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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Stigmaéides

Zetzellia mali (D. Epstein, MSU) Zetzellia mali et Typhlodromus pyri Œufs de tétranyques : tétranyque rouge du pommier (au gauche), phytoseiid (au milieu), Zetazellia mali (à la droite) (NYS Agric. Expt. Station, Geneva, NY)
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Débutant

Noms scientifique
Zetzellia mali (Ewing) et Agistemus fleschneri (Summers)

Identification

  • Il est difficile de distinguer ces deux stigmaéides les uns des autres.
  • Ces deux stigmaéides se déplacent relativement lentement, comparativement aux autres espèces de prédateurs. 

Œufs :

  • Ronds et jaunes.
  • Plus petits que ceux des tétranyques.

Nymphes :

  • Jaunes citron mais elles deviennent plus rougeâtres après avoir consommé des tétranyques rouges du pommier.

Adultes :

  • En forme de losange.
  • De couleur jaune citron, bien que son système digestif puisse prendre la couleur des proies qu’il vient de dévorer. 
  • Légèrement plus petits que les adultes des tétranyques ou A. fallacis.
  • Agistemus se distingue de Zetzellia par la présence d’une sorte de « nid d’abeilles » dessiné sur la moitié postérieure du dos.

Souvent confondus avec
La femelle adulte Agistemus peut être confondue avec le tétranyque rouge, mais ne présente pas les rangs d’épines ou de poils sur le dos.

Interaction avec l’hôte
Avec les phytoséiides, les stigmaéides sont les acariens prédateurs les plus répandus dans les vergers de pommiers en Amérique du Nord. Leurs populations dépendent dans une certaine mesure du nombre d’ériophyides du pommier dont ils s’alimentent. Les adultes et les nymphes sont des prédateurs qui se nourrissent de tous les stades des tétranyques rouges et des tétranyques à deux points, mais les larves nouvellement écloses s’attaquent surtout aux ériophyides du pommier. Z. mali persiste dans le verger même quand les proies se font rares; il survit en se nourrissant de pollen, de sève et de spores de champignons. Il est moins mobile que les autres acariens prédateurs et met du temps à se déplacer vers de nouveaux sites d’alimentation à la recherche de proies. Z. mali, seul, risque de ne pas se révéler un moyen de lutte biologique suffisant; il préfère se nourrir d’ériophyides du pommier et n’a besoin que de peu de proies pour survivre.

Période d’activité
De prébouton rose à pré-cueillette.

Insectes attaqués
Tétranyques rouges du pommier, tétranyques à deux points et ériophyides du pommier.

Surveillance
Dénombrer les acariens prédateurs, dont Z. mali et A. fleschneri, lors des activités d’échantillonnage de feuilles à la recherche d’acariens phytophages. Ces acariens sont vulnérables aux insecticides à large spectre. En combinaison avec d’autres acariens phytoséiides ou d’autres acariens prédateurs ces insectes utiles contribuent à maintenir les populations d’acariens ravageurs sous les seuils de nuisibilité économique.

Avancé

Noms scientifiques
Zetzellia mali (Ewing) et Agistemus fleschneri (Summers)

Identification
Il est difficile de distinguer ces deux stigmaéides l’un de l’autre.

Œufs : Oeufs ronds et jaunes, plus petits que ceux des tétranyques.

Nymphes : Les nymphes sont jaunes citron mais elles deviennent plus rougeâtres après avoir consommé des tétranyques rouges du pommier.

Adultes : Le corps de l’adulte est en forme de losange et de couleur jaune citron, bien que son système digestif puisse prendre la couleur des proies qu’il vient de dévorer. Ils sont légèrement plus petits que les adultes des tétranyques ou A. fallacis. Agistemus se distingue de Zetzellia par la présence d’une sorte de « nid d’abeilles » dessiné sur la moitié postérieure du dos.

Ces deux stigmaéides se déplacent relativement lentement, comparativement aux autres espèces de prédateurs.  

Souvent confondus avec
La femelle adulte Agistemus peut être confondue avec le tétranyque rouge, mais ne présente pas les rangs d’épines ou de poils sur le dos.

Interaction avec l’hôte
Avec les phytoséiides, les stigmaéides sont les acariens prédateurs les plus répandus dans les vergers de pommiers en Amérique du Nord. Z. mali passe l’hiver à l’état de femelle adulte sous l’écorce et devient actif au début du printemps. Il se nourrit alors des œufs d’hiver de tétranyques rouges du pommier et d’ériophyides du pommier. Il parvient assez bien à maîtriser de faibles populations d’acariens nuisibles. Les femelles commencent à chercher des sites d’hivernation en septembre mais peuvent encore être présentes sur les feuilles aussi tardivement qu’en novembre. Leurs populations dépendent dans une certaine mesure du nombre d’ériophyides du pommier dont ils s’alimentent. A. fleschneri a un cycle biologique similaire à celui de Z. mali. Les populations de cet insecte utile n’augmentent pas aussi rapidement que celles d’autres acariens prédateurs (Amblyseius). Z. mali est le stigmaéide le plus répandu en Ontario. 

Les adultes et les nymphes sont des prédateurs qui se nourrissent de tous les stades des tétranyques rouges et des tétranyques à deux points, mais les larves nouvellement écloses s’attaquent surtout aux ériophyides du pommier. Z. mali persiste dans le verger même quand les proies se font rares; il survit en se nourrissant de pollen, de sève et de spores de champignons. Il est moins mobile que les autres acariens prédateurs et met du temps à se déplacer vers de nouveaux sites d’alimentation à la recherche de proies. Z. mali, seul, risque de ne pas se révéler un moyen de lutte biologique suffisant; il préfère se nourrir d’ériophyides du pommier et n’a besoin que de peu de proies pour survivre. Comme dans le cas des autres acariens prédateurs, Z. mali se nourrit également des œufs de ses rivaux. Les stigmaéides consomment de un à deux œufs d’acariens par jour.

Période d’activité
De prébouton rose à pré-cueillette.

Insectes attaqués
Tétranyques rouges du pommier, tétranyques à deux points et ériophyides du pommier.

Surveillance
Dénombrer les acariens prédateurs, dont Z. mali et A. fleschneri, lors des activités d’échantillonnage de feuilles à la recherche d’acariens phytophages. Ces acariens sont vulnérables aux insecticides à large spectre. En combinaison avec d’autres acariens phytoséiides ou d’autres acariens prédateurs ces insectes utiles contribuent à maintenir les populations d’acariens ravageurs sous les seuils de nuisibilité économique.