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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

nÉMATODES

Nématode radicicole femelle adulte (grossi 150 fois) (John Potter, Ph.D., autrefois d’Agriculture et Agroalimentaire Canada).Atrophie d’un jeune pêcher (à droite) ayant poussé dans un sol infesté par le nématode radicicole (John Potter, Ph.D., autrefois d’Agriculture et Agroalimentaire Canada).Les nouveaux vergers aménagés dans un terrain infesté par le nématode souffrent d’un manque d’uniformité quant à la vitesse d’établissement, à la croissance et à la vigueur des arbres individuels (l’arbre situé en avant-plan a été planté dans un sol traité par fumigation (John Potter, Ph.D., autrefois d’Agriculture et Agroalimentaire Canada).Prélèvement d’échantillons de sol avec une tarière de 2,5 cm de diamètre. Les carottes de sol seront déposées dans un seau propre et expédiées à un laboratoire aux fins d’analyse.

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Débutant

Les nématodes sont des vers microscopiques ayant la forme d’anguilles et vivant dans le sol et dans l’eau. La plupart des nématodes terricoles sont bénéfiques; ils interviennent dans la décomposition et la mise en disponibilité d’éléments nutritifs provenant de matières organiques. Certains nématodes utiles se nourrissent d’autres espèces de nématodes et d’insectes vivant dans le sol ou s’attaquent à des parasites bactériens et fongiques. Par contre, d’autres espèces sont des phytoparasites qui s’installent sur ou dans les racines des arbres fruitiers pour s’y nourrir. Ce faisant, ils provoquent la mort d’arbres nouvellement plantés et une baisse importante des rendements.

Noms scientifique
Les nématodes phytoparasites les plus répandus et les plus néfastes aux arbres fruitiers comprennent les nématodes des racines (aussi appelés nématodes radicicoles) (Pratylenchus penetrans), les nématodes dague (Xiphinema spp.) et les nématodes à stylet (Paratylenchus projectus).

Identification           

Les nématodes radicicoles font de petites lésions brunes sur les racines latérales blanches des arbres tandis qu’ils se nourrissent de leur substance et provoquent ainsi la pourriture des poils absorbants. Les lésions en viennent à converger, entraînant la décoloration de l’ensemble du système racinaire. L’activité alimentaire des nématodes et les dommages qu’ils occasionnent derrière la pointe des racines entraînent souvent leur dévitalisation, l’arbre réagissant alors en produisant un grand nombre de nouveaux poils absorbants, donnant au système racinaire l’apparence d’une touffe de cheveux ou d’un « balai de sorcière ». Les effets de ce développement anormal du système racinaire sont plus souvent constatés sur des arbres de un ou de deux ans, mais peuvent aussi être observés sur des arbres plus vieux. Les poils absorbants peuvent être complètement sectionnés sur des arbres gravement infestés, provoquant la mort prématurée du pommier.

Les jeunes arbres non fructifères infestés par le nématode radicicole sont caractérisés par un retard de croissance, de petites feuilles chlorotiques, des entre-nœuds courts et un tronc de petit diamètre. Les signes sur la partie aérienne d’arbres bien implantés sont moins évidents. Les jeunes arbres gravement atteints par le nématode finissent souvent par mourir ou ne donnent pas de fruits. Les arbres de remplacement plantés au même endroit sont eux aussi infestés et meurent à leur tour. Les populations de nématodes des racines sont inégalement réparties dans les vergers, de sorte que les nouveaux vergers aménagés dans des zones infestées souffrent d’un manque d’uniformité en ce qui a trait à la vitesse d’établissement, à la croissance et à la vigueur des arbres individuels . Les nématodes sont souvent associés à la maladie de la replantation des arbres fruitiers. Certaines espèces transmettent également des virus. Le nématode dague peut par exemple transmettre le virus de la tache annulaire de la tomate, un virus qui provoque la nécrose du point de greffe sur certains cultivars de pommiers, comme l’Empire.

Souvent confondue avec

Période d’activité
Le moment le mieux choisi pour prendre des échantillons de sol est au printemps (mai et juin), après que le sol se soit réchauffé, ou à l’automne (septembre et octobre).

Surveillance et lutte
La meilleure façon de suivre l’évolution des populations de nématodes consiste à prélever des échantillons de sol et de racines et de les faire analyser. On peut prélever à n’importe quel moment des racines et de la terre contenant des racines, pourvu que le sol ne soit pas gelé. Le moment le mieux choisi pour prendre des échantillons de sol est au printemps (mai et juin), après que le sol se soit réchauffé, ou à l’automne (septembre et octobre). Éviter d’échantillonner un sol détrempé. Les seuils de nuisibilité économique pour les nématodes sont fondés sur une évaluation des populations initiales de ces organismes qui pourraient gonfler au point de devenir dommageables pendant la saison de croissance des pommiers. Les concentrations de la plupart des nématodes phytoparasites sont à leur sommet en septembre et en octobre, au moment où beaucoup d’entre eux ont quitté les racines pour se réfugier dans le sol. Cette période est également le meilleur moment de l’année pour prélever des échantillons de sol et les faire analyser. Le pomiculteur disposera alors de tout le temps requis pour décider de l’opportunité d’une fumigation (à l’automne ou au printemps), évaluer si les conditions sont réunies pour faire une plantation dans un secteur donné ou lancer au besoin un programme de lutte intégrée contre les parasites dans un secteur qu’il souhaite replanter. Un prélèvement au printemps, avant la plantation des jeunes arbres, peut aussi donner des résultats fiables, mais le temps dont l’exploitant aura besoin pour faire analyser les échantillons et élaborer un plan d’action réduira d’autant la marge de manœuvre dont il disposera pour prendre une décision éclairée et éventuellement mettre en œuvre le remède qui s’impose avant la plantation des arbres.
Le choix du ou des lieux d’échantillonnage dépend de l’objectif visé. Si les prélèvements ont pour but de trouver la cause du manque de vigueur d’un groupe d’arbres en croissance, on s’assurera que les échantillons de sol contiennent des poils absorbants, puisque c’est là que se concentrent les nématodes. Si la surveillance concerne des arbres individuels soupçonnés d’être infestés par les nématodes, on prendra des échantillons à l’aplomb des branches les plus longues et dans la zone située entre les extrémités des branches et le tronc de l’arbre .

Les prélèvements peuvent avoir pour but de déterminer si la concentration de nématodes a atteint le seuil de nuisibilité économique sur un terrain donné, avant qu’on y aménage un verger. Dans ce cas, prélever des échantillons de sol tous les dix à vingt-cinq pas le long d’un parcours qui épousera la forme d’un Z, d’un W ou d’un M. Chaque échantillon ne doit pas représenter une superficie supérieure à 2,5 ha. Si la superficie du futur verger est supérieure à 2,5 ha, diviser le terrain en parcelles de 2,5 ha et procéder à un échantillonnage distinct dans chaque parcelle.

Les nématodes sont rarement répartis également dans un champ ou un verger. For more information on sampling for nematodes see Publication 310 Integrated Pest Management for apples or Publication 360 Fruit Production Recommendations.

Seuils d’intervention
Par seuil de nuisibilité économique, on entend le nombre de nématodes dans un kilogramme de terre qui, en se multipliant normalement au cours de la saison de croissance, vont entraîner une perte économique. Ce seuil est souvent différent pour chaque culture et chaque espèce de nématode (voir tableau 4–17, Seuils de nuisibilité économique de diverses espèces de nématodes dans le sol). Le dépassement d’un seuil de nuisibilité quelconque — fixé, par kilogramme de sol, à 1 000 nématodes radicicoles pour la plupart des cultures légumières et de nombreuses espèces d’arbres fruitiers et à 500 nématodes radicicoles pour la culture des fraisiers, par exemple — peut se traduire par une baisse considérable des rendements. Si l’analyse de sol indique des concentrations de nématodes supérieures au seuil fixé pour la culture en cause, il faudra mettre en œuvre une stratégie de lutte contre les nématodes. Pour plus d’information, consulter la fiche technique n° 06-100 du MAAARO, Échantillonnage du sol et des racines visant le dénombrement des nématodes phytoparasites.

 

Seuils de nuisibilité économique de diverses espèces de nématodes dans le sol
Nématode Seuil
(nématodes/kg de sol)
Radicicole
1 000
À stylet
5 000
Dague
100

Avancé

Les nématodes sont des vers microscopiques ayant la forme d’anguilles et vivant dans le sol et dans l’eau. La plupart des nématodes terricoles sont bénéfiques; ils interviennent dans la décomposition et la mise en disponibilité d’éléments nutritifs provenant de matières organiques. Certains nématodes utiles se nourrissent d’autres espèces de nématodes et d’insectes vivant dans le sol ou s’attaquent à des parasites bactériens et fongiques. Par contre, d’autres espèces sont des phytoparasites qui s’installent sur ou dans les racines des arbres fruitiers pour s’y nourrir. Ce faisant, ils provoquent la mort d’arbres nouvellement plantés et une baisse importante des rendements.

Noms scientifiques
Les nématodes phytoparasites les plus répandus et les plus néfastes aux arbres fruitiers comprennent les nématodes des racines (aussi appelés nématodes radicicoles) (Pratylenchus penetrans), les nématodes dague (Xiphinema spp.) et les nématodes à stylet (Paratylenchus projectus).

Identification           
Les nématodes radicicoles font de petites lésions brunes sur les racines latérales blanches des arbres tandis qu’ils se nourrissent de leur substance et provoquent ainsi la pourriture des poils absorbants. Les lésions en viennent à converger, entraînant la décoloration de l’ensemble du système racinaire. L’activité alimentaire des nématodes et les dommages qu’ils occasionnent derrière la pointe des racines entraînent souvent leur dévitalisation, l’arbre réagissant alors en produisant un grand nombre de nouveaux poils absorbants, donnant au système racinaire l’apparence d’une touffe de cheveux ou d’un « balai de sorcière ». Les effets de ce développement anormal du système racinaire sont plus souvent constatés sur des arbres de un ou de deux ans, mais peuvent aussi être observés sur des arbres plus vieux. Les poils absorbants peuvent être complètement sectionnés sur des arbres gravement infestés, provoquant la mort prématurée du pommier.

Les jeunes arbres non fructifères infestés par le nématode radicicole sont caractérisés par un retard de croissance, de petites feuilles chlorotiques, des entre-nœuds courts et un tronc de petit diamètre. Les signes sur la partie aérienne d’arbres bien implantés sont moins évidents. Les jeunes arbres gravement atteints par le nématode finissent souvent par mourir ou ne donnent pas de fruits. Les arbres de remplacement plantés au même endroit sont eux aussi infestés et meurent à leur tour. Les populations de nématodes des racines sont inégalement réparties dans les vergers, de sorte que les nouveaux vergers aménagés dans des zones infestées souffrent d’un manque d’uniformité en ce qui a trait à la vitesse d’établissement, à la croissance et à la vigueur des arbres individuels. Les nématodes sont souvent associés à la maladie de la replantation des arbres fruitiers. Certaines espèces transmettent également des virus. Le nématode dague peut par exemple transmettre le virus de la tache annulaire de la tomate, un virus qui provoque la nécrose du point de greffe sur certains cultivars de pommiers, comme l’Empire.

Souvent confondue avec

Cycle Biologie
Le nématode radicicole est considéré comme le nématode phytoparasite le plus nuisible au plan économique dans les zones de production fruitière ontariennes. On le trouve un peu partout dans le sol, particulièrement dans les vergers implantés dans des sols sablonneux (à texture grossière), où il fait le plus de dommages. Il colonise volontiers la plupart des cultures fruitières, les cultures légumières et un grand nombre de mauvaises herbes indigènes.

Quand l’hôte leur offre des conditions favorables, les nématodes peuvent se multiplier jusqu’à atteindre, en une seule saison de croissance, plusieurs milliers d’individus par kilogramme de terre. Ils s’introduisent dans les racines pour s’en nourrir et en ressortent dans un va-et-vient continu, provoquant des dommages importants aux tissus. Ils abandonnent les racines infestées lorsque celles-ci meurent et retournent dans la terre environnante, notamment à la fin de la saison de croissance. Les concentrations de nématodes dans le sol étant les plus fortes en mai et juin, puis en septembre et octobre, c’est à ces époques qu’on fera les prélèvements de sol pour évaluer leur nombre.

Les nématodes dague et les nématodes à stylet affectionnent les argiles et les loams argileux (soit des sols à la texture fine). Ils ne s’introduisent pas dans les racines, mais vivent dans le sol qui les entoure, se nourrissant de leurs tissus. Comme le nématode radicicole, le nématode dague et le nématode à stylet s’accommodent d’une large gamme d’hôtes. Le nématode daguepréfère les plantes à racines ligneuses, y compris certaines mauvaises herbes comme le chénopode blanc. On le trouve souvent en grand nombre à proximité d’espèces indigènes du genre Prunus, comme le cerisier de Virginie, le cerisier de Pennsylvanie et le prunier d’Amérique. Le nématode daguepropage plusieurs maladies virales des plantes ligneuses et de la vigne.

Les femelles des nématodes phytoparasites sont fertilisées par les mâles et pondent leurs œufs dans le sol ou sur les racines. Les nématodes juvéniles issus des œufs se déplacent vers les racines d’une plante toute proche et s’en nourrissent, soit en grugeant les tissus extérieurs, soit en y pénétrant, selon l’espèce de nématode en cause. L’individu juvénile peut connaître plusieurs stades de développement avant de parvenir au stade adulte. Des recherches montrent que les dommages infligés par les nématodes à plusieurs types de cultures ouvrent la voie à d’autres organismes pathogènes, ce qui affecte encore plus les rendements agricoles. La plupart des espèces de nématodes accomplissent leur cycle de vie en trois à six semaines pendant la saison de croissance, la durée variant selon la température et l’humidité ambiantes. Si les conditions ambiantes sont favorables et que les sources de nourriture (les racines) sont suffisantes, les populations croissent rapidement autour des racines et à l’intérieur de celles-ci. Pendant les stades de croissance où ils sont mobiles, les nématodes peuvent se déplacer par eux-mêmes sur de très courtes distances, soit quelques centimètres par année. Divers vecteurs extérieurs, comme l’érosion naturelle, le travail du sol, les effets du vent, la circulation des animaux d’élevage, etc., leur permettront d’augmenter considérablement leur rayon d’action. Des températures extrêmes et une humidité élevée tuent les nématodes.

Période d’activité
Le moment le mieux choisi pour prendre des échantillons de sol est au printemps (mai et juin), après que le sol se soit réchauffé, ou à l’automne (septembre et octobre).

Surveillance et lutte
La meilleure façon de suivre l’évolution des populations de nématodes consiste à prélever des échantillons de sol et de racines et de les faire analyser. On peut prélever à n’importe quel moment des racines et de la terre contenant des racines, pourvu que le sol ne soit pas gelé. Le moment le mieux choisi pour prendre des échantillons de sol est au printemps (mai et juin), après que le sol se soit réchauffé, ou à l’automne (septembre et octobre). Éviter d’échantillonner un sol détrempé. Les seuils de nuisibilité économique pour les nématodes sont fondés sur une évaluation des populations initiales de ces organismes qui pourraient gonfler au point de devenir dommageables pendant la saison de croissance des pommiers. Les concentrations de la plupart des nématodes phytoparasites sont à leur sommet en septembre et en octobre, au moment où beaucoup d’entre eux ont quitté les racines pour se réfugier dans le sol. Cette période est également le meilleur moment de l’année pour prélever des échantillons de sol et les faire analyser. Le pomiculteur disposera alors de tout le temps requis pour décider de l’opportunité d’une fumigation (à l’automne ou au printemps), évaluer si les conditions sont réunies pour faire une plantation dans un secteur donné ou lancer au besoin un programme de lutte intégrée contre les parasites dans un secteur qu’il souhaite replanter. Un prélèvement au printemps, avant la plantation des jeunes arbres, peut aussi donner des résultats fiables, mais le temps dont l’exploitant aura besoin pour faire analyser les échantillons et élaborer un plan d’action réduira d’autant la marge de manœuvre dont il disposera pour prendre une décision éclairée et éventuellement mettre en œuvre le remède qui s’impose avant la plantation des arbres.
Le choix du ou des lieux d’échantillonnage dépend de l’objectif visé. Si les prélèvements ont pour but de trouver la cause du manque de vigueur d’un groupe d’arbres en croissance, on s’assurera que les échantillons de sol contiennent des poils absorbants, puisque c’est là que se concentrent les nématodes. Si la surveillance concerne des arbres individuels soupçonnés d’être infestés par les nématodes, on prendra des échantillons à l’aplomb des branches les plus longues et dans la zone située entre les extrémités des branches et le tronc de l’arbre .

Les prélèvements peuvent avoir pour but de déterminer si la concentration de nématodes a atteint le seuil de nuisibilité économique sur un terrain donné, avant qu’on y aménage un verger. Dans ce cas, prélever des échantillons de sol tous les dix à vingt-cinq pas le long d’un parcours qui épousera la forme d’un Z, d’un W ou d’un M. Chaque échantillon ne doit pas représenter une superficie supérieure à 2,5 ha. Si la superficie du futur verger est supérieure à 2,5 ha, diviser le terrain en parcelles de 2,5 ha et procéder à un échantillonnage distinct dans chaque parcelle.

Les nématodes sont rarement répartis également dans un champ ou un verger.

Seuils d’intervention
Par seuil de nuisibilité économique, on entend le nombre de nématodes dans un kilogramme de terre qui, en se multipliant normalement au cours de la saison de croissance, vont entraîner une perte économique. Ce seuil est souvent différent pour chaque culture et chaque espèce de nématode (voir tableau 4–17, Seuils de nuisibilité économique de diverses espèces de nématodes dans le sol). Le dépassement d’un seuil de nuisibilité quelconque — fixé, par kilogramme de sol, à 1 000 nématodes radicicoles pour la plupart des cultures légumières et de nombreuses espèces d’arbres fruitiers et à 500 nématodes radicicoles pour la culture des fraisiers, par exemple — peut se traduire par une baisse considérable des rendements. Si l’analyse de sol indique des concentrations de nématodes supérieures au seuil fixé pour la culture en cause, il faudra mettre en œuvre une stratégie de lutte contre les nématodes. Pour plus d’information, consulter la fiche technique n° 06-100 du MAAARO, Échantillonnage du sol et des racines visant le dénombrement des nématodes phytoparasites.

Moyens de lutte

  • En utilisant les porte-greffes qui affichent la plus grande résistance aux nématodes, on atténue les effets néfastes de ces parasites sur la croissance, la vigueur et le rendement des arbres. En règle générale, les porte-greffes M.7 et M.9 sont les plus sensibles aux nématodes, le M.26 est modérément sensible et les MM.106 et MM.111 sont les moins sensibles.
  • Des concentrations de nématodes qui dépassent les seuils établis doivent impérativement être ramenées à des valeurs nettement inférieures à ces niveaux avant qu’on procède à la plantation d’arbres. Il a été démontré que plusieurs couvre-sol, comme les tagètes, cultivars pouvaient réduire temporairement les populations de nématodes des racines.  For information on nematode suppressing cover crops refer to Publication 360 Fruit Production Recommendations. Pour obtenir de bons résultats, il est indispensable de bien maîtriser les mauvaises herbes si l’on cultive des couvre-sol pour décimer les nématodes.
  • La mise en jachère de champs ou de bandes de terre à l’endroit où sera créé un verger, antérieurement à son année d’implantation, contribuera à réduire considérablement les populations de nématodes dans le sol. Les champs ou les bandes de terrain laissés en jachère doivent être travaillés occasionnellement pour freiner la pousse des mauvaises herbes, des opérations qui risquent toutefois de leur faire perdre une partie de leur humidité et de les exposer à une érosion par le vent.
  • Un labourage tardif, juste avant l’arrivée des gels d’automne, exposera à l’air froid un certain nombre de nématodes qui seront ainsi détruits. Cette technique est surtout valable pour les sols modérément infestés et doit être suivie d’une numération des nématodes pour en vérifier l’efficacité.
  • La fumigation du sol avant la plantation des arbres est la meilleure façon de détruire les nématodes , mais un traitement post-plantation à l’aide d’un nématicide systémique reste possible. For more information on soil fumigation refer to Publication 360 Fruit Production Recommendations.