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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Tumeur de collet

Une galle sur la vigne Tumeur de collet Tumeur de collet Le déclin de la vigne du au tumeur de collet Tumeur de collet sur les vignes de Zinfandel Nouvelle galle sur une vigne Tumeur de collet dans une vignoble Une galle sur la racine Tumeur au base de la troncCliquer pour agrandir.

Débutant

Nom scientifique
Rhizobium vitis (auparavant appelé Agrobacterium vitis)

Identification
Les galles ou tumeurs saisonnières sont d’abord visibles au début de l’été sous la forme de bourrelets sur le tronc. Jeunes, les tumeurs sont formées de tissus spongieux, vrillés, calleux, blanchâtres, qui poussent au travers de l’écorce près des lésions de la vigne. Dans la jeune vigne, on remarque souvent la formation de tumeurs juste au-dessus du point de greffe, ce qui veut généralement dire que le matériel de pépinière était contaminé par la bactérie. Vers la fin de l’été les tumeurs deviennent foncées avec une texture liégeuse et une surface irrégulière et elles durent plusieurs années. Au bout d’un ou deux ans les tumeurs mortes peuvent peler. De jeunes tumeurs peuvent se former à la périphérie des galles plus vieilles. En Ontario, les tumeurs se trouvent pour la plupart entre le sol et le premier fil, ce qui peut être causé par des blessures dues au froid à la suite d’une stratification des température l’hiver. Les vignes infectées soumises au stress meurent souvent pendant les périodes de froid intense l’hiver.  

Souvent confondue avec
Callosités excessives du matériel de pépinière dans des conditions humides : les callosités ne deviennent pas liégeuses et ne pèlent pas.   

Période d’activité
Tôt l’été, particulièrement après des dommages dus au gel aux cépages sensibles.

Notes de surveillance
Les tumeurs se trouvent pour la plupart à la base des plants, du sol jusqu’au premier fil; cependant, des tumeurs aériennes peuvent se développer à plus d’un mètre de hauteur sur le treillis. Il faut inspecter les bases des plants au début de l’été. Les vignes gravement atteintes montrent habituellement d’importantes réductions du rendement et de la vigueur, ce qui les prédispose à la destruction par l’hiver (figure 5).

Seuil d’intervention
Il n’y a pas de seuil d’intervention. Les troncs avec des symptômes de tumeur du collet peuvent s’affaiblir et mourir. Toutefois, d’autres troncs asymptomatiques sur les mêmes vignes, même s’ils sont infestés, peuvent continuer de produire pendant de nombreuses années. Si la tumeur est située au point de greffe et qu’aucune pousse ne se développe, la vigne va mourir.

Avancé

Nom scientifique
Rhizobium vitis (auparavant appelé Agrobacterium vitis)

Identification
Les galles ou tumeurs saisonnières sont d’abord visibles au début de l’été sous la forme de bourrelets sur le tronc. Jeunes, les tumeurs sont formées de tissus spongieux, vrillés, calleux, blanchâtres, qui poussent au travers de l’écorce près des lésions de la vigne. Dans la jeune vigne, on remarque souvent la formation de tumeurs juste au-dessus du point de greffe, ce qui veut généralement dire que le matériel de pépinière était contaminé par la bactérie. Vers la fin de l’été les tumeurs deviennent foncées avec une texture liégeuse et une surface irrégulière et elles durent plusieurs années. Au bout d’un ou deux ans les tumeurs mortes peuvent peler. De jeunes tumeurs peuvent se former à la périphérie des galles plus vieilles. En Ontario, les tumeurs se trouvent pour la plupart entre le sol et le premier fil, ce qui peut être causé par des blessures dues au froid à la suite d’une stratification des température l’hiver. Les vignes infectées soumises au stress meurent souvent pendant les périodes de froid intense l’hiver.  

Souvent confondue avec
Callosités excessives du matériel de pépinière dans des conditions humides : les callosités ne deviennent pas liégeuses et ne pèlent pas.

Biologie
La bactérie à l’origine de la tumeur du collet survit à l’intérieur des galles et provoque une infection systémique de la vigne. La bactérie reste présente à l’intérieur de la vigne sans causer de symptômes, jusqu’à ce qu’une blessure sur le tronc offre un point d’entrée par lequel elle envahit la partie externe du tronc où elle provoque une multiplication rapide des cellules et la distorsion des tissus, ce qui produit les tumeurs. La bactérie responsable de la tumeur du collet peut aussi survivre dans le sol des vignobles dans les débris de culture. On pense que la majorité des infections provient de matériel de multiplication contaminé qui est asymptomatique. Généralement, l’incidence de la tumeur du collet est en rapport étroit avec la sensibilité au froid; les cépages qui sont moins tolérants au froid montrent une incidence plus élevée d’infections de la tumeur du collet.   

Période d’activité
Tôt l’été, particulièrement après des dommages dus au gel aux cépages sensibles.

Notes de surveillance
Les tumeurs se trouvent pour la plupart à la base des plants, du sol jusqu’au premier fil; cependant, des tumeurs aériennes peuvent se développer à plus d’un mètre de hauteur sur le treillis. Il faut inspecter les bases des plants au début de l’été. Les vignes gravement atteintes montrent habituellement d’importantes réductions du rendement et de la vigueur, ce qui les prédispose à la destruction par l’hiver (figure 5).

Seuil d’intervention
Il n’y a pas de seuil d’intervention. Les troncs avec des symptômes de tumeur du collet peuvent s’affaiblir et mourir. Toutefois, d’autres troncs asymptomatiques sur les mêmes vignes, même s’ils sont infestés, peuvent continuer de produire pendant de nombreuses années. Si la tumeur est située au point de greffe et qu’aucune pousse ne se développe, la vigne va mourir.

Moyens de lutte
Étant donné que le développement de la tumeur du collet est étroitement associé avec les dommages causés par le gel, les pratiques de gestion qui réduisent de tels dommages sont les plus utiles pour lutter contre la maladie.

Avant la plantation  

Les pertes de plants de vigne par la maladie de la tumeur du collet peuvent être réduites en tenant compte de certains éléments avant le choix de l’emplacement pour le vignoble ou la plantation.

  • Choisir des emplacements au sol sain, avec un bon drainage et une bonne circulation d’air, éviter les secteurs plus susceptibles au gel.
  • Choisir des porte-greffes résistant à la tumeur du collet comme Courderc 3309, 101-14 Mgt, et Riparia Gloire.
  • Opter pour des cultivars rustiques tolérants au froid quand c’est possible.
  • Ne pas replanter sur les lieux d’anciens vignobles qui étaient contaminés par la tumeur du collet moins de deux ans après l’enlèvement des vignes. La bactérie responsable de la tumeur du collet peut survivre dans les anciens plants de vigne jusqu’à ce que les débris se décomposent. En éliminant les vignes infestées, enlever aussi le plus de racines possible.  
  • Se procurer le matériel de multiplication des vignes d’une source fiable. Le matériel de pépinière infecté de manière latente constitue la principale source de dissémination de cette maladie dans les vignobles.
  • Le traitement à l’eau chaude des vignes avant la plantation est efficace pour réduire la population bactérienne de la tumeur du collet dans le matériel de multiplication.

Après la plantation

La maladie de la tumeur du collet est difficile à maîtriser une fois qu’elle est établie dans le vignoble, autrement qu’en évitant les blessures à la vigne (dues à l’hiver, ou lésions mécaniques et humaines) qui peuvent déclencher la maladie.  

  • Enlever les drageons quand les pousses sont petites (3 à 6 cm) pour réduire les dommages au tronc et promouvoir une guérison rapide des blessures. Grâce à la taille des plus grosses pousses avant qu’elles durcissent les cicatrices sont plus délicates et plus propres.
  • Le buttage des jeunes vignes avec 30 cm ou plus de terre ou d’autre matériel à l’automne aide à protéger les points de greffe et la partie inférieur du tronc des blessures par le gel. La protection des nouvelles pousses est nécessaire au renouvellement du tronc ou à son remplacement la saison suivante. Ce sol doit être soigneusement enlevé au printemps pour éviter toute dégât mécanique.
  • Éviter les lésions à la vigne pendant le travail du sol parce que le pathogène présent dans le sol peut entrer par les blessures, surtout au printemps et au début de l’été.
  • Ne pas surproduire.
  • Recourir à des troncs multiples. Si un tronc développe une tumeur du collet et doit être enlevé, la vigne continue de porter des fruits sur le tronc asymptomatique et un sarment peut être conduit au dessus du point de greffe.   
  • Éliminer les troncs qui portent des galles et qui sont ceinturés et conduire de nouveaux troncs. Les troncs porteurs d’une tumeur partielle peuvent survivre à la maladie, mais le succès est déterminé par la sensibilité du cultivar et les conditions environnementales qui déclenchent le développement de la tumeur.
  • Lors du remplacement des vignes détruites par la maladie de la tumeur du collet, enlever les vignes mortes et le plus de racines possible puisque le pathogène peut survivre pendant des années sur les racines en décomposition.
  • Les traitements chimiques localisé ne sont pas efficaces car ce pathogène provoque une infection qui est systémique dans la vigne et que de nouvelles galles peuvent se développer autour de l’endroit traité ou au-delà. La fumigation du sol est d’ordinaire peu efficace surtout dans les sols plus lourds, mais aussi dans les sols de textures plus légères, où les racines s’enfoncent souvent plus profondément que le fumigant qui est appliqué. Le pathogène peut survivre dans le sol aussi longtemps que des racines infectées y sont présentes.
  • Limiter les applications d’azote à la fin de l’automne ou au début du printemps. Les vignes qui n’ont pas adéquatement aoûté ont une teneur en eau plus élevée au début de l’hiver et sont plus sensibles aux dommages par le froid et à l’infection par la tumeur du collet. Les vignes cultivées dans des emplacements plus humides et qui connaissent une croissance vigoureuse tard en saison présentent plus de risques de blessures et d’infection par la maladie. De façon similaire, une croissance rapide au printemps peut provoquer des fissures dans l’écorce, qui constituent des points d’entrée à l’infection.
  • Des éoliennes pour mélanger l’air chaud au-dessus du vignoble avec l’air frais près du sol réduisent les blessures par le gel.