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Débutant

Nom scientifique
Orygia leucostigma

Identification
Œufs :

• Pondus dans une masse de mousse blanche.

Larves :

• 35 mm de longueur à maturité,
• Tête rouge orangée et le corps velu,
• Deux lignes jaunes de chaque côté du corps parcourent celui-ci longitudinalement sur toute sa longueur,
• Quatre touffes de soie beige sur le dos (au dos des quatre premiers articles abdominaux) et des points rouges sur les articles abdominaux six et sept,
• Une paire de touffes de soies noires plus longues qui sortent du prothorax (ces soies peuvent irriter la peau).

Pupes :

• Cocons gris foncé tissés avec la soie et les poils qui couvrent le corps de la chenille,
• On trouve ces pupes sur les rameaux, les branches et dans les anfractuosités de l’écorce.

Adultes :

• Le papillon mâle est gris cendré, l’envergure de ses ailes est de 26–30 mm et ses ailes antérieures sont marquées par des bandes ondulées plus sombres,
• Les femelles vont du blanc crème au gris, sont velues et ne volent pas.

Dommages :

• Les jeunes larves ne laissent que des squelettes de feuilles sur les arbres à feuilles caduques.
• Elles ont tendance à se nourrir d’abord dans le tiers supérieur de la frondaison.
• Sans intervention, ces chenilles peuvent provoquer une défoliation sévère.

Souvent confondue avec

• Les dégâts causés par la spongieuse – Les deux insectes, la spongieuse et la chenille à houppes blanches, font d’énormes dégâts en se nourrissant des feuilles et ils peuvent défolier les arbres. Les chenilles de la spongieuse sont noires avec la tête jaune et elles peuvent défolier les arbres, alors que les larves de la chenille à houppes blanches sont de couleur claire avec des touffes de soies sur le dos.

Période d’activité
C’est un ravageur rare dans la pomme, mais que l’on peut trouver dans les vergers avoisinant des boisés. Les œufs éclosent à la fin juin et au début juillet, et les larves sont présentes de juin jusqu’en août.

Notes de surveillance
On peut observer ces chenilles dans les arbres en juillet et en août, alors qu’elles sont grosses et presque parvenues à maturité. Durant l’hiver, des masses d’œufs peuvent être observées sur les troncs et les branches des arbres.

Les poils de la chenille à houppes blanches sont creux et contiennent une toxine qui pénètre dans la peau. Les personnes qui manipulent ces insectes ont souvent des réactions allergiques qui se manifestent par une éruption cutanée douloureuse ou des problèmes respiratoires.

Seuils d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’a été établi pour la chenille à houppes blanches, mais des interventions s’imposent si l’on note un début de défoliation.

Avancé

Nom scientifique
Orygia leucostigma

Identification
Œufs : Les œufs sont pondus dans une masse de mousse blanche.

Larves : À maturité, la larve mesure 35 mm de longueur. Elle a la tête rouge orangée et le corps velu. Deux lignes jaunes de chaque côté du corps parcourent celui-ci longitudinalement sur toute sa longueur. Elle possède sur le dos quatre touffes de soie beige (au dos des quatre premiers articles abdominaux) et des points rouges sur les articles abdominaux six et sept. Elle a une paire de touffes de soies noires plus longues qui sortent du prothorax. Ces soies peuvent irriter la peau.

Pupes : La pupaison a lieu à l’intérieur des cocons gris foncé tissés avec la soie et les poils qui couvrent le corps de la chenille. On trouve ces pupes sur les rameaux, les branches et dans les anfractuosités de l’écorce.

Adultes : Le papillon mâle est gris cendré. L’envergure de ses ailes est de 26–30 mm. Ses ailes antérieures sont marquées par des bandes ondulées plus sombres. Les femelles vont du blanc crème au gris, sont velues et ne volent pas.

Dommages : Les jeunes larves ne laissent que des squelettes de feuilles sur les arbres à feuilles caduques. Au fur et à mesure qu’elle se rapprochent de la maturité, elles consomment les feuilles au complet, ne laissant que les nervures principales et les pétioles. Elles ont tendance à se nourrir d’abord dans le tiers supérieur de la frondaison. Sans intervention, ces chenilles peuvent provoquer une défoliation sévère. Des années de défoliation finissent par faire mourir l’arbre et causer la perte de leur bois.

Souvent confondue avec

• Les dégâts causés par la spongieuse – Les deux insectes, la spongieuse et la chenille à houppes blanches, font d’énormes dégâts en se nourrissant des feuilles et ils peuvent défolier les arbres. Les chenilles de la spongieuse sont noires avec la tête jaune et elles peuvent défolier les arbres, alors que les larves de la chenille à houppes blanches sont de couleur claire avec des touffes de soies sur le dos.

Biologie
La chenille à houppes blanches hiverne à l’état d’œuf à l’intérieur des masses d’œufs. Les œufs éclosent vers la fin juin et le début juillet, après quoi, les chenilles migrent vers les feuilles ou les aiguilles dont elles dévorent tous les tissus à l’exception des nervures principales. Les chenilles mâles passent par cinq stades larvaires, les femelles, par six. Les chenilles continuent leurs déprédations sur une période de cinq semaines avant d’amorcer la pupaison à la mi-août. On trouve les cocons gris foncé sur les rameaux, les branches ou l’écorce. Les adultes émergent des pupes fin août début septembre. Les femelles ne volent pas. Elles sont fécondées sitôt sorties des pupes, puis pondent leurs œufs sur leurs cocons ou à l’intérieur de ceux-ci. Cet ennemi est surtout un ravageur forestier, mais il lui arrive d’envahir les vergers de pommiers en provenance de boisés adjacents.

Période d’activité
C’est un ravageur rare dans la pomme, mais que l’on peut trouver dans les vergers avoisinant des boisés. Les œufs éclosent à la fin juin et au début juillet, et les larves sont présentes de juin jusqu’en août.

Notes de surveillance
On peut observer ces chenilles dans les arbres en juillet et en août, alors qu’elles sont grosses et presque parvenues à maturité. Durant l’hiver, des masses d’œufs peuvent être observées sur les troncs et les branches des arbres.

Les poils de la chenille à houppes blanches sont creux et contiennent une toxine qui pénètre dans la peau. Les personnes qui manipulent ces insectes ont souvent des réactions allergiques qui se manifestent par une éruption cutanée douloureuse ou des problèmes respiratoires.

Seuils d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’a été établi pour la chenille à houppes blanches, mais des interventions s’imposent si l’on note un début de défoliation.

Moyens de lutte

• Les infestations par la chenille à houppes blanches peuvent durer de deux à quatre ans.
• Leurs populations peuvent être décimées par des virus, des parasitoïdes, des prédateurs naturels et des maladies.
• Elles ne sont que des ravageurs occasionnels des vergers de pommiers, mais quand les infestations sont sévères, elles peuvent y causer des dommages considérables.
• Quand des interventions sont nécessaires, une application hâtive d’un agent de lutte biologique comme Bacillus thuringiensis destiné à combattre d’autres ennemis permet en même temps de combattre cette chenille.