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Nom scientifique
Plutella xylostella

En Ontario, 3 genres de chenilles causent des dégâts d’importance chez les crucifères cultivées : la piéride du chou, Artogeia rapae, la fausse-arpenteuse du chou, Trichoplusia ni, et la fausse-teigne des crucifères, Plutella xylostella.

Identification

• Les adultes sont de petits (1 cm ou 2/5 po de longueur), papillon nocturnes brun grisâtre, caractérisés par des motifs jaune ou crème en losanges qui apparaissent sur les ailes repliées.
  
• Normalement elles volent rapidement d’une plante à l’autre à l’aube et au crépuscule.
  
• Les œufs sont très petits, ronds et jaunâtres, trouvé sur les 2 faces des feuilles de la plante-hôte.
  
• Les larves sont de petites chenilles vert pâle aux extrémités légèrement fuselées.
  
• Les chenilles de la fausse-teigne dévorent les tissus internes de la feuilles, mais non les 2 épidermes, laissant dans la feuille des taches translucides évoquant des petits « fenêtres ».
  
• Les pupes de la fausse-teigne des crucifères sont de petites structures ovales enfermées dans un cocon qui fait penser à la gaze.

Souvent confondue avec
La piéride du chou
La fausse-arpenteuse du chou

Période d’activité
La fausse-teigne des crucifères ne passe habituellement pas l’hiver dans le sud de l'Ontario. La majorité des noctuelles adultes arrivent du sud en mai et juin, souvent avant la plantation des crucifères. On a toutefois constaté, dans certains cas, au cours d'hivers moins rigoureux, que certains adultes pouvaient survivre en Ontario, surtout dans les environs des lacs Ontario et Érié. Diverses générations de fausse-teigne poursuivent leurs activités durant la saison de croissance jusqu’à la fin septembre ou la période de récoltes.

Notes de surveillance
Le dépistage de la fausse-teigne doit commencer en début d’été. Recourir à la méthode 5 x 5. Compter les larves sur au moins 25 plantes choisies au hasard dans le champ en examinant minutieusement le dessous des feuilles et en écartant les feuilles externes moins serrées. Les larves rongent les feuilles, mais sans les perforer complètement, laissant intact l’épiderme de la face opposée à celle où elles ont commencé à manger, d’où les trous caractéristiques « en fenêtres ». Des dégâts et des excréments récents révèlent la présence de larves plus âgées. Il existe deux méthodes pour évaluer les infestations de fausse-teigne, soit en calculant les équivalents en fausse-arpenteuse du chou ou le pourcentage des plants infestés.

Seuils d’intervention

	ÉQUIVALENTS FAUSSE-ARPENTEUSE DU CHOU	POURCENTAGE DE PLANTS INFESTÉS
CHOU POMMÉ	0.3	20-30% avant la pommaison 10-15% après la pommaison
CHOU-FLEUR/ BROCOLI	0.2-0.3	20-30% avant la pommaison 5-10% après la pommaison

 

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Nom scientifique
Plutella xylostella

En Ontario, trois genres de chenilles causent des dégâts d’importance chez les crucifères cultivées : la fausse-teigne des crucifères, Plutella xylostella (L.), la piéride du chou, Pieris rapae (L.) et la fausse-arpenteuse du chou, Trichoplusia ni (Hubner).

Identification
Au stade adulte, la fausse-teigne des crucifères est une petite noctuelle brune, d’environ 1,5 cm (0,6 po) de longueur. Au repos, ses ailes sont repliées sur l’abdomen, faisant ainsi apparaître 3 taches en forme de losange le long du dos. La femelle de cette espèce pond des œufs minuscules en forme d’écailles, qu’on retrouve seuls, ou en groupes de 2 ou 3, sur la face inférieure des feuilles. La larve de la fausse-teigne des crucifères est petite comparativement à celle de la piéride du chou et la fausse-arpenteuse du chou. Elle mesure seulement 1 cm (0,4 po) à maturité. Elle ressemble à la jeune larve de la piéride du chou. Voici les deux caractéristiques qui l’identifient :

• La larve de la fausse-teigne des crucifères possède sur le dernier segment (postérieur), 2 fausses pattes qui s’écartent et forment un « V ». La piéride du chou possède également 2 fausses pattes sur ce segment, à cette différence près que les siennes sont rentrées sous l’abdomen, ce qui donne l’impression que le dernier segment est arrondi.
  
• Lorsqu’on la touche avec un pinceau ou un crayon, la larve de la fausse-teigne des crucifères se tortille avec frénésie, attache rapidement un fil à la feuille et s’y laisse pendre. La larve de la piéride du chou est quant à elle nonchalante. Quand on la touche, elle réagit lentement en s’écartant de l’objet qui l’a touchée.

Souvent confondue avec
La piéride du chou
La fausse-arpenteuse du chou

Biologie
La plupart des papillons adultes pondent leurs œufs sur une grande variété de crucifères vers la fin du printemps et le début de l’été. La femelle pond en moyenne 160 œufs au cours de sa vie qui dure environ 2 semaines, bien que sa fertilité dépende de la teneur en protéine de la plante-hôte. De très petites larves éclosent au bout de 5- 10 jours; celles-ci se nourrissent des tissus des faces supérieure et inférieure des feuilles. Selon les températures, la maturation des larves et la pupaison durent de 2 à 3 semaines. Il peut y avoir de 2 à 4 générations par année dans le sud de l'Ontario, sans compter les adultes qui continuent d’affluer dans la province, portés par les courants atmosphériques. Lorsque le temps est très doux, cet insecte peut compléter son cycle biologique (de l’œuf à l’adulte) au bout de seulement 16 jours, 28 jours étant la moyenne.

Période d’activité
La fausse-teigne des crucifères ne passe habituellement pas l’hiver dans le sud de l'Ontario. La majorité des noctuelles adultes arrivent du sud en mai et juin, souvent avant la plantation des crucifères. On a toutefois constaté, dans certains cas, au cours d'hivers moins rigoureux, que certains adultes pouvaient survivre en Ontario, surtout dans les environs des lacs Ontario et Érié. Diverses générations de fausse-teigne poursuivent leurs activités durant la saison de croissance jusqu’à la fin septembre ou la période de récoltes.

Notes de surveillance
Le dépistage de la fausse-teigne doit commencer en début d’été. Recourir à la méthode 5 x 5. Compter les larves sur au moins 25 plantes choisies au hasard dans le champ en examinant minutieusement le dessous des feuilles et en écartant les feuilles externes moins serrées. Les larves rongent les feuilles, mais sans les perforer complètement, laissant intact l’épiderme de la face opposée à celle où elles ont commencé à manger, d’où les trous caractéristiques « en fenêtres ». Des dégâts et des excréments récents révèlent la présence de larves plus âgées.

Les insecticides sont moins efficaces contre les grosses larves. Commencer à pulvériser des insecticides lorsqu’on trouve de jeunes larves et poursuivre le traitement aux 5 à 10 jours, ou selon les besoins, de manière à protéger efficacement la culture. Le dépistage est une excellente manière d’évaluer les populations de chenilles qui s’attaquent aux crucifères.

Il existe deux méthodes pour évaluer les infestations de fausse-teigne, soit en calculant les équivalents en fausse-arpenteuse du chou ou le pourcentage des plants infestés.

Seuils d’intervention

	ÉQUIVALENTS FAUSSE-ARPENTEUSE DU CHOU	POURCENTAGE DE PLANTS INFESTÉS
CHOU POMMÉ	0.3	20-30% avant la pommaison 10-15% après la pommaison
CHOU-FLEUR/ BROCOLI	0.2-0.3	20-30% avant la pommaison 5-10% après la pommaison

Moyens de lutte

• Plus les chenilles sont petites, plus elles sont faciles à éliminer.
  
• Les chenilles qui s’attaquent directement à la pomme des choux et aux points végétatifs sont plus dommageables que celles qui rongent l’extrémité des feuilles.
  
• Lorsque les plants sont petits, les dommages causés par les chenilles ont des répercussions plus graves sur le rendement de la culture et le calibre de la pomme.
  
• En Ontario, le parasite le plus fréquent de la fausse-teigne des crucifères est la minuscule guêpe parasite Diadegma insularis. Cette guêpe pond ses œufs dans les larves de la fausse-teigne des crucifères. Les œufs éclosent et les larves des guêpes se développent à l’intérieur de la chenille. Quand vient le temps de la pupaison de la chenille, la pupe de la guêpe se développe et il en sort peu après une guêpe adulte qui marque le début d’un nouveau cycle. Dans les champs où se pratique la lutte intégrée, le taux de parasitisme peut dépasser les 50 %. Un autre parasite de la fausse-teigne des crucifères est une mouche appelée tachinaire.
  
• La lutte contre la fausse-teigne des crucifères est un sujet de préoccupation à l’échelle mondiale en raison de la capacité de ce ravageur à développer une résistance aux pesticides.