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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Jaunisse fusarienne du chou

Jaunisse fusarienne dans le chou Jaunisse fusarienne dans le chou Jaunisse fusarienne du chou
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Débutant

Nom scientifique
Fusarium oxysporum

Identification

  • Les plantules infectées jaunissent et dépérissent au bout de 2- 4 semaines.
  • L’infection commence par les feuilles du bas.
  • Le jaunissement est souvent plus marqué d’un côté du plant.

Souvent confondue avec
La nervation noire
Le stress hydrique

Période d’activité
Les plants peuvent être atteints à tout moment durant leur croissance. Les éclosions de maladie surviennent souvent après des périodes de stress pour les cultures, causées notamment par des températures chaudes et sèches. La jaunisse fusarienne ne se développe pas à des températures inférieures à 16 ºC (61 °F) ou supérieures à 32 ºC (90 °F). La maladie progresse rapidement lorsque les températures se situent entre 18 et 25 °C (64–77 °F).

Notes de surveillance
Au cours des activités de dépistage, noter la présence de feuilles flétries. Prendre note du nombre de plants infectés et de l’endroit où ils se trouvent dans le champ.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Étant donné que l’infection se produit sur les racines, les pulvérisations de fongicide sur les feuilles n’empêcheront pas la propagation de la jaunisse fusarienne dans le champ.

Avancé

Nom scientifique
Fusarium oxysporum

La jaunisse fusarienne est une maladie qui provoque la flétrissure des plants chez les espèces du genre Brassica. Le chou blanc est le plus vulnérable, mais d’autres espèces peuvent aussi contracter la maladie. Celle-ci est moins importante qu’elle ne l’était dans le passé, car la plupart des nouveaux cultivars sont résistants à la jaunisse. Là où le sol est infecté, on peut s’attendre à des pertes importantes chez les cultivars sensibles.

La jaunisse fusarienne est causée par un champignon du sol. Différentes races de ce champignon s’attaquent aux différentes espèces de la famille des crucifères. Ainsi, la race qui s’attaque au chou ne s’attaque pas au radis.

Identification
Les symptômes sont les mêmes sur toutes les plantes vulnérables. La maladie peut frapper, quel que soit le stade de croissance de la plante. Les jeunes plants infectés jaunissent et meurent dans les deux à quatre semaines qui suivent leur repiquage en sol réchauffé. Les plantes affectées sont rabougries, déséquilibrées et jaunies; elles perdent la majorité de leurs feuilles inférieures et présentent des nervures et des vaisseaux dont la couleur va du brun au noir. Les feuilles inférieures sont affectées les premières. Le jaunissement est souvent plus intense d’un côté de la feuille qui a tendance à se courber et à se crisper. Il est fréquent qu’un côté seulement de la plante soit rabougri. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les feuilles les plus vieilles tombent.
Si l’on tranche la tige longitudinalement au collet, on peut observer une tache brune dans les vaisseaux qui assurent la circulation de l’eau.

Souvent confondue avec
La nervation noire
Le stress hydrique

Biologie
Fusarium est présent dans de nombreux sols. Il envahit le plant par les radicelles ou par les lésions des racines plus vieilles. Une fois que le plant est infecté, le champignon se propage jusqu’aux vaisseaux qui assurent le transport de l’eau et y reste jusqu’à ce que la feuille ou le plant en meure. On peut constater le brunissement de ces vaisseaux, causé par une toxine produite par le champignon, avant de découvrir l’infestation.

Les spores se forment sur les tissus des plants morts et sont disséminées par les particules de terre charriées par l’eau, le vent ou les instruments aratoires. Il existe deux types de spores : un type qui vit peu de temps et un autre à parois épaisses qui survit des années dans le sol.

Période d’activité
Les plants peuvent être atteints à tout moment durant leur croissance. Les éclosions de maladie surviennent souvent après des périodes de stress pour les cultures, causées notamment par des températures chaudes et sèches. La jaunisse fusarienne ne se développe pas à des températures inférieures à 16 ºC (61 °F) ou supérieures à 32 ºC (90 °F). La maladie progresse rapidement lorsque les températures se situent entre 18 et 25 °C (64–77 °F).

Notes de surveillance
Au cours des activités de dépistage, noter la présence de feuilles flétries. Prendre note du nombre de plants infectés et de l’endroit où ils se trouvent dans le champ.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi. Étant donné que l’infection se produit sur les racines, les pulvérisations de fongicide sur les feuilles n’empêcheront pas la propagation de la jaunisse fusarienne dans le champ.

Moyens de lutte

  • L’humidité et le pH du sol ont peu d’effets, sinon aucun, sur la jaunisse fusarienne.
  • Prévenir la jaunisse en choisissant des cultivars qui lui sont résistants.
  • Une résistance monogénique dominante a été introduite chez bon nombre de variétés de choux et chez quelques variétés de radis et choux de Bruxelles, mais on ne trouve pas de chou-fleur ni de brocoli résistants sur le marché.
  • En raison de sa persistance dans le sol, ce champignon est très difficile à combattre par la rotation des cultures ou par d’autres méthodes.
  • Laver le matériel avant de passer d’un champ infecté à un autre qui est sain afin d’éviter la contamination.
  • Éviter de repiquer des plants dans des zones qui reçoivent les eaux de ruissellement de zones qu’on sait contaminées.
  • La carence en potassium peut être un facteur aggravant.