Débutant

Nom scientifique
Erwinia tracheiphila

Identification

• Les feuilles infectées par le flétrissement bactérien se couvrent de plages vert mat.
• La bactérie qui en est responsable obstrue progressivement les vaisseaux conducteurs de la plante, provoquant le flétrissement des tiges coureuses (puis de toute la plante).
• Pour finir, les plants jaunissent et meurt.

Souvent confondu avec
La fusariose du concombre
La flétrissure verticillienne
Les dommages causés par le stress dû à la sécheresse

Période d’activité
La bactérie du flétrissement bactérien passe l’hiver dans le système digestif des chrysomèles du concombre.  Des populations élevées ayant survécu à l’hiver ou à des températures chaudes et sèches vont entraîner des pics d’activité de l’insecte ainsi que des niveaux plus élevés de flétrissement bactérien dans la culture.

Notes de surveillance
Profiter des activités de dépistage d’autres maladies pour prendre note de la présence de plants flétris.  Si l’on soupçonne une infection, couper le stolon infecté au ras de la couronne.  Mettre les deux surfaces coupées en contact et les écarter ensuite lentement l’une de l’autre.  Par temps humide, on pourra observer, entre les deux extrémités coupées, des filets visqueux causés par les bactéries.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Avancé

Nom scientifique 
Erwinia tracheiphila

Le flétrissement bactérien est une maladie importante chez toutes les cucurbitacées.  La sensibilité à la bactérie diffère selon les espèces et les cultivars de cucurbitacées.  En règle générale, elle est très élevée chez les concombres et les melons.

La chrysomèle du concombre et la chrysomèle maculée du concombre constituent les principaux vecteurs de la maladie.  Il n’existe pas de moyen de lutter contre le flétrissement bactérien une fois que la plante est infectée.  Les pertes de rendement sont plus importantes dans le cas des infections qui surviennent en début de saison.  Les plants de cucurbitacées qui sont encore en phase active de croissance au moment de l’infection vont souvent mourir sans produire de fruits commercialisables.

Identification
Les feuilles infectées par le flétrissement bactérien se couvrent de taches vert mat avant de flétrir et de présenter des signes de chlorose et de nécrose.  Le flétrissement bactérien va souvent se manifester d’abord sur une feuille, et se propager graduellement, une feuille à la fois, vers la couronne principale.  Les plants peuvent temporairement se remettre lorsque les températures nocturnes sont plus fraîches, mais tout le plant finira par s’infecter et mourir.

Si les extrémités coupées d’un stolon infecté sont jointes et lentement mises à l’écart, on peut parfois apercevoir des filets visqueux de bactéries (surtout par temps humide, ou en début de journée).

Souvent confondu avec
La fusariose du concombre
La flétrissure verticillienne
Les dommages causés par le stress dû à la sécheresse

Biologie
La bactérie du flétrissement bactérien passe l’hiver dans le système digestif des chrysomèles du concombre.  Ces dernières l’injectent dans les plantes dont elles se nourrissent. Une fois à l’intérieur du plant, la bactérie se multiplie et colonise les tissus vasculaires, ce qui empêche l'eau et les éléments nutritifs de circuler jusqu’aux extrémités en pleine croissance des stolons infectés.

Bien que les pucerons et d’autres insectes puissent aussi transmettre le flétrissement bactérien, la chrysomèle du concombre est considérée comme étant le principal vecteur de la maladie.  La maladie ne survit pas dans les résidus du sol ni dans les semences.

Période d’activité
Des populations élevées ayant survécu à l’hiver ou à des températures chaudes et sèches vont entraîner des pics d’activité de l’insecte ainsi que des niveaux plus élevés de flétrissement bactérien dans la culture.

Notes de surveillance
Profiter des activités de dépistage d’autres maladies pour prendre note de la présence de plants flétris.  Si l’on soupçonne une infection, couper le stolon infecté au ras de la couronne.  Mettre les deux surfaces coupées en contact et les écarter ensuite lentement l’une de l’autre.  Par temps humide, on pourra observer, entre les deux extrémités coupées, des filets visqueux causés par les bactéries.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

• Combattre les chrysomèles du concombre pour réduire au minimum la propagation du flétrissement bactérien.
• Le pourcentage de chrysomèles du concombre qui transmettent le flétrissement bactérien tend à augmenter considérablement au cours de l’été.
• Les infections surviennent en début de saison lorsque la plante est en pleine croissance peuvent entraîner d’importantes pertes de rendement.