Passez au contenu.
English

Certaines fonctionnalités de ce site nécessitent Javascript soit activé pour le meilleur usibility. S'il vous plaît activer Javascript pour fonctionner.

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

TEIGNE DU POIREAU

Dommages du teigne du poireau Dommages du teigne du poireau Adulte de teigne du poireau Larve de teigne du poireau Larve de teigne du poireau Chrysalides de teigne du poireau
Cliquez pour agrander.

Débutant

 

Nom scientifique : Acrolepiopsis assectella Zeller

Identification

  • Au stade adulte, la teigne du poireau est une noctuelle de petite taille, de couleur brun rougeâtre. Le milieu de ses ailes repliées est orné d’une marque triangulaire blanche.
  • De couleur vert jaunâtre, les larves sont dotées d'une capsule céphalique brun pâle et l’on distingue huit petites taches grises sur chaque segment abdominal.
  • À maturité, les larves atteignent 13 à 14 mm de longueur.
  • Les pupes, brun rougeâtre, sont enveloppées dans un cocon à mailles lâches. La plupart du temps, les cocons sont situés sur les plantes hôtes, mais on peut aussi en trouver dans les débris végétaux (matière organique en décomposition) et sur la végétation avoisinante.

Souvent confondue avec
Dommages des mineuses

Période d’activité
En Ontario, la teigne du poireau connaît trois périodes de vol par saison.  Les adultes émergent et s’activent au printemps, lorsque les températures atteignent 9,5 °C et ils s’accouplent peu après.  Le premier vol (celui des populations qui ont survécu à l’hiver) semble débuter à la fin avril pour se terminer à la fin mai. Il arrive que la deuxième période de vol (celle de la première génération) débute dès la mi-juin pour se prolonger jusqu’au début juillet, mais elle peut aussi avoir lieu de la fin juin à la mi-juillet. Si la deuxième période de vol commence au début juillet, alors le dernier vol (celui de la deuxième génération) débute habituellement à la fin juillet pour se terminer à la mi-août. Lorsque la deuxième période de vol débute à la mi-juillet, le dernier vol se déroulera pendant la deuxième quinzaine d’août.

Notes de surveillance
On peut dépister la présence et l’activité de la teigne du poireau à l’aide des pièges à phéromones offerts sur le marché.  En Ontario, les recherches ont démontré de façon constante que les pièges à phéromones suffisent pour établir la période idéale des pulvérisations insecticides. Les pulvérisations effectuées de 7 à 10 jours après des envolées de pointe des teignes du poireau adultes (établi à l’aide des pièges à phéromones) réduisent considérablement les populations de teignes et l’ampleur des dommages.

Seuils d’intervention
Dans Ontario, aucun seuil n’a été établi.  Au Québec, le seuil d’intervention est de 5%.

 

Avancé

Nom scientifique : Acrolepiopsis assectella Zeller

La teigne du poireau, Acrolepiopsis assectella (Zeller), est une espèce envahissante non indigène, d’origine européenne, qui s’attaque aux plantes du genre Allium. La présence de la teigne du poireau a d’abord été signalée dans l’est de l'Ontario, en 1993.   La teigne du poireau est considérée comme un ravageur d’importance dans certaines régions d’Europe où l’on constate des taux d’infestation allant jusqu’à 40 %, notamment là où l’insecte connaît plusieurs générations par année. Par contre, aux endroits où la teigne du poireau n’en a qu’une ou deux par année, sa présence est sporadique et cause des dommages de moindre importance économique.

Identification

  • Au stade adulte, la teigne du poireau est une noctuelle de petite taille, de couleur brun rougeâtre. Le milieu de ses ailes repliées est orné d’une marque triangulaire blanche.
  • De couleur vert jaunâtre, les larves sont dotées d'une capsule céphalique brun pâle et l’on distingue huit petites taches grises sur chaque segment abdominal.
  • À maturité, les larves atteignent 13 à 14 mm de longueur.
  • Les pupes, brun rougeâtre, sont enveloppées dans un cocon à mailles lâches. La plupart du temps, les cocons sont situés sur les plantes hôtes, mais on peut aussi en trouver dans les débris végétaux (matière organique en décomposition) et sur la végétation avoisinante.

Souvent confondue avec
Dommages des mineuses

Biologie
Les adultes émergent et s’activent au printemps, lorsque les températures atteignent 9,5 °C et ils s’accouplent peu après. Les œufs sont pondus isolément sur la face inférieure des feuilles quand les températures nocturnes dépassent 10–12 °C. Les femelles pondent jusqu’à une centaine d'œufs au cours d’une période de trois à quatre semaines. À l’éclosion, les larves s’introduisent dans les feuilles pour creuser des galeries dans les tissus foliaires (stade de la mineuse). Après quelques jours, elles se déplacent vers le centre du plant où se forment les nouvelles feuilles. Après s’être abondamment nourries pendant plusieurs semaines, les larves remontent sur les feuilles et tissent leur cocon. La pupaison dure environ 12 jours, selon les conditions météorologiques. Les populations de teignes du poireau et les dommages qui leur sont associés augmentent habituellement au cours de la saison.

Période d’activité
En Ontario, la teigne du poireau connaît trois périodes de vol par saison. Le premier vol (celui des populations qui ont survécu à l’hiver) semble débuter à la fin avril pour se terminer à la fin mai. Il arrive que la deuxième période de vol (celle de la première génération) débute dès la mi-juin pour se prolonger jusqu’au début juillet, mais elle peut aussi avoir lieu de la fin juin à la mi-juillet. Si la deuxième période de vol commence au début juillet, alors le dernier vol (celui de la deuxième génération) débute habituellement à la fin juillet pour se terminer à la mi-août. Lorsque la deuxième période de vol débute à la mi-juillet, le dernier vol se déroulera pendant la deuxième quinzaine d’août.

Notes de surveillance
On peut dépister la présence et l’activité de la teigne du poireau à l’aide des pièges à phéromones offerts sur le marché.  En Ontario, les recherches ont démontré de façon constante que les pièges à phéromones suffisent pour établir la période idéale des pulvérisations insecticides. Les pulvérisations effectuées de 7 à 10 jours après des envolées de pointe des teignes du poireau adultes (établi à l’aide des pièges à phéromones) réduisent considérablement les populations de teignes et l’ampleur des dommages. 

Seuils d’intervention
Dans Ontario, aucun seuil n’a été établi.  Au Québec, le seuil d’intervention est de 5%.

Moyens de lutte

  • Des recherches effectuées en Ontario ont démontré que les insecticides, y compris les bio-insecticides, peuvent être utiles pour réduire les populations de la teigne du poireau et pour diminuer globalement les dommages qui leur sont attribués, lorsque les traitements sont effectués au moment propice.
  • Certaines pratiques culturales peuvent aussi ramener les populations à des niveaux non dommageables, notamment la rotation des cultures;  le report des semis; l’enlèvement des vieilles feuilles et de celles qui sont infestées; la destruction des pupes ou des larves; la récolte hâtive (afin d’éviter les dommages causés par les larves de la dernière génération et par le gonflement des populations); le positionnement des cultures sensibles à l’écart des zones infestées; la destruction des débris de culture après la récolte.
  • Le travail du sol et l’enfouissement de débris contribuent aussi à éliminer les larves et les pupes qui restent dans les champs après la récolte.
  • Les recherches effectuées en Ontario ont toutes démontré que l’utilisation de minitunnels légers contribue à protéger les plants en croissance des dommages causés par la teigne du poireau. Il est facile de retirer ces bâches durant la journée pour permettre le désherbage et l’enlèvement des hampes, et si on les remet en place avant la tombée du jour, il y a peu de risques que les teignes n’endommagent la culture.
  • Des chercheurs d’Agriculture et Agroalimentaire Canada évaluent actuellement si certaines espèces indigènes d’Amérique du Nord peuvent être utiles contre la teigne du poireau. Ils vérifient également la possibilité d’effectuer au Canada des lâchers de certains organismes utilisés en Europe en lutte biologique.