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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Enrouleuses et tordeuses

Dommages causés par une enrouleuse ou tordeuse à un jeune pommier Fruit avorté à la suite de l’activité alimentaire d’une chenille en début de saison Déformation résultant d’une blessure précoce Lésion infligée au fruit en fin de saison
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Débutant

Noms scientifiques
La tordeuse à bandes rouges, Argyrotaenia velutinana (Walker), l’enrouleuse panachée, Platynota flavedana (Clemens), la tordeuse du pommier, Archips argyrospila (Walker), et la tordeuse à bandes obliques, Choristaneura rosaceana (Harris)

Identification
Å’ufs :

  • Se trouvent sur la face supérieure des feuilles, en amas aplatis et chevauchants de 20 Ã  200 Å“ufs,
  • De couleur jaune pâle à brunâtre.

Larves :

  • Les tordeuses du pommier sont vert pâle à foncé avec la tête noire, les larves se tortillent et reculent quand on les dérange.
  • Les tordeuses à bandes rouges ont la tête de couleur pâle, ce sont des chenilles actives et verdâtres qui mesurent près de 16 mm à maturité.
  • Les larves des tordeuses Platynota flavedana sont vertes avec une capsule céphalique ambrée ou brun pâle; les côtés du corps sont d’un vert plus pâle que le dessus.
  • La tordeuse à bandes obliques a un corps de couleur vert pâle à vert foncé avec la tête brun foncé ou noire.

Dommages :

  • À mesure que les feuilles grandissent, les larves s’affairent à recouvrir d’une toile et à enrouler les feuilles d’extrémité,
  • Une activité alimentaire en début de saison entraîne la formation de grandes cicatrices et échancrures liégeuses sur le fruit, lequel tombe souvent prématurément de l’arbre,
  • Les infestations sont souvent plus graves à la périphérie des vergers et près des boisés.

Souvent confondues avec

  • Des piqûres d’oiseau – les dégâts sur les fruits en fin de saison sont souvent confondus avec des piqûres d’oiseau. Toutefois les dégâts de la tordeuse des feuilles sont souvent associés au tissage de toiles. 
  • La tordeuse à bandes obliques– Pour distinguer la TBO des autres tordeuses, il faut remarquer les capsules noires ou brunes sur la tête et le corps de couleur vert.

Période d’activité
Les larves deviennent actives dès que des tissus verts apparaissent, et quelques unes (la tordeuse à bandes rouges, l’enrouleuse panachée et la tordeuse à bandes obliques) se trouvent dans le pommier jusqu’à la cueillette.

Notes de surveillance
Les enrouleuses et les tordeuses se nourrissent des feuilles d’une large gamme d’arbres et d’arbustes à feuilles caduques, ainsi que de plantes herbacées et de ronces. On les rencontre le plus souvent sur les pommiers situés à la périphérie des vergers, près d’autres hôtes éventuels.

Au début du printemps, il est difficile de repérer les minuscules larves enfouies dans les bourgeons et les pousses terminales en voie de développement à moins de déchirer le tissu végétal et d’examiner l’intérieur des bourgeons et des feuilles avec une loupe offrant un grossissement de 10 Ã  16 fois. Durant la période qui s’étend du stade prébouton rose au stade calice, vérifier 5 pousses terminales et 5 boutons (bourgeons fructifères) de chacun de 10 pommiers (soit 50 boutons et 50 pousses en tout) à la recherche de signes de l’activité alimentaire des chenilles. Après le stade calice, vérifier 10 pousses terminale de chacun de 10 pommiers à la recherche des larves.

Seuils d’intervention
Il est généralement recommandé d’intervenir dès qu’on détecte la présence de 12 Ã  15 larves sur un total de 100 boutons et pousses terminales inspectés (voir les seuils d’intervention recommandés dans le cas d’infestations par la tordeuse à bandes obliques).

Avancé

Plusieurs espèces d’enrouleuses et de tordeuses comprises dans la famille de papillons nocturnes appelée Tortricidae s’attaquent aux pommiers. L’espèce la plus nuisible aujourd’hui en Ontario est la tordeuse à bandes obliques.

Noms scientifiques
La tordeuse à bandes rouges, Argyrotaenia velutinana (Walker), l’enrouleuse panachée, Platynota flavedana (Clemens), la tordeuse du pommier, Archips argyrospila (Walker), et la tordeuse à bandes obliques, Choristaneura rosaceana (Harris)

Identification
Les Å“ufs se trouvent sur la face supérieure des feuilles, en amas aplatis et chevauchants de 20 Ã  200 Å“ufs de couleur jaune pâle à brunâtre. Les tordeuses du pommier sont vert pâle à foncé avec la tête noire, les larves se tortillent et reculent quand on les dérange. Les tordeuses à bandes rouges ont la tête de couleur pâle, ce sont des chenilles actives et verdâtres qui mesurent près de 16 mm à maturité. Les larves des tordeuses Platynota flavedana sont vertes avec une capsule céphalique ambrée ou brun pâle; les côtés du corps sont d’un vert plus pâle que le dessus. La tordeuse à bandes obliques a un corps de couleur vert pâle à vert foncé avec la tête brun foncé ou noire. 

Les larves deviennent actives dès que des tissus verts apparaissent sur l’arbre au printemps et se nourrissent en s’attaquant aux feuilles en voie de développement et aux bourgeons. À mesure que les feuilles grandissent, les larves s’affairent à recouvrir d’une toile et à enrouler les feuilles d’extrémité. Une activité alimentaire en début de saison entraîne la formation de grandes cicatrices et échancrures liégeuses sur le fruit, lequel tombe souvent prématurément de l’arbre. Les attaques subies par les pommes en été entraînent leur déclassement comme pommes à jus. Certaines espèces se suspendent à des fils de soie et se laissent porter par la première brise vers d’autres arbres. Les infestations sont souvent plus graves à la périphérie des vergers et près des boisés.

Souvent confondues avec

  • Des piqûres d’oiseau – les dégâts sur les fruits en fin de saison sont souvent confondus avec des piqûres d’oiseau. Toutefois les dégâts de la tordeuse des feuilles sont souvent associés au tissage de toiles. 
  • La tordeuse à bandes obliques– Pour distinguer la TBO des autres tordeuses, il faut remarquer les capsules noires ou brunes sur la tête et le corps de couleur vert.

Biologie
La plupart des espèces d’enrouleuses et de tordeuses hivernent à l’état de larves réfugiées dans un hibernaculum (gîte d’hivernation), ou de pupes, sauf la tordeuse du pommier qui hiverne au stade d’œuf. La plupart des espèces produisent deux générations par année. Les papillons nocturnes femelles déposent leurs œufs sur la face supérieure des feuilles. Les larves deviennent actives et se nourrissent en s’attaquant aux feuilles en voie de développement et aux bourgeons. La défoliation, si elle est sévère, peut réduire l’activité photosynthétique de l’arbre. Dans les pépinières et les vergers nouvellement plantés, les larves d’enrouleuses et de tordeuses deviennent rapidement un grave problème si on ne prend pas des mesures efficaces pour juguler l’infestation.

Période d’activité
Les larves deviennent actives dès que des tissus verts apparaissent, et quelques unes (la tordeuse à bandes rouges, l’enrouleuse panachée et la tordeuse à bandes obliques) se trouvent dans le pommier jusqu’à la cueillette.

Notes de surveillance
Les enrouleuses et les tordeuses se nourrissent des feuilles d’une large gamme d’arbres et d’arbustes à feuilles caduques, ainsi que de plantes herbacées et de ronces. On les rencontre le plus souvent sur les pommiers situés à la périphérie des vergers, près d’autres hôtes éventuels. Toutefois, comme plusieurs espèces profitent des vents pour s’enfoncer plus profondément à l’intérieur des vergers, il est important d’étendre la surveillance à l’ensemble de la plantation.

Au début du printemps, il est difficile de repérer les minuscules larves enfouies dans les bourgeons et les pousses terminales en voie de développement à moins de déchirer le tissu végétal et d’examiner l’intérieur des bourgeons et des feuilles avec une loupe offrant un grossissement de 10 Ã  16 fois. 

Durant la période qui s’étend du stade prébouton rose au stade calice, vérifier 5 pousses terminales et 5 boutons (bourgeons fructifères) de chacun de 10 pommiers (soit 50 boutons et 50 pousses en tout) à la recherche de signes de l’activité alimentaire des chenilles. Après le stade calice, vérifier 10 pousses terminales de chacun de 10 pommiers à la recherche des larves.

Seuils d’intervention
Il est généralement recommandé d’intervenir dès qu’on détecte la présence de 12 Ã  15 larves sur un total de 100 boutons et pousses terminales inspectées (voir les seuils d’intervention recommandés dans le cas d’infestations par la tordeuse à bandes obliques).

Moyens de lutte

  • Les chenilles défoliatrices du printemps font face à de nombreux prédateurs et parasites. Parmi ces prédateurs, on compte les carabes (famille des Carabidae), les pentatomes ou punaises des bois (famille des pentatomidés), les réduves (famille des réduviidés) et les araignées. Malheureusement, l’activité naturelle des ennemis de la chenille ne suffit habituellement pas à abaisser les populations sous les seuils de nuisibilité économique.
  • De manière à préserver et à stimuler les ennemis naturels des chenilles défoliatrices du printemps, on n’aura recours aux insecticides que si les seuils d’intervention sont atteints; le cas échéant, on choisira les produits les moins dommageables et qui présentent le spectre toxique le plus étroit possible. Pour plus d’information, voir la publication 360F du MAAARO, Guide de la culture fruitière.
  • Certains oiseaux, comme les mésanges, le merle bleu de l’Est, les fauvettes et les pics bois se nourrissent volontiers de chenilles, malheureusement ça ne suffit habituellement pas à abaisser les populations sous les seuils de nuisibilité économique.
  • Les guêpes parasites (Braconidae, Ichneumonidae) et les mouches (Tachinidae) attaquent aussi les chenilles, tandis que les minuscules guêpes Trichogramma parasitent souvent les Å“ufs des papillons nocturnes.
  • Diverses maladies virales et fongiques affectent également les populations de chenilles, notamment lors des printemps doux et pluvieux.
  • En fonction des températures printanières ambiantes, la pulvérisation pourra se faire avant la floraison (habituellement au stade bouton rose avancé) ou au stade calice.
  • Pour connaître le choix d’insecticides, voir la publication 360F du MAAARO, Guide de la culture fruitière.