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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Pucerons

Colonie de puceron sur une feuille Pucerons adultes et nymphes Dommages causés par les pucerons Cliquer pour agrandir.

Débutant

Noms scientifiques
Myzus persicae, Brevicoryne brassicae, Lypaphis erysimi

Identification

  • Petits insectes piriformes dont l’extrémité postérieure est prolongée par une paire de cornicules ressemblant à des tuyères.
  • On les rencontre presque toujours en colonies, sur le revers des feuilles et le long des tiges ou des pétioles.
  • Ils piquent les tissus des feuilles d’un très grand nombre de légumes pour en sucer la sève; ces piqûres entraînent la déformation des feuilles.
  • Les pucerons sont aussi les principaux vecteurs de plusieurs maladies virales capables de causer de lourdes pertes économiques.

Souvent confondus avec
Les cicadelles
Les punaises ternes

Période d’activité
Les pucerons sont présents pratiquement d’un bout à l’autre de la saison de végétation.  Par contre, leurs nombres explosent durant les périodes de temps chaud et sec.  Les populations de pucerons sont souvent maintenues au-dessous du seuil d’intervention lorsque leurs prédateurs abondent (coccinelles, chrysopes, punaises anthocorides et autres).

Notes de surveillance
Examiner avec soin 10 groupes de 10 plants choisis au hasard dans le champ.  Vérifier la présence de pucerons sur les fruits en développement.  Observer s’il y a des populations de pucerons qui continuent de s’accroître pendant plusieurs semaines.  Examiner le dessous des feuilles, de la partie supérieure jusqu’au bas en passant par le milieu.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.  Traiter la culture si les populations de pucerons se propagent directement sur les fruits.

Avancé

Noms scientifiques
Myzus persicae, Brevicoryne brassicae, Lypaphis erysimi

Identification
Les pucerons sont de petits insectes piriformes dont l’extrémité postérieure est prolongée par une paire de cornicules ressemblant à des tuyères. On les rencontre presque toujours en colonies, sur le revers des feuilles et le long des tiges ou des pétioles. Ils piquent les tissus des feuilles d’un très grand nombre de légumes pour en sucer la sève. Lorsque les pucerons pullulent, ces piqûres de nutrition entraînent la déformation des feuilles. Les pucerons rejettent une substance collante, le miellat, qui peut favoriser le développement de pourritures secondaires (fumagine). Ces dernières dévalorisent les légumes sur le marché.

Souvent confondus avec
Les cicadelles
Les punaises ternes

Biologie
Les pucerons sont aussi les principaux vecteurs de plusieurs maladies virales capables de causer de lourdes pertes économiques. La propagation des virus est assurée par les pucerons qui ne vivent pas en colonies et qui se déplacent à travers la culture à la recherche des plantes hôtes qui leur conviennent. Dans le cas de nombreux virus, l’infection se déclare chez les légumes moins d’une minute après qu’ils ont été piqués par un puceron vecteur. La pulvérisation d’insecticides conventionnels pour lutter contre les pucerons est inefficace pour ce qui est de prévenir la propagation des virus non persistants.

Période d’activité
Les pucerons sont présents pratiquement d’un bout à l’autre de la saison de végétation. Par contre, leurs nombres explosent durant les périodes de temps chaud et sec. Les populations de pucerons sont souvent maintenues au-dessous du seuil d’intervention lorsque leurs prédateurs abondent (coccinelles, chrysopes, punaises anthocorides et autres).

Notes de surveillance
Examiner avec soin 10 groupes de 10 plants choisis au hasard dans le champ. Vérifier la présence de pucerons sur les fruits en développement. Observer s’il y a des populations de pucerons qui continuent de s’accroître pendant plusieurs semaines.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Les plants sains peuvent tolérer un nombre assez élevé de pucerons sans perte grave de rendement. Traiter la culture si les populations de pucerons se propagent directement sur les fruits.

Moyens de lutte

  • Après la récolte, les résidus de culture qui sont lourdement infectés de pucerons devraient être enfouis. Cette pratique empêche les pucerons de s’attaquer aux prochaines cultures et réduit aussi le nombre de pucerons des choux et des navets qui survivent à l’hiver.
  • Vérifier la présence de pucerons sur les semis et les traiter au besoin avant de les repiquer dans le champ. Même s’ils sont peu nombreux au départ, les pucerons peuvent se multiplier rapidement et endommager les plants repiqués.
  • Il existe de nombreuses espèces d’insectes parasites ou prédateurs utilisés pour lutter contre les populations de pucerons, dont les principaux sont la coccinelle, les punaises anthocorides, les larves de chrysopes, les syrphes, les moucherons prédateurs, les carabes et les araignées.
  • Les populations de pucerons explosent souvent après une application d’insecticides qui sont néfastes à certains insectes utiles. Des substances à large spectre comme les pyréthroïdes ne devraient être qu’utilisées au besoin dans le cadre d’un programme de lutte intégrée qui tient compte de la lutte contre les pucerons.
  • Lorsque la saison est plus avancée, des nombres élevés de pucerons contractent souvent des maladies fongiques. Les éclosions de maladie sont favorisées par des couverts végétatifs denses, des populations élevées de pucerons et des conditions humides. Les fortes précipitations délogent les pucerons des plants et favorisent le développement de ces maladies.