Cliquer pour agrandir.

Débutant

Nom scientifique
Erysiphe necator (auparavant appelé Uncinula necator)
           
Identification
Sur tous les tissus, le blanc prend l’apparence d’un feutre blanc poudreux et peu épais.

Feuilles : les premières taches sont fréquemment localisées sur la face inférieure. Lorsque la maladie progresse, les taches sont visibles sur les deux faces. Le nombre et la taille des taches augmentent si aucune mesure de traitement n’est prise. Les feuilles gravement infectées peuvent devenir cassantes et tomber. Dès la fin juillet, on peut observer la présence de petites pustules de couleur orange à noire (cléistothèces) sur les deux faces.

Tiges : initialement grisâtres ou blanches, ces infections se développent en taches étoilées qui peuvent mesurer jusqu’à quelques centimètres et qui prennent une coloration brune à noire. Les taches, au pourtour fibreux, demeurent visibles même à la suite de l’aoûtement des rameaux.

Rachis : lors d’infections sévères, le rachis est rendu fragile et les grappes peuvent tomber, particulièrement lors de la récolte mécanique; les symptômes sur les rachis sont semblables à ceux sur les tiges.

Baies : les baies infectées deviennent rapidement recouvertes de conidies, leur donnant une apparence farineuse et elles deviennent grises et foncées. Les baies attaquées se dessèchent, peuvent craquer et tombent au sol. Les baies qui sont infectées plus tard pendant la période de sensibilité (de 3 à 4 semaines après la floraison) auront des cicatrices superficielles grisâtres mais pas beaucoup d’excroissance mycélienne ni de sporulation.

Souvent confondu avec
Mildiou – souvent observé avec une « tache d’huile » jaune et la sporulation sur la face inférieure de la feuille. Sur les baies, la sporulation est plutôt surélevée et en grappes.

Résidus de pulvérisation – facilement visibles, plus denses que le blanc.

Soies – uniformément distribuées principalement au revers des feuilles et aux extrémités des pousses le cas échéant.

Période d’activité
Les ascospores mûrissent et sont libérées au débourrement et sont généralement disparues au moment de la floraison. Des infections secondaires peuvent survenir pendant la saison de culture à mesure que de nouvelles feuilles se développent.
 
Notes de surveillance
Surveiller en priorité les sections du vignoble qui demeurent humides : celles qui ont un sol lourd, un mauvais drainage, les baissières, un couvert abondant. Le blanc infecte premièrement les zones ombrageuses et donc le côté est des rangs. Les cépages vinifera sont pour la plupart sensibles au blanc. Surveiller l’apparition de taches décolorées qui deviennent blanchâtres sur le dessus et le dessous des feuilles dès le stade de 3-5 feuilles, souvent les lésions ne sont pas observées jusqu’à la fin de floraison. Les taches blanchâtres sont particulièrement visibles lorsqu’on regarde la feuille de côté sous un angle d’environ 30°. Porter une attention particulière aux feuilles à l’intérieur du rang puisque la maladie est favorisée par l’ombre.

Seuils d’intervention
Il n’y a pas de seuil d’intervention pour commencer la lutte contre le blanc ou l’oïdium. L’application de fongicides doit se faire préventivement, avant le début de l’infection.

Avancé

Nom scientifique
Erysiphe necator (auparavant appelé Uncinula necator)
           
Identification
Sur tous les tissus, le blanc prend l’apparence d’un feutre blanc poudreux et peu épais.

Feuilles : les premières taches sont fréquemment localisées sur la face inférieure. Lorsque la maladie progresse, les taches sont visibles sur les deux faces. Le nombre et la taille des taches augmentent si aucune mesure de traitement n’est prise. Les feuilles gravement infectées peuvent devenir cassantes et tomber. Dès la fin juillet, on peut observer la présence de petites pustules de couleur orange à noire (cléistothèces) sur les deux faces.

Tiges : initialement grisâtres ou blanches, ces infections se développent en taches étoilées qui peuvent mesurer jusqu’à quelques centimètres et qui prennent une coloration brune à noire. Les taches, au pourtour fibreux, demeurent visibles même à la suite de l’aoûtement des rameaux.

Rachis : lors d’infections sévères, le rachis est rendu fragile et les grappes peuvent tomber, particulièrement lors de la récolte mécanique; les symptômes sur les rachis sont semblables à ceux sur les tiges.

Baies : les baies infectées deviennent rapidement recouvertes de conidies, leur donnant une apparence farineuse et elles deviennent grises et foncées. Les baies attaquées se dessèchent, peuvent craquer et tombent au sol. Les baies qui sont infectées plus tard pendant la période de sensibilité (de 3 à 4 semaines après la floraison) auront des cicatrices superficielles grisâtres mais pas beaucoup d’excroissance mycélienne ni de sporulation.

Souvent confondu avec
Mildiou – souvent observé avec une « tache d’huile » jaune et la sporulation sur la face inférieure de la feuille. Sur les baies, la sporulation est plutôt surélevée et en grappes.

Résidus de pulvérisation – facilement visibles, plus denses que le blanc.

Soies – uniformément distribuées principalement au revers des feuilles et aux extrémités des pousses le cas échéant.

Biologie
En Ontario, E. necator hiverne sous forme de cléistothèces logés dans l’écorce sur les troncs. Au printemps, les ascospores au sein des cléistothèces sont éjectées de force quand il y a au moins 2-3 mm de pluie et une température minimale de 10 °C (température optimale de 20-25 °C). Ces ascospores en suspension dans l’air infectent les feuilles et les grappes à proximité du tronc et le champignon produit une couverture superficielle de mycélium et de conidies. Les conidies sont produites en moins de 5 - 7 jours dans des températures optimales (20-30 °C). Ces conidies soufflées par le vent germent sans eau libre et infectent des feuilles, des rameaux de baies et des rachis et produit un autre cycle de lésions de sporulation. Ce cycle se répète au cours de la saison si les conditions sont propices. Les feuilles sont plus sensibles à l’infection jusqu’à ce qu’elles soient complètement déployées; les infections qui se produisent sur les feuilles plus vieilles ont tendance à moins se développer et sont associées à de petites (diamètre de 1-2 mm) zones nécrotiques où l’infection est limitée. Les baies sont réceptives à la maladie de la floraison à quatre semaines après la floraison dans la vigne de l’espèce V. vinifera et environ deux semaines après la nouaison dans le raisin Concord. Les baies infectées pendant le stade final de sensibilité (à l’approche de la fermeture de la grappe) peuvent développer des blessures non visibles à l’œil nu, puis donner lieu à une infestation par des organismes causant la pourriture de la grappe plus tard en saison.

Comme le champignon est surtout concentré dans des tissus externes, il est exposé aux rayons ultraviolets. Le temps nuageux et les taux d’humidité élevés associés aux périodes pluvieuses sont propices au développement de la maladie. Les couverts ombragés offrent une excellente protection au champignon.

Période d’activité
Les ascospores mûrissent et sont libérées au débourrement et sont généralement disparues au moment de la floraison. Des infections secondaires peuvent survenir pendant la saison de culture à mesure que de nouvelles feuilles se développent.
 
Notes de surveillance
Surveiller en priorité les sections du vignoble qui demeurent humides : celles qui ont un sol lourd, un mauvais drainage, les baissières, un couvert abondant. Le blanc infecte premièrement les zones ombrageuses et donc le côté est des rangs. Les cépages vinifera sont pour la plupart sensibles au blanc. Surveiller l’apparition de taches décolorées qui deviennent blanchâtres sur le dessus et le dessous des feuilles dès le stade de 3-5 feuilles, souvent les lésions ne sont pas observées jusqu’à la fin de floraison. Les taches blanchâtres sont particulièrement visibles lorsqu’on regarde la feuille de côté sous un angle d’environ 30°. Porter une attention particulière aux feuilles à l’intérieur du rang puisque la maladie est favorisée par l’ombre.

Seuils d’intervention
Il n’y a pas de seuil d’intervention pour commencer la lutte contre le blanc ou l’oïdium. L’application de fongicides doit se faire préventivement, avant le début de l’infection.

Moyens de lutte
Pour améliorer la lutte contre le blanc, choisir pour la vigne un emplacement avec une bonne circulation d’air, une orientation nord sud des rangs pour optimiser l’exposition au soleil, et gérer par des pratiques pour ouvrir le couvert et obtenir une meilleur circulation de l’air et une couverture de pulvérisation plus efficace.

La taille, la conduite des vignes, et l’enlèvement des feuilles pour réduire l’ombrage et améliorer la circulation d'air peuvent réduire la fréquence et la durée des périodes d’humidité élevée propices à la maladie.

Un désherbage efficace et un bon drainage réduisent l'humidité relative et l'humidité libre propices à la propagation du champignon.

Les cépages ont tous les sensibilités différentes à chaque maladie. Voir Tableau 7-5 sensibilité relatives des cépages aux maladies.

Les fongicides ont tous les différents modes d’actions, et donc les différentes capabilités contres chaque maladie. Voir Tableau 7-6. Efficacité des fongicides contre les maladies de la vigne.

Lutte contre le blanc à l’aide de fongicides - Les fongicides sont utilisés pour lutter contre le blanc dans la plupart des vignobles commerciaux. Voir la publication 360F du MAAARO, Guide de la culture fruiti�re, pour de l’information sur l’action des différents fongicides employés contre le blanc, chapitre 7 Raisin (PDF) ou le calendrier raisin seulement (PDF) : recommandations contre le blanc aux stades 3-5 feuilles, pousses 20-25 cm, fleurs naissantes, fin de floraison à début de nouaison, baies de la taille de pois, fermeture de la grappe et début de véraison jusqu’à la récolte.