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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Mildiou

Mildiou dans le pak-choï (face supérieure de la feuille) Mildiou dans le pak-choï (face inférieure de la feuille) Mildiou sur les plantules de chou
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Débutant

Nom scientifique
Hyalopernospora parasitica

Identification

  • Les taches jaunes sur la face supérieure des feuilles et un duvet fongique blanc grisâtre sur la face inférieure.
  • Chez le chou-fleur, des taches gris foncé apparaissent sur les fleurons infectés. Quand on découpe la pomme d’un chou-fleur infecté, on voit clairement les stries grises sous les taches.
  • Chez le brocoli, ces stries rejoignent la tige principale.
  • Sur les chou pommés, on voit apparaître de nombreuses taches noires.

Souvent confondu avec
L’alternariose
Les taches blanches

Période d’activité
L’infection peut se déclarer à n’importe quel stade de croissance des choux. Pour se développer, le champignon du mildiou a besoin de températures fraîches, entre 10°C et 15°C (50- 59°F), et de longues périodes d’humectation des feuilles, de rosée ou de brouillard.

Notes de surveillance
Choisir 20 sites au hasard dans le champ et inspecter 10 feuilles à chaque endroit. Observer les pousses plus anciennes tout comme les plantules. Noter le pourcentage de feuilles infectées et le nombre moyen de lésions par feuille. Noter aussi, sur les plants matures, la présence de points noirs sur les florettes ou les pommes des crucifères. La lutte contre le mildiou doit se faire de manière préventive.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Avancé

Nom scientifique
Hyalopernospora parasitica

La quasi-totalité des plantes cultivées et des mauvaises herbes de la famille des crucifères peuvent être affectées par le mildiou. Le champignon pathogène s’attaque aux jeunes plants, mais aussi aux plants développés, vers la fin de la saison, ce qui compromettra leur conservation.

Les infections en début de saison peuvent faire mourir une proportion importante de jeunes plants. Plus tard dans la saison, les infections peuvent entraîner des pertes en raison de la décoloration interne des pommes. Les infections qui surviennent tard dans la saison rendent les pommes plus vulnérables aux bactéries responsables de la pourriture molle et d’autres pourritures de conservation, notamment chez le chou.

Identification
Chez les jeunes plants, la maladie se manifeste d’abord par un léger jaunissement de la face supérieure des premières feuilles et des cotylédons. Si le temps reste frais et humide, il se forme rapidement une moisissure blanche cotonneuse sur le revers de ces feuilles. Les feuilles qui ont jauni finissent habituellement par tomber.

Les infections de fin de saison affectent essentiellement les feuilles les plus vieilles. Les parties atteintes de la feuille se dessèchent et deviennent minces comme du papier, mais il est rare que ces feuilles tombent. La moisissure blanche sur le revers des feuilles est visible par temps frais et humide. Si l’infection s’étend à la tige, elle risque de gagner la pomme.

Chez le chou-fleur, des taches gris foncé peuvent apparaître sur l’inflorescence. En tranchant la pomme de chou-fleur, on aperçoit alors des striures grises le long des ramifications sous les fleurs. Chez le brocoli, il arrive que l’extérieur de la pomme soit exempt de taches, mais qu’il se trouve des striures grises internes allant des fleurettes à la tige principale. Chez le chou, la pomme est parsemée d’une multitude de points noirs allant de 1 à 2 cm (0,4– 0,8 po) de diamètre.

Souvent confondu avec
L’alternariose
La tache blanche

Biologie
Le champignon survit d’une saison à l’autre dans les racines et les résidus de culture. Si le sol est infecté, les plantes qui y poussent le seront avant même de sortir de terre. Après la levée du plant, le champignon se développe sur les feuilles et produit de nombreuses spores. Celles-ci sont disséminées par le vent et flottent dans l’air frais et humide. Si les conditions sont favorables, il suffit de 3 heures pour que les spores infectent de nouveaux tissus. Les symptômes peuvent se manifester par la suite au bout de seulement 4 jours.

Période d’activité
La température et l’humidité jouent un rôle de premier plan dans la propagation du mildiou. Le brouillard, la bruine, la rosée et des températures fraîches, variant entre 10 et 15 °C, constituent des conditions propices à la prolifération du champignon pathogène. En Ontario, la maladie se déclare très souvent après la Fête du travail, dès que le temps frais et humide d’automne s’installe.

Notes de surveillance
Choisir 20 sites au hasard dans le champ et inspecter 10 feuilles à chaque endroit. Observer les pousses plus anciennes tout comme les plantules. Noter le pourcentage de feuilles infectées et le nombre moyen de lésions par feuille. Noter aussi, sur les plants matures, la présence de points noirs sur les florettes ou les pommes des crucifères. La lutte contre le mildiou doit se faire de manière préventive.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

  • Faire suivre une culture des crucifères par deux années de cultures non apparentées aux crucifères.
  • Certaines variétés de brocoli sont résistantes au mildiou.
  • À moins que tous les résidus de cultures malades ne soient enfouis rapidement après la récolte, le mildiou (et d’autres maladies) continuera de se répandre dans les champs de crucifères avoisinants par l’entremise des spores transportées par le vent.
  • Par ailleurs, on doit détruire les repousses accidentelles de culture comme celles du rutabaga, car elles peuvent abriter et propager le mildiou et d’autres maladies année après année.
  • Installer les plants dans un sol meuble bien drainé.
  • Éviter le recours excessif à l’irrigation par aspersion.