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Nom scientifique
Lygus lineolaris

Identification

• Au stade adulte, la punaise terne est un petit insecte ovoïde d’un noir tirant sur le brun, qui mesure environ 6- 6,5 mm (1/4 po), avec un petit triangle jaune sur chacune des ailes.
  
• Les nymphes sont verdâtres et font penser à des pucerons.
  
• Elles endommagent de bien des façons les cultures légumières incluant les ponctuations nécrosées sur les fleurons et les inflorescences du brocoli et du chou-fleur.
  
• Dans le cas des crucifères exotiques comme le gai lohn (brocoli de Chine), la tige florale est parfois affectée.

Souvent confus avec
Les pucerons
La punaise de la courge

Période d’activité
La punaise terne est présente de manière sporadique en Ontario, durant toute la saison de végétation. Les adultes qui ont hiverné commencent à s’activer entre la mi et la fin avril et les autre générations continuent à apparaître jusqu’à la fin septembre. Les adultes sont très mobiles et délaissent rapidement les cultures où ils sont dérangés par les travaux de récolte pour se rabattre sur les cultures voisines.

Notes de surveillance
La surveillance des punaises ternes se fait en même temps que celle d’autres insectes par la méthode « 5 fois 5 ». Prendre soin de vérifier s’il ne se trouve pas de mauvaises herbes susceptibles d’abriter des punaises ternes (la famille de la menthe, le céraiste vulgaire, les amarantes et la luzerne) et, si l’on trouve, bien examiner ces zones à la recherche des nymphes.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Avancé

Nom scientifique : Lygus lineolaris

Les punaises ternes envahissent une vaste gamme d’hôtes, dont le nombre s’établit à plus de 270 espèces différentes. Certaines mauvaises herbes comptent parmi les hôtes préférés des punaises ternes. On en retrouve souvent sur des plants de la famille de la menthe, sur le céraiste vulgaire, les amarantes et la luzerne.

Identification
Au stade adulte, la punaise terne est un petit insecte ovoïde d’un noir tirant sur le brun, qui mesure environ 6 à 6,5 mm (0,24–0,26 po). La punaise terne se reconnaît au petit triangle jaune qu’elle porte sur chacune des ailes. Les nymphes sont verdâtres et font penser à des pucerons. Les nymphes passent à travers 5 mues avant de se transformer en adultes. Les trois derniers stades sont ailés.

Les dégâts causés par la punaise terne s’observent sur la pomme du chou-fleur et sur les fleurettes du brocoli. Chez le chou-fleur, l’insecte laisse, en se nourrissant, des striures à la surface de la pomme. Au hasard de ses déplacements sur la pomme de chou, il perce les tissus avec ses pièces buccales pour en extraire les sucs. Les zones touchées prennent une coloration ocre. Les dégâts causés par la punaise terne ouvrent la porte aux bactéries responsables de la pourriture molle et rendent la pomme impropre à la vente.

La punaise terne suce également la sève des brocolis et laisse un peu partout sur ceux-ci des granules brun grisâtre, ratatinés et secs. Les tissus sont alors vulnérables aux pourritures bactériennes.

Dans le cas des crucifères exotiques comme le gai lon (brocoli chinois), la tige florale est parfois affectée. La punaise terne peut par ailleurs être responsable de l’avortement des fleurs et de la déformation du point végétatif.

Souvent confus avec
Les pucerons
La punaise de la courge

Biologie
L’insecte hiverne au stade adulte dans les haies, les zones envahies de mauvaises herbes et la forêt. Au printemps, la punaise terne migre vers ses hôtes de prédilection afin d’y pondre ses œufs. Les nymphes se développent sur ces hôtes jusqu’à ce que leurs ailes poussent et qu’elles deviennent adultes. C’est au stade nymphal que l’insecte est le plus facile à tuer car il est alors relativement immobile. Dans un champ de luzerne lourdement infesté, on réussit à faire mourir de faim les jeunes nymphes en fauchant la culture.

L’adulte migre, porté par les brises d’été. Il s’agit d’un ravageur opportuniste qui infeste les champs pendant de courtes périodes au cours de sa migration. S’il ne trouve pas ses hôtes préférés, comme les amarantes, dans un champ, il le quittera rapidement.

Les punaises ternes engendrent de 3 à 5 générations par année.

Période d’activité
La punaise terne est présente de manière sporadique en Ontario, durant toute la saison de végétation. Les adultes qui ont hiverné commencent à s’activer entre la mi et la fin avril. La première génération d’adultes apparaît environ deux mois après la sortie des adultes qui ont hiverné, ce qui correspond à environ 214 degrés-jours au-dessus de 9,3 °C (48,7 °F) en Ontario. Les autres générations continuent à apparaître jusqu’à la fin septembre. Les adultes sont très mobiles et délaissent rapidement les cultures où ils sont dérangés par les travaux de récolte pour se rabattre sur les cultures voisines.

Notes de surveillance
Le dépistage des punaises ternes se fait en même temps que celle d’autres insectes par la méthode « 5 fois 5 ». Prendre soin de vérifier s’il ne se trouve pas de mauvaises herbes susceptibles d’abriter des punaises ternes et, si l’on trouve, bien examiner ces zones à la recherche des nymphes. Celles-ci sont surtout nuisibles après la pommaison chez le chou-fleur et le brocoli. Il est primordial d’éliminer les populations résidentes.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

• La punaise terne se reproduit sur de nombreuses espèces d’adventices communes, dont la stellaire moyenne, le pissenlit, le chénopode, l’herbe à poux et la vergerette.
  
• Lutter contre les mauvaises herbes qui attirent les punaises ternes.
  
• La lutte contre les mauvaises herbes à l’intérieur et autour des cultures aide à réduire les éventuelles infestations.
  
• Inspecter les champs de luzerne à l’affût de nymphes et, si possible, faucher les champs avant que les adultes n’apparaissent.