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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Tordeuse orientale du pêcher (TOP)

Larve de la tordeuse orientale du pêcher Peigne anal (appendice terminal foncé) présent chez les larves de la tordeuse orientale du pêcher Adulte de la tordeuse orientale du pêcher Flétrissement des pousses Excréments laissés par une larve à la surface d’une pousse Partie visible des dommages causés par la larve Lésions sur le fruit causées en fin de saison Galerie caractéristique creusée par la tordeuse orientale du pêcher
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Débutant

Nom scientifique
Grapholita molesta

Identification
Å’ufs :

  • Pondus un à un,
  • Font penser à de petites cochenilles blanches,
  • Plates et semi-transparentes,
  • 0,5 Ã  0,7 mm de diamètre,
  • Rarement vu dans le pommier.

Larves :

  • 1,5 mm de long, ont la tête noire et le corps blanc, nouvellement écloses,
  • 9–13 mm de longueur, leur capsule céphalique est brune et leur corps est de couleur crème tirant sur le rose à maturité,
  • Possèdent un petit appendice terminal foncé qui a la forme d’un peigne, d’où le nom de « peigne anal Â», qu’on peut observer avec une loupe de bonne qualité, ou au microscope si la larve est très petite.

Adultes :

  • Petits papillons nocturnes gris-brun (d’environ 6–7 mm),
  • Portent des marques alaires argentées en forme d’écailles,
  • Le revers des ailes antérieures est de couleur claire.

Dommages :

  • Les adultes et les larves s’attaquent à la fois aux pousses des pommiers et aux jeunes fruits en croissance,
  • Les pousses terminales paraissent quelque peu desséchées, sont légèrement retombantes et finissent par brunir au fur et à mesure que les tissus se nécrosent,
  • L’examen des pousses atteintes permet souvent d’apercevoir un petit orifice d’entrée et des excréments d’insectes,
  • Quand les larves éclosent, elles pénètrent dans le fruit par la cuvette oculaire ou la cuvette pédonculaire.
  • Les pommes infestées se reconnaissent à la présence des excréments laissés par les larves à la surface du fruit et au fait que les fruits prennent leur couleur prématurément.

Souvent confondue avec

  • Les larves du carpocapse de la pomme - Les larves du carpocapse de la pomme sont dépourvues d’un peigne anal. Les adultes de la tordeuse orientale du pêcher sont beaucoup plus petits que les adultes du carpocapse de la pomme et ne présentent pas la zone bronze caractéristique de ces derniers à l’extrémité des ailes.
  • Le petit carpocapse de la pomme - La larve du petit carpocapse de la pomme possède aussi un peigne anal, ce qui la rend difficile à différencier de celle de la tordeuse orientale du pêcher. Bien que semblables aux adultes de la tordeuse orientale du pêcher, les petits carpocapses de la pomme s’en distinguent toutefois par leurs ailes à la teinte cuivrée et aux reflets métalliques qui présentent d’étroites bandes bleu pâle. Les dégâts causés par l’alimentation des larves de tordeuses orientales du pêcher sont pour la plupart cachés dans le fruit. Par comparaison, la larve du petit carpocapse de la pomme dévore la chair tout juste sous la peau du fruit.

Période d’activité
Il y a trois à quatre générations de la tordeuse orientale du pêcher chaque année. Ce ravageur est à surveiller de la fin du stade prébouton rose jusqu’à la cueillette. Le flétrissement des pousses terminales et les dommages sur les fruits peuvent apparaître à la mi-juin.  

Notes de surveillance
La tordeuse orientale du pêcher ne sévit que dans certaines régions. Les régions touchées se limitent aux comtés de Norfolk/Brant, Middlesex/London, Essex/Kent. Utiliser des pièges à phéromones pour surveiller l’activité des adultes de tordeuses orientales du pêcher et déterminer le moment où faire des applications d’insecticides. Placer les pièges dans le verger avant le moment prévu du premier envol au printemps (à la fin d’avril). Remplacer les pièges à la fin de l’envol des adultes de chaque génération. Laisser les pièges dans le verger jusqu’à la fin de la cueillette. Pour obtenir une idée juste de l’activité dans le verger, il est recommandé d’installer au moins cinq pièges par unité de surface de 4 hectares.

Utiliser des pièges à phéromones sentinelles dans des blocs où la technique de la confusion des mâles est utilisée pour combattre la tordeuse orientale du pêcher. Pour plus d’information, consulter le fiche technique du MAAARO no 04-030, Confusion des mâles de tordeuse orientale du pêcher dans les fruits à noyaux et à pépins.

Pendant les périodes d’activité, surveiller les pièges deux fois par semaine, toujours les mêmes journées (p. ex. tous les lundis et jeudis). Retirer toutes les tordeuses et en consigner le nombre. Le moment précis où faire les traitements insecticides varie selon le stade de l’insecte, le mode d’action de l’insecticide et sa rémanence.

Seuils d’intervention
En règle générale, si le nombre de captures dans les pièges à phéromones est supérieur à 10 par semaine, il y a probablement lieu d’intervenir. Les insecticides dirigés contre cette génération sont souvent appliqués 6–10 jours après une recrudescence des captures dans les pièges, qui coïncide souvent avec le stade calice. Il est parfois nécessaire de répéter le traitement si les TOP continuent d’émerger.

Un modèle a été élaboré pour déterminer le moment des traitements insecticides contre la TOP. Commencer à compter les degrés-jours (température de base de 7,2 ÂºC) après le repère biologique que constitue la première capture substantielle d’adultes de la TOP. Dans le cas des produits qui sont dirigés contre les larves nouvellement écloses, le moment des interventions se situe autour de 194–208 DJC dans le cas de la première génération. Faire les traitements insecticides à 805–833 DJC pour lutter contre la 2e génération, et le 1er traitement dirigé contre la 3e génération à 1361–1389 DJC, suivi du 2e traitement à 1611–1667 DJC.

Avancé

Nom scientifique
Grapholita molesta

Identification
Les Å“ufs, pondus un à un, font penser à de petites cochenilles blanches, plates et semi transparentes de 0,5 Ã  0,7 mm de diamètre. Les larves nouvellement écloses font 1,5 mm de long, ont la tête noire et le corps blanc. Les larves à maturité atteignent 9–13 mm de longueur. Leur capsule céphalique est brune et leur corps est de couleur crème tirant sur le rose. Les larves de la tordeuse orientale du pêcher ressemblent beaucoup à celles du carpocapse de la pomme ainsi qu’à celles du petit carpocapse de la pomme, une espèce étroitement apparentée qui constitue un ravageur occasionnel des pommiers en Ontario. On parvient à distinguer les larves du carpocapse de la pomme de celles de la tordeuse orientale du pêcher en observant de près le dernier segment abdominal. Les larves de la tordeuse orientale du pêcher possèdent un petit appendice terminal foncé qui a la forme d’un peigne, d’où le nom de « peigne anal Â», qu’on peut observer avec une loupe de bonne qualité, ou au microscope si la larve est très petite.

Les adultes de la tordeuse orientale du pêcher sont de petits papillons nocturnes gris brun (d’environ 6–7 mm) qui portent des marques alaires argentées en forme d’écailles et dont le revers des ailes antérieures est de couleur claire. Ils sont beaucoup plus petits que les adultes du carpocapse de la pomme et ne présentent pas la zone bronze caractéristique de ces derniers à l’extrémité des ailes. Des adultes du petit carpocapse de la pomme se retrouvent parfois dans les pièges à phéromones destinés aux tordeuses orientales du pêcher. Leur capture est faite habituellement avant celle des adultes de la première génération de tordeuses orientales du pêcher.

Il est de toute première importance de bien identifier l’ennemi en présence, car chacun des ravageurs a son propre cycle biologique et les stratégies à mettre de l’avant pour combattre le carpocapse de la pomme et la tordeuse orientale du pêcher sont différentes. En cas de doute, cueillir et conserver un fruit infesté pour le faire examiner par un consultant ou un entomologiste. 

Les larves de tordeuses orientales du pêcher de première génération s’attaquent à la fois aux pousses des pommiers et aux jeunes fruits en croissance, et provoquent par conséquent des dommages directs et indirects. Comme les larves qui se nourrissent des pousses ne provoquent pas chez le pommier le flétrissement caractéristique observé sur les pousses des pêchers, les dommages risquent de passer inaperçus lors de l’examen des pousses terminales. Les pousses terminales des pommiers qui subissent les attaques de la tordeuse orientale du pêcher paraissent quelque peu desséchées, sont légèrement retombantes et finissent par brunir au fur et à mesure que les tissus se nécrosent. L’examen des pousses atteintes permet souvent d’apercevoir un petit orifice d’entrée et des excréments d’insectes.

Souvent confondue avec

  • Les larves du carpocapse de la pomme - Les larves du carpocapse de la pomme sont dépourvues d’un peigne anal. Les adultes de la tordeuse orientale du pêcher sont beaucoup plus petits que les adultes du carpocapse de la pomme et ne présentent pas la zone bronze caractéristique de ces derniers à l’extrémité des ailes.
  • Le petit carpocapse de la pomme - La larve du petit carpocapse de la pomme possède aussi un peigne anal, ce qui la rend difficile à différencier de celle de la tordeuse orientale du pêcher. Bien que semblables aux adultes de la tordeuse orientale du pêcher, les petits carpocapses de la pomme s’en distinguent toutefois par leurs ailes à la teinte cuivrée et aux reflets métalliques qui présentent d’étroites bandes bleu pâle. Les dégâts causés par l’alimentation des larves de tordeuses orientales du pêcher sont pour la plupart cachés dans le fruit. Par comparaison, la larve du petit carpocapse de la pomme dévore la chair tout juste sous la peau du fruit.

Biologie
On compte chaque année trois générations de tordeuses orientales du pêcher en Ontario. Une quatrième génération partielle peut apparaître certaines années, ce qui prolonge parfois jusqu’en octobre les vols des adultes et l’activité de ponte. Après l’éclosion des œufs de cette génération, les larves pénètrent dans les fruits avant la cueillette. Comme ces larves sont très petites, les dommages qu’elles causent en fin de saison sont difficiles à déceler. Il arrive que des pommes infestées passent inaperçues même à l’étape du conditionnement.

L’insecte hiverne à l’état de larve du quatrième ou du cinquième stade larvaire, à l’intérieur d’un cocon tissé sous les écailles de l’écorce, dans les anfractuosités et autres zones protégées de l’arbre, ou au sol. La pupaison s’amorce au printemps et débouche sur l’envol des adultes fin avril début mai. Le nombre d’adultes hivernants capturés dans les pièges à phéromones est plus grand dans les vergers de pommiers que dans les vergers de pêchers avoisinants. Cette situation peut s’expliquer par une activité de ponte plus grande sur les pommes et par un taux de survie plus élevé des larves des dernières générations l’automne précédent. Une fois fécondées, les femelles pondent jusqu’à 200 Å“ufs. Dans le modèle de degrés jours établi pour la tordeuse orientale du pêcher, la température de base est fixée à 7,2 ÂºC et l’accumulation de DJC nécessaire pour que cette tordeuse passe du stade d’œuf à celui d’adulte (durée d’une génération) est de 550 (temp. de base 7,2 ÂºC). La croissance se fait plus lentement dans les pommes que dans les pêches. Les adultes ont un vol puissant.

Période d’activité
Il y a trois à quatre générations de la tordeuse orientale du pêcher chaque année. Ce ravageur est à surveiller de la fin du stade prébouton rose jusqu’à la cueillette. Le flétrissement des pousses terminales et les dommages sur les fruits peuvent apparaître à la mi-juin.  

Notes de surveillance
La tordeuse orientale du pêcher ne sévit que dans certaines régions. Les régions touchées se limitent aux comtés de Norfolk/Brant, Middlesex/London, Essex/Kent. Toutes les générations de la tordeuse orientale du pêcher s’attaquent aux fruits. Selon des recherches menées aux États-Unis et des observations sur le terrain recueillies en Ontario, les femelles de tordeuses orientales du pêcher préféreraient pondre leurs œufs sur certains cultivars plutôt que d’autres, ces préférences pouvant changer au cours de la saison de croissance. Les femelles semblent très attirées par les fruits déjà attaqués par d’autres insectes foreurs. Quand les larves éclosent, elles pénètrent dans le fruit par la cuvette oculaire ou la cuvette pédonculaire. Dans le cas des pommes, les larves ressortent souvent du fruit par le trou qu’elles ont fait pour y entrer. Selon les recherches effectuées, très peu de larves de tordeuses orientales du pêcher pénétreraient dans le fruit par le côté du fruit (contrairement au carpocapse de la pomme). La plupart des larves pénètrent dans le fruit quelques heures seulement après l’éclosion, d’où l’importance de bien choisir le moment des traitements insecticides et de veiller à un bon recouvrement de la culture. Les pommes infestées se reconnaissent à la présence des excréments laissés par les larves à la surface du fruit et au fait que les fruits prennent leur couleur prématurément. Pour le reste, les dégâts causés par l’alimentation des larves sont pour la plupart cachés dans le fruit.

Les larves de la tordeuse orientale du pêcher creusent généralement des galeries à l’intérieur de la chair en évitant les pépins, tandis que les larves du carpocapse de la pomme se dirigent directement vers la loge carpellaire où elles commencent à se nourrir des pépins.

Utiliser des pièges à phéromones pour surveiller l’activité des adultes de tordeuses orientales du pêcher et déterminer le moment où faire des applications d’insecticides. Placer les pièges dans le verger avant le moment prévu du premier envol au printemps. Remplacer les pièges à la fin de l’envol des adultes de chaque génération. Laisser les pièges dans le verger jusqu’à la fin de la cueillette. Pour obtenir une idée juste de l’activité dans le verger, il est recommandé d’installer au moins cinq pièges par unité de surface de 4 hectares. La hauteur des pièges destinés à la capture des tordeuses orientales du pêcher a peu d’importance. Veiller toutefois à ce que les ouvertures ne soient pas obstruées par du feuillage. Placer un piège sur le pourtour du verger et le reste des pièges à intervalles de 40 m le long d’une rangée à l’intérieur du verger. Utiliser des pièges à phéromones sentinelles dans des blocs où la technique de la confusion des mâles est utilisée pour combattre la tordeuse orientale du pêcher. Si cette technique fonctionne bien, il ne devrait y avoir que très peu de captures de tordeuses orientales du pêcher dans ces pièges, sinon aucune. Ces pièges sentinelles sont un moyen de constater l’efficacité de la technique de la confusion des mâles. 

Pendant les périodes d’activité, surveiller les pièges deux fois par semaine, toujours les mêmes journées (p. ex. tous les lundis et jeudis). Retirer toutes les tordeuses et en consigner le nombre. Le moment précis où faire les traitements insecticides varie selon le stade de l’insecte, le mode d’action de l’insecticide et sa rémanence. Les données sur les captures dans les pièges à phéromones sont précieuses pour la lutte contre la tordeuse orientale du pêcher à l’aide d’insecticides ou de la technique de la confusion des mâles.   

Les fluctuations de températures au printemps influencent les captures dans les pièges. De la même façon qu’il existe une température de base sous laquelle les larves ne se développent pas, une température minimale est nécessaire aux activités (vol, reproduction et ponte) des insectes. Durant les périodes de nuits fraîches, tôt dans la saison de croissance, il se peut que les adultes de la tordeuse orientale du pêcher ne soient pas actifs dans le verger. Quand les températures s’adoucissent, les vols reprennent. On aura l’impression qu’il s’agit du début de l’envol de la deuxième génération, alors qu’en réalité, cette activité correspond à un pic interrompu, ou bimodal, de la génération hivernante. Un pic bimodal se produit souvent en présence de la génération suivante. Les pièges à phéromones donnent de l’information sur l’activité de l’insecte, tandis que les modèles des degrés jours permettent de déterminer à quel moment les individus de la génération suivante prendront leur envol.

Seuils d’intervention
En règle générale, si le nombre de captures dans les pièges à phéromones est supérieur à 10 par semaine, il y a probablement lieu d’intervenir. Les insecticides dirigés contre cette génération sont souvent appliqués 6–10 jours après une recrudescence des captures dans les pièges, qui coïncide souvent avec le stade calice. Il est parfois nécessaire de répéter le traitement si les TOP continuent d’émerger.

Un modèle a été élaboré pour déterminer le moment des traitements insecticides contre la TOP. Commencer à compter les degrés jours (température de base de 7,2 ÂºC) après le repère biologique que constitue la première capture substantielle d’adultes de la TOP. Dans le cas des produits qui sont dirigés contre les larves nouvellement écloses, le moment des interventions se situe autour de 194–208 DJC dans le cas de la première génération. Faire les traitements insecticides à 805–833 DJC pour lutter contre la 2e génération, et le 1er traitement dirigé contre la 3e génération à 1361–1389 DJC, suivi du 2e traitement à 1611–1667 DJC.

Moyens de lutte

  • La larve pénètre dans le fruit dans les vingt-quatre heures suivant l’éclosion, ce qui laisse peu de temps pour faire les applications d’insecticides.
  • Le moment précis où faire les traitements insecticides varie selon le stade de l’insecte, le mode d’action de l’insecticide et sa rémanence. Pour plus d’information consulter la publication 360F du MAAARO, Guide de la culture fruitière.
  • Les modèles de degrés jours fournissent de l’information importante pour la prévision du moment des applications d’insecticides, mais ils ne sauraient se substituer à la surveillance des activités des insectes à l’aide de pièges à phéromones et d’opérations de dépistage des dommages sur le terrain.
  • Le modèle de prévision pour la TOP diffère pour les pommiers et les pêchers. Pour plus d’information consulter la liste des produits homologués et les moments recommandés pour les traitements dans la publication 360F du MAAARO, Guide de la culture fruitière.
  • Surveiller l’envol des adultes de chaque génération, vérifier la rémanence de chaque produit et traiter à nouveau, au besoin. Si l’émergence ou l’activité, ou les deux, de cette génération se prolonge (pics bimodaux ou interrompus), il faut une deuxième application du même produit. 
  • Lors de l’utilisation d’insecticides, considérer chaque génération comme une entité distincte. Utiliser des produits appartenant à un seul groupe chimique pour lutter contre une génération donnée d’un ennemi.
  • Le technique de la confusion des mâles de la tordeuse orientale du pêcher constitue une solution de rechange très efficace à l’emploi d’insecticides. Pour plus d’information, consulter le fiche technique du MAAARO no 04-030, Confusion des mâles de tordeuse orientale du pêcher dans les fruits à noyaux et à pépins.