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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Maladies virales

Feuille infecté par un virus Feuille infecté par un virus  Symptômes sur le fruit causés par un virus
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Débutant

Un certain nombre de virus à mosaïque infectent les cucurbitacées incluant le virus de la mosaïque du concombre (CMV), le papaya ringspot virus (PRSV), le virus de la mosaïque de la pastèque (WMV2) et le virus de la mosaïque du zucchini jaune (ZYMV).

Identification

  • Les feuilles infectées se couvrent de mouchetures jaune vert et prennent une allure plissée.
  • Si l’infection survient en début de croissance, le plant devient déformé et rabougri et il arrive qu’il ne produise pas de fruits.
  • Les plants infectés plus tard en saison vont donner des fruits difformes et couverts de mouchetures qui, souvent, ne parviennent pas à maturité.

Souvent confondues avec
Des carences en éléments nutritifs

Période d’activité
Les virus peuvent se manifester en tout temps, mais ils sont plus fréquents durant les infestations massives de pucerons.

Notes de surveillance
Au cours du dépistage d’autres maladies, vérifier la présence de plants rabougris, plissés ou qui présentent des mouchetures. Prendre note de l’ampleur des dommages et de l’endroit où se trouvent les plants infectés.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Il n’existe pas de moyens de lutte efficaces contre les virus qui s’attaquent aux cucurbitacées.

Avancé

Un certain nombre de virus à mosaïque infectent les cucurbitacées incluant le virus de la mosaïque du concombre (CMV), le papaya ringspot virus (PRSV), le virus de la mosaïque de la pastèque (WMV2) et le virus de la mosaïque du zucchini jaune (ZYMV).

Identification
Les feuilles infectées se couvrent de mouchetures jaune vert et prennent une allure plissée. Si l’infection survient en début de croissance, le plant devient déformé et rabougri et il arrive qu’il ne produise pas de fruits. Les plants infectés plus tard en saison vont donner des fruits difformes et couverts de mouchetures qui, souvent, ne parviennent pas à maturité.

Souvent confondues avec
Des carences en éléments nutritifs

Biologie
Selon la culture, les viroses peuvent être transmises par des pucerons ou d’autres insectes qui s’attaquent aux feuilles, comme la chrysomèle du concombre. Les insectes peuvent être vecteurs du virus et le transmettre durant toute leur vie (transmission persistante), ou ils peuvent acquérir le virus temporairement lorsqu’ils se nourrissent de la plante (transmission non persistante).

Dans le cas de la transmission persistante, un insecte peut devenir infecté après s’être nourri pendant un certain temps (de plusieurs minutes au moins à une heure) d’une plante infectée. Après une période d’incubation (allant de plusieurs jours à plusieurs semaines), l’insecte peut transmettre le virus aux plantes qu’il visite pendant le reste de sa vie.

Il y a transmission non persistante quand un insecte passe de plante en plante pour n’y faire que quelques ponctions. Quand il pique une plante infectée, il contracte le virus par ses pièces buccales, mais il s’en débarrasse ensuite en l’injectant à la plante suivante. La transmission du virus s’arrête. Le puceron du soya est un vecteur courant de nombreux virus à transmission non persistante.

Période d’activité
Les virus peuvent se manifester en tout temps, mais ils sont plus fréquents durant les infestations massives de pucerons.

Notes de surveillance
Au cours du dépistage d’autres maladies, vérifier la présence de plants rabougris, plissés ou qui présentent des mouchetures. Prendre note de l’ampleur des dommages et de l’endroit où se trouvent les plants infectés.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Il n’existe pas de moyens de lutte efficaces contre les virus qui s’attaquent aux cucurbitacées.

Moyens de lutte

  • Si l’infection est causée par les pucerons, malheureusement, une fois que le problème est détecté, les pucerons sont partis, ce qui rend les traitements insecticides inefficaces.
  • L’emploi de semences saines et de cultivars résistants ainsi que la lutte contre les plantes hôtes facultatives, dont les mauvaises herbes, contribuent à réduire les sources de virus dans le champ.
  • La plupart des virus qui infectent couramment les légumes sont des virus à transmission non persistante.