Tache septorienne
Débutant
Nom scientifique
Septoria cucurbitacearum
Identification
- Les infections font apparaître sur les feuilles des taches rondes, allant du blanc ou brun clair.
- Sur les fruits, les taches sont en relief et ont un aspect acnéique.
Souvent confondue avec
La tache angulaire
La gale
L’anthracnose
L’alternariose
Période d’activité
La tache septorienne se développe particulièrement bien sous des températures fraîches et humides oscillant entre 16 et 19 °C (61 – 66 °F).
Notes de surveillance
Examiner 10 feuilles à chacun des 20 sites d’échantillonnage pris au hasard dans le champ. Diviser le nombre de feuilles infectées par 200 afin d’évaluer la proportion de plants atteints. Prendre note du nombre moyen de lésions par feuille. Vérifier la présence de petites taches sur les fruits en développement.
Seuils d’intervention
Pulvériser un fongicide à large spectre dès le premier indice d’infection.
Avancé
Nom scientifique
Septoria cucurbitacearum
La tache septorienne ne sévit que sporadiquement en Ontario, et ne cause habituellement pas de pertes économiques graves. Les melons brodés, les citrouilles et les courges d’hiver sont tous sensibles à cette maladie. Celle-ci est plus commune durant les étés plus frais que la normale ou à la fin de l’automne.
Identification
Les lésions occasionnées par la tache septorienne sont circulaires et de petite taille (1– 2 mm, soit 0,04– 0,08 po de diamètre); elles sont blanches à beiges et entourées d'une bordure brun foncé. À mesure que les symptômes progressent, les lésions peuvent se fendre et produire de petites pycnides noires.
Les infections plus tardives peuvent causer de petites lésions beiges qui ressemblent à des verrues sur les fruits. Ces lésions sont habituellement superficielles et ne se transformeront pas en pourriture au cours de l’entreposage.
Souvent confondue avec
La
tache angulaire
La
gale
L’anthracnose
L’alternariose
Biologie
La tache septorienne survit durant l’hiver sous forme de mycélium dormant sur les débris de cucurbitacées. Au printemps, le mycélium produit des pycnides et des conidies qui agissent comme inoculum primaire. Les précipitations violentes et les éclaboussures de sol propagent les conidies d’un plant à l’autre.
La propagation de la tache septorienne peut toutefois être freinée par les chaleurs à la mi-été, pour resurgir lorsque les températures redeviennent modérées à l’automne.
Période d’activité
La tache septorienne se développe particulièrement bien sous des températures fraîches et humides oscillant entre 16 et 19 °C (61 – 66 °F).
Notes de surveillance
Examiner 10 feuilles à chacun des 20 sites d’échantillonnage pris au hasard dans le champ. Diviser le nombre de feuilles infectées par 200 afin d’évaluer la proportion de plants atteints. Prendre note du nombre moyen de lésions par feuille. Vérifier la présence de petites taches sur les fruits en développement.
Seuils d’intervention
Pulvériser un fongicide à large spectre dès le premier indice d’infection.
Moyens de lutte
- Suivre une rotation de 3 à 4 ans n’incluant aucune culture de la famille cucurbitacées et utiliser des semences traitées et certifiées.
- L’application de fongicides dès les premiers signes de la maladie contribuera à freiner sa propagation.