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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Mineuses sinuantes

Mineuse sinuante Dommages causés par la mineuse sinuante sur la feuille de concombre Dommages dans les betteraves causés par la mineuse sinuante
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Débutant

Nom scientifique
Liriomyza spp.

Identification

  • Les mineuses adultes sont des mouches de petite taille (2–3 mm ou 1/12- 1/8 po) luisantes, noires et jaunes.
  • Les mineuses pondent leurs œufs dans les feuilles en laissant sur celles-ci de petites piqûres.
  • Les femelles perforent les feuilles et se nourrissent de la sève des plantes.
  • Les larves creusent les galeries caractéristiques dans les tissus foliaires.
  • Ces galeries peuvent être ondulées ou droites selon l'espèce.
  • Les larves des mineuses sont de petits asticots jaune pâle.

Souvent confondues avec
Les dommages causés par les herbicides
L’échaudure des feuilles
Les maladies virales

Période d’activité
L’alimentation et la ponte sont favorisées par des températures allant de 21 à 32 °C (70–90 °F). La ponte diminue dès que la température tombe sous les 10 °C (50 °F).

Notes de surveillance
Vérifier attentivement la présence des mouches mineuses adultes, de feuilles percées et noter soigneusement l’emplacement des zones atteintes. Les pièges collants jaunes sont très efficaces pour le dépistage des mouches adultes.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Le choix des méthodes de lutte antiparasitaire dépend de l’ampleur de l’infestation et des conséquences des dommages sur la qualité marchande des cultures.

Avancé

Nom scientifique
Liriomyza spp.

Quatre grandes espèces de mineuses peuvent s’attaquer aux légumes et aux plantes ornementales en Amérique du Nord. L’identification de ces espèces peut être difficile étant donné qu’elles se ressemblent beaucoup par leur aspect physique et leur comportement. Les mineuses sont des mouches qui appartiennent à l’ordre des diptères. Les 4 principales espèces sont la mineuse américaine, Liriomyza trifolii, la mineuse sinuante du chou, Lyriomyza brassicae, la mineuse maraîchère, Liriomyza sativae, et la mineuse sud-américaine, Liriomyza huidobrensis.

Identification
Les mineuses sont des mouches luisantes, de petite taille (2–3 mm ou 0,08– 0,12 po), noires et jaunes qui pondent leurs œufs dans le limbe. Leurs larves se nourrissent donc entre les surfaces des feuilles. Les piqûres laissées par l’alimentation et la ponte peuvent, dans certains cas, occasionner des dommages graves. Les larves creusent alors les galeries caractéristiques dans les tissus foliaires. Ces galeries peuvent être ondulées ou droites selon l'espèce. Les larves des mineuses sont de petits asticots jaune pâle.

Souvent confondues avec
Les dommages causés par les herbicides
L’échaudure des feuilles
Les maladies virales

Biologie
Toutes les espèces de mineuses se développent de manière semblable. La croissance de la mineuse du pois est cependant un peu plus longue. Elles pondent leurs œufs dans les feuilles en laissant sur celles-ci de petites piqûres; les œufs éclosent après 2 ou 3 jours d’incubation.

Les larves creusent alors les galeries caractéristiques dans les tissus foliaires. Puis, elles taillent une ouverture semi-circulaire dans les tissus et tombent au sol pour amorcer leur pupaison. Durant l’été, si les températures sont douces, on peut compter 4à 6 jours pour que les larves parviennent à maturité, et 4 à 7 jours de plus pour la pupaison.

Les pupes survivent jusqu’à 90 jours lorsque les températures sont fraîches ou que les plantes hôtes font défaut. Le cycle biologique peut être aussi court que 14 jours à 30 °C (86 °F) ou aussi long que 64 jours à 14 °C (57 °F). L’accouplement, la ponte, la sortie des larves hors des feuilles et l’émergence des adultes hors des pupes ont tendance à se produire surtout le matin, selon la température et la couverture nuageuse.

Période d’activité
L’alimentation et la ponte sont favorisées par des températures allant de 21 à 32 °C (70–90 °F). La ponte diminue dès que la température tombe sous les 10 °C (50 °F).

Notes de surveillance
Vérifier attentivement la présence des mouches mineuses adultes ainsi que de feuilles percées et noter soigneusement l’emplacement des zones atteintes. Les pièges collants jaunes sont très efficaces pour le dépistage des mouches adultes.

Les dommages causés aux feuilles par les mineuses nuisent à la photosynthèse. Les mineuses altèrent la qualité marchande des légumes et offrent une porte d’entrée aux pathogènes.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Le choix des méthodes de lutte antiparasitaire dépend de l’ampleur de l’infestation et des conséquences des dommages sur la qualité marchande des cultures.

Moyens de lutte

  • Commencer le nettoyage tout de suite après la récolte et éliminer les débris le plus loin possible de la zone de croissance. Recouvrir ou enfouir complètement les débris pour freiner la dispersion des mineuses adultes qui émergent.
  • Les degrés d’infestation varient selon le type de culture, les cultures et mauvaises herbes avoisinantes, les températures et les espèces de mineuses.
  • La rotation des cultures est un outil de lutte antiparasitaire efficace. On réduit les populations de mineuses en alternant les cultures sensibles avec des cultures résistantes à ces ravageurs.
  • Bien des plantes sauvages servent d’hôtes aux mineuses. Il est recommandé de maintenir les zones cultivées exemptes de mauvaises herbes, que ce soit dans le champ ou dans la serre.
  • Il existe peu de pesticides au Canada qui sont destinés à la lutte contre les mineuses. Comme celles-ci deviennent assez rapidement résistantes aux insecticides, on doit s’efforcer d’alterner les groupes de produits chimiques employés. Les plus efficaces sont ceux qui agissent par voie systémique ou translaminaire et qui sont dirigés contre les larves. Un bon recouvrement de la culture est essentiel pour une lutte efficace contre les mineuses.
  • Il est recommandé de choisir le moment qui aura le plus d’impact sur les stades vulnérables. Selon les données actuelles, il est plus efficace de faire les pulvérisations le matin. Les pulvérisations doivent absolument reposer sur l’information recueillie dans le cadre d’un dépistage périodique et constant.