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Débutant

Nom scientifique
Ametastegia glabrata

Identification
Œufs :

• Réniforme,
• Blanc,
• Environ 0,8 mm de long.

Larves :

• Vert brillant et ont la tête brun noir,
• Minces et glabres et présentent plusieurs tubercules blancs que l’on remarque facilement,
• Sept paires de fausses-pattes,
• Celles du dernier stade larvaire font 14–17 mm.

Adultes :

• Une guêpe d’environ 7 mm de longueur,
• Au dos bleu-vert métallique et au corps orangé,
• Ses ailes sont de couleur bronze, mais transparentes et présentent à l’avant, une raie bleu métallique.

Dommages :

• Petits trous ronds qui, généralement, brunissent autour du point d’entrée sans excréments à l’entrée du trou,
• On observe habituellement les lésions près du calice et au voisinage du pédoncule ou là où la pomme est en contact avec une feuille ou une autre pomme,
• À l’intérieur de la pomme, les larves s’enfoncent jusqu’à 5 cm; leur trajectoire est irrégulière et peut être courbée ou rectiligne.

Souvent confondue avec

• L’hoplocampe du pommier – L’hoplocampe du pommier adulte a un corps orangé et la larve est blanche.

Période d’activité
Le ravageur entre en activité au début du printemps, cependant c’est la dernière génération seulement qui s’attaque aux fruits, d’ordinaire juste quand ils arrivent à maturité (fin d’été début d’automne).

Notes de surveillance
Faire le dépistage à la recherche de fruits dont la peau est percée de trous ronds de 2 mm de diamètre. En coupant le fruit, on peut apercevoir la larve recroquevillée à l’intérieur du trou. La tenthrède cause rarement problème dans les vergers commerciaux de pommiers. Un programme de lutte efficace contre les mauvaises herbes de la famille des polygonacées (patience, oseille, renouées, etc.) peut prévenir les problèmes causés par ce ravageur.

Seuils d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’a été établi.

Avancé

Nom scientifique
Ametastegia glabrata

Identification
L’œuf, réniforme, est blanc et mesure 0,8 mm de long. Les larves sont vert brillant et ont la tête brun noir. Elles sont minces et glabres et présentent plusieurs tubercules blancs que l’on remarque facilement. Les larves de la tenthrède de l’oseille possèdent sept paires de fausses-pattes. Celles du dernier stade larvaire font 14–17 mm. La tenthrède de l’oseille adulte est une guêpe d’environ 7 mm de longueur, au dos bleu-vert métallique et au corps orangé. Ses ailes sont de couleur bronze, mais transparentes et présentent à l’avant, une raie bleu métallique.

Ils creusent la chair de la pomme, laissant de petits trous ronds qui, généralement, brunissent autour du point d’entrée. Ils ne laissent toutefois pas d’excréments à l’entrée du trou. On observe habituellement les lésions près du calice et au voisinage du pédoncule ou là où la pomme est en contact avec une feuille ou une autre pomme. À l’intérieur de la pomme, les larves s’enfoncent jusqu’à 5 cm. Leur trajectoire est irrégulière et peut être courbée ou rectiligne. Il peut y avoir une ou plusieurs galeries dans une même pomme, indépendamment du nombre de larves présentes. Une fois dans le fruit, la larve amorce la pupaison. Les trous faits par les larves ouvrent la voie à des infections par des champignons et à des pourritures. Une seule larve peut creuser plusieurs trous dans une ou plusieurs pommes avant de se construire une loge nymphale.

Souvent confondue avec

• L’hoplocampe du pommier – L’hoplocampe du pommier adulte a un corps orangé et la larve est blanche.

Biologie
La tenthrède de l’oseille hiverne à l’état de larve parvenue à maturité le plus souvent dans la tige sèche d’une mauvaise herbe lui servant d’hôte, mais occasionnellement sous la peau du fruit. La pupaison a lieu au début du printemps. Les adultes émergent des pupes sur une période d’environ sept semaines, le pic d’émergence se situant fin avril. Les adultes se reproduisent et les femelles pondent leurs œufs un à un dans les tissus foliaires des mauvaises herbes. Les femelles pondent jusqu’à une centaine d’œufs. Les œufs éclosent et les larves de la première génération commencent à dévorer les feuilles, sauf les nervures, des mauvaises herbes, ne laissant que des squelettes de feuilles, tandis que les larves des générations subséquentes laissent plutôt de gros trous dans les feuilles. Les larves passent par plusieurs stades larvaires. Au dernier stade larvaire, les larves ne se nourrissent pas, mais cherchent un site de pupaison. Il y a quatre générations de tenthrèdes de l’oseille par année et ce n’est que la dernière qui s’attaque aux pommes.

Période d’activité
Le ravageur entre en activité au début du printemps, cependant c’est la dernière génération seulement qui s’attaque aux fruits, d’ordinaire juste quand ils arrivent à maturité (fin d’été début d’automne).

Notes de surveillance
Faire le dépistage à la recherche de fruits dont la peau est percée de trous ronds de 2 mm de diamètre. En coupant le fruit, on peut apercevoir la larve recroquevillée à l’intérieur du trou. La tenthrède cause rarement problème dans les vergers commerciaux de pommiers. Un programme de lutte efficace contre les mauvaises herbes de la famille des polygonacées (patience, oseille, renouées, etc.) peut prévenir les problèmes causés par ce ravageur.

Seuils d’intervention
Aucun seuil d’intervention n’a été établi.

Moyens de lutte

• Les lésions sont plus fréquentes dans les vergers où l’emploi d’insecticides est réduit ou dans les vergers dont les allées sont envahies de mauvaises herbes (principalement de la même famille que le sarrasin).
• Le meilleur moyen de se débarrasser de cet ennemi est d’utiliser des herbicides sélectifs pour lutter contre les mauvaises herbes (oseilles, renouées) dont la tenthrède de l’oseille a besoin pour survivre.
• Comme les adultes volent difficilement, il est peu probable que ces insectes migrent vers les vergers en provenance de fossés et de prés avoisinants.
• Pour réduire le nombre de lésions causées par cet insecte, empêcher les branches lourdement chargées de fruits de toucher le sol, et tondre la pelouse.
• Les traitements insecticides qui visent d’autres ennemis des pommiers maîtrisent efficacement la tenthrède de l’oseille, ce qui rend inutiles les pulvérisations spéciales pour la combattre.