours qui s’enroulent vers le haut.
  • Les pousses des plants infectés sont allongées et fusiformes.
  • Les fruits qui se développent dans des plants infectés se recouvrent de mycélium.

Souvent confondus avec
Le virus de la mosaïque du framboisier

Période d’activité
Du temps chaud et humide favorise l’apparition de l’oïdium, qui n’a cependant pas besoin d’eau libre ou de pluie. Les framboisiers cultivés sous abri sont particulièrement sensibles à la maladie, en raison des conditions chaudes et humides qui y règnent et parce qu’ils sont protégés des précipitations directes. Cette maladie est plus grave quand la circulation de l’air est mauvaise.

Notes de surveillance
Examiner le revers des feuilles et rechercher des masses blanches et poudreuses. Surveiller particulièrement les plants dont les feuilles sont anormalement petites ou couvertes de marbrures. Faire le dépistage de l’oïdium au cours des étés chauds et secs et sur les plants cultivés sous abri-serre.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

 

Avancé

Nom scientifique : Sphaerotheca macularis

Identification
L’oïdium (blanc) est causé par le champignon pathogène Sphaerotheca macularis et s’attaque surtout aux framboisiers à fruits rouges, à fruits pourpres et à fruits noirs. Le champignon s’attaque aussi aux fraisiers; mais il ne se produit pas d’inoculations croisées.

Les plants atteints présentent des masses blanches et poudreuses sur le revers des feuilles et un jaunissement sur leur face supérieure. Aux premiers stades de l’infection, on peut remarquer des taches vert pâle d’apparence aqueuse sur le dessus des feuilles. Les tiges infectées sont longues et fusiformes. Si les boutons à fruits deviennent infectés, les plants sont moins productifs. Les fruits qui se développent dans des plants infectés se recouvrent de mycélium blanc et poudreux, ce qui les rend invendables. L’intensité de la maladie varie d’une année à l’autre.

Souvent confondus avec

Le virus de la mosaïque du framboisier
Les symptômes du virus de la mosaïque du framboisier sont très semblables à ceux de l’oïdium. Les feuilles des plants infectés sont vert pâle à vert foncé ou présentent des marbrures jaune vert. Les masses blanches et poudreuses caractéristiques de l’oïdium permettent de différencier les deux maladies.

Biologie
Le champignon hiverne sous forme de mycélium dans les boutons dormants sur l’extrémité des tiges et sous forme de cléistothèces sombres et globulaires sur les surfaces des feuilles à l’automne. Après la période de dormance, les ascospores dans les cléistothèces sont libérées et infectent de nouvelles pousses au printemps. Les feuilles infectées se couvrent de mycélium fongique et les conidiophores produisent des conidies sur la face inférieure de ces feuilles. Les conidiophores sont libérées quand les températures atteignent entre 17 et 22 °C.  Les conidies aériennes sont alors propagées par le vent et servent d’inoculum secondaire, et provoquent des cycles d’infections répétitives pour le reste de la saison de croissance.

Période d’activité
Du temps chaud et humide favorise l’apparition de l’oïdium, qui n’a cependant pas besoin d’eau libre ou de pluie.  Les framboisiers cultivés sous abri sont particulièrement sensibles à la maladie, en raison des conditions chaudes et humides qui y règnent et parce qu’ils sont protégés des précipitations directes. Cette maladie est plus grave quand la circulation de l’air est mauvaise.

Notes de surveillance
Examiner le revers des feuilles et rechercher des masses blanches et poudreuses. Surveiller particulièrement les plants dont les feuilles sont anormalement petites ou couvertes de marbrures. Faire le dépistage de l’oïdium au cours des étés chauds et secs et sur les plants cultivés sous abri-serre.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

  • Améliorer la circulation de l’air par les pratiques suivantes :
    • éclaircir les tiges qui débordent du rang;
    • désherber les rangs et les allées;
    • garder des rangs étroits en taillant de façon répétée les petites tiges fructifères qui débordent dans l’entre-rang. Les rangs devraient être espacés d’environ 2,5 m et la largeur des plants devrait être maintenue entre 30 et 45 cm.
  • Enlever et détruire tout tissu infecté.
  • Quand l’oïdium devient problématique à la préfloraison et jusqu’à la floraison, traiter avec un fongicide homologué dès les premiers signes d’oïdium. Répéter 7 à 10 jours plus tard. Appliquer de nouveau un fongicide après la cueillette. Voir le calendrier sur les framboises dans la publication 360F du MAAARO, Guide de protection des cultures fruitières (Chapitre 4: petits fruits).