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Noms scientifiques
Thrips tabaci, Frankliniella occidentalis

Identification

• Petits ( < 3 mm ou 1/8 po) insectes dont le corps est flasque.
  
• Blanc crème à brun pâle en couleur .
  
• Les thrips ont des pièces buccales de type suceur-broyeur qui endommagent les tissus des plantes.
  
• La plante réagit en formant une cicatrice qui donne à la feuille un aspect rugueux, couleur rouilles.

Souvent confondus avec
L’œdème

Période d’activité
Les thrips hivernent sur les graminées (surtout le blé d’automne) et la luzerne. On peut aussi les trouver en grands nombres dans les fossés le long des routes. Ils se rabattent sur les brassicacées lorsque les bords de route deviennent secs et que le blé d’automne et la luzerne ont été fauchés.

Notes de surveillance
La surveillance des thrips se fait en même temps que celle des autres insectes suivant la méthode de « 5 fois 5 ». Note la présence ou l’absence des thrips sans les dénombrer. Il est important de détecter les infestations par les thrips avant la pommaison avancée, car il n’y a plus rien à faire par la suite pour s’en débarrasser.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Avancé

Noms scientifiques
Thrips tabaci, Frankliniella occidentalis

Plusieurs espèces de thrips peuvent infester les cultures de brassicacées, mais le thrips de l’oignon est nettement prédominant. Cet insecte est particulièrement dévastateur en fin de saison chez le chou, mais il peut également s’attaquer aux pommes de chou-fleur où il laisse des traces qui compromettent la mise en marché. Les champs de chou ne sont pas tous infestés. L’ampleur des dégâts dépend de la végétation environnante et du cultivar de chou.

Identification
Les thrips sont des petits insectes dont le corps est flasque; ils sont blanc crème à brun pâle, mesurent moins de 3 mm (0,12 po) de long et sont à peu près de la largeur d’une mine de crayon. L’observation à la loupe permet de voir leurs 4 ailes étroites, frangées, repliées sur le dos. À l’œil nu, les thrips se reconnaissent à leur petite taille et à leur rapidité de mouvement. En raison de leur petitesse, ils peuvent facilement passer inaperçus. Sur les cultures qui sont vulnérables à leurs attaques, il faut examiner les feuilles attentivement.

Les thrips ont des pièces buccales de type suceur-broyeur, qui endommagent les tissus des plantes. Chez le chou, la plante réagit en formant une cicatrice qui donne à la feuille un aspect rugueux, couleur rouille. Si ces cicatrices sont nombreuses, la feuille paraît verruqueuse. Chez le chou-fleur, les thrips peuvent causer des dégâts à la pomme. Des rayures brun clair ou ocre sont alors visibles sur la pomme. Les tissus endommagés par les thrips ouvrent la porte à des organismes pathogènes comme les bactéries responsables de la pourriture molle et le champignon Alternaria causant la tache noire.

Souvent confondus avec
L’œdème

Biologie
Les thrips ne survivent pas dans les résidus de chou laissés dans le champ. Ils hivernent plutôt dans les champs de blé d’automne et de luzerne. Lorsqu’ils se déplacent dans les champs de chou, les thrips s’installent d’abord sur les feuilles extérieures, souvent sur le dessus des feuilles. Lorsque les choux et espèces apparentées commencent à pommer, les thrips pénètrent dans les pommes et se réfugient entre les feuilles. Cet insecte peut se reproduire sans fécondation.

L’habitude qu’ont les thrips de s’abriter entre les feuilles est particulièrement problématique pour les choux qu’on entrepose pendant l’hiver, car les thrips survivent aux basses températures des entrepôts et continuent de se nourrir des feuilles et de les endommager, jusqu’au printemps. À la fin d’avril, on trouve encore parfois des thrips actifs et bien vivants sur les crucifères qu’on sort des entrepôts.

Période d’activité
Au tout début de la saison, les thrips préfèrent les graminées, particulièrement le blé d’automne, la luzerne et le trèfle. On les trouve aussi en abondance le long des fossés bordant les routes. Au fur et à mesure que les fossés envahis de mauvaises herbes s’assèchent et que le blé d’automne et la luzerne sont récoltés, les thrips migrent vers les cultures de chou et d’espèces apparentées.

Si les thrips sont encore sur les plants au moment de l’entreposage, ils peuvent survivre aux faibles températures des locaux jusqu’au printemps. Autrement, lorsque l’hiver arrive, les petits insectes vont retourner sur les plantes-hôtes qui peuvent les abriter ordinairement durant l’hiver.

Notes de surveillance
Le dépistage des thrips se fait en même temps que celle des autres insectes suivant la méthode de « 5 fois 5 ». Noter la présence ou l’absence des thrips sans les dénombrer. Chez le chou, leur présence est une menace, que le chou soit destiné à la transformation ou à l’entreposage à long terme. Il est important de détecter les infestations par les thrips avant la pommaison avancée, car il n’y a plus rien à faire par la suite pour s’en débarrasser.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

• Choisir des cultivars résistants. Il s’agit là de la première ligne de défense à envisager si les thrips sont un problème dans une région. Bien qu’aucun cultivar ne soit totalement tolérant, on trouve sur le marché un certain nombre de cultivars qui affichent divers degrés de tolérance aux thrips. Ce n’est pas que ces cultivars repoussent les thrips, mais ceux-ci ne pénètrent pas aussi profondément dans la pomme. De plus, chez les cultivars tolérants, les cicatrices laissées par les thrips sont moins marquées.
  
• Surtout, intervenir contre l’insecte avant qu’il ne pénètre dans la pomme pour y trouver un abri. Une fois dans la pomme, il est pratiquement impossible de l’atteindre, si bien que les mesures de lutte restent inefficaces. En raison de la mobilité de l’insecte, les populations entrent dans les champs et en sortent constamment pendant la saison. Au moment de la pommaison, faire une inspection minutieuse de tous les blocs pour y déceler la présence des thrips.
  
• Les températures peuvent aussi avoir leur importance dans la lutte contre les thrips. Des pluies fréquentes ont pour effet de débarrasser les feuilles des thrips qui s’y trouvent. Elles réduisent donc momentanément les populations de ce ravageur.