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Débutant

Noms scientifique
Deraeocoris spp., Hyaliodes vitripennis (Say), Campylomma verbasci (Meyer).

Identification
C. verbasci (punaise de la molène)
Œufs :

• 0,8 mm de long.
• Blancs.
• Ont la forme d’une bouteille.

Nymphes :

• Cinq stades nymphaux.
• 0,5–2,5 mm de long, jaunes, la tête pointue et les yeux rouges.
• Les nymphes du troisième instar ont des taches sur les pattes, encore présentes au stade adulte.

Adultes :

• 3 mm de long.
• De forme ovale.
• D’une teinte allant du vert pâle au brun clair.
• Les antennes sont segmentées.
• Les pattes postérieures présentent des taches noires et sont recouvertes d’épines. 

Deraeocoris spp.
Œufs :

• De forme allongée,
• De couleur crème,
• Pondus aux aisselles ou à la nervure principale des feuilles.

Nymphes:

• Les nymphes de l’une des espèces les plus répandues, D. nebulosus, sont de couleur gris pâle avec de légères taches rouges sur les pattes et l’abdomen.

Adultes :

• 4-7 mm.
• Forte taille,
• Des taches brunes à rougeâtre foncé ou noires.

H. vitripennis
Œufs :

• De forme allongée,
• De couleur crème,
• pondus séparément ou en petits amas sous l’écorce de petites ramilles.

Nymphes :

• Aucune description disponible.

Adultes :

• 4-5 mm
• Longues pattes et des ailes partiellement transparentes.

Souvent confondue avec

• Pucerons – Les pucerons ont des cornicules ou protubérances au bout de l’abdomen que n’ont pas les punaises de la molène, et ils se déplacent lentement.
  
• Cicadelle blanche du pommier – La cicadelle blanche du pommier a un corps plus allongé et des antennes courtes. Les ailes de la cicadelle adulte sont maintenues au-dessus de son dos. La cicadelle blanche du pommier n’a pas de taches noires sur les pattes comme la punaise de la molène adulte et ses nymphes des derniers stades.
  
• Punaise terne – La punaise terne adulte est plus grosse, de couleur plus foncée et possède un Y bien dessiné sur le dos derrière la tête.

Interaction avec l’hôte
Les punaises des plantes peuvent être des insectes phytophages (qui se nourrissent de végétaux), prédateurs ou les deux. Dans la plupart des cas, les dommages dus aux punaises des plantes prédatrices ont une incidence économique limitée ou inexistante

L’une des espèces les plus répandues dans les vergers est la punaise de la molène C. verbasci. Même si elle est considérée comme un ravageur de la pomme pendant les deux semaines avant et après la floraison, elle se transforme par la suite en un prédateur très actif, se nourrissant des acariens et des pucerons présents dans les vergers de pommier pendant tout l’été.

Deraeocoris spp. et H. vitripennis se nourrissent aussi d’acariens et de pucerons phytophages. Deraeocoris spp. s’attaque aussi aux petites larves des chenilles. H. vitripennis adulte est aussi phytophage et peut percer les nervures des feuilles et les imbiber de sève, toutefois les dommages causés n’ont pas d’incidence économique.

Période d’activité
Depuis mai à août. On compte deux ou trois générations de punaises de la molène par année en Ontario.  

Insectes attaqués
Acariens, pucerons, chenilles, cicadelles et autres insectes au corps mou.

Surveillance
Faire la surveillance de la punaise de la molène par la technique du tapotement au-dessus d’un plateau de collecte.

Avancé

Noms scientifique
Deraeocoris spp., Hyaliodes vitripennis (Say), Campylomma verbasci (Meyer).

Identification

• C. verbasci (punaise de la molène)
  Œufs : Les œufs mesurent 0,8 mm de long, sont blancs et ont la forme d’une bouteille.
  Nymphes : Les punaises de la molène passent par cinq stades nymphaux avant de devenir adultes. Les nymphes mesurent 0,5–2,5 mm de long, sont jaunes, ont la tête pointue et les yeux rouges. Les nymphes du troisième instar ont des taches sur les pattes, encore présentes au stade adulte.
  Adultes : La punaise de la molène adulte mesure 3 mm de long, est de forme ovale et d’une teinte allant du vert pâle au brun clair. Les antennes sont segmentées et les pattes postérieures présentent des taches noires et sont recouvertes d’épines. 

• Deraeocoris spp.
  Œufs : De forme allongée, de couleur crème, pondus aux aisselles ou à la nervure principale des feuilles.
  Nymphes : Les nymphes de l’une des espèces les plus répandues, D. nebulosus, sont de couleur gris pâle avec de légères taches rouges sur les pattes et l’abdomen. Elles sont largement répandues partout au Canada et aux États-Unis, et on les trouve dans les exploitations d’arboriculture fruitière et les milieux naturels.  
  Adultes : Insectes relativement gros (4-7 mm) et de forte taille, avec des taches brunes à rougeâtre foncé ou noires. 

• H. vitripennis
  Œufs : De forme allongée, de couleur crème, pondus séparément ou en petits amas sous l’écorce de petites ramilles. 
  Nymphes : Aucune description disponible.
  Adultes : D’une longueur de 4-5 mm avec de longues pattes et des ailes partiellement transparentes (caractéristique inhabituelle chez les punaises des plantes).

Souvent confondue avec

• Pucerons – Les pucerons ont des cornicules ou protubérances au bout de l’abdomen que n’ont pas les punaises de la molène, et ils se déplacent lentement.
  
• Cicadelle blanche du pommier – La cicadelle blanche du pommier a un corps plus allongé et des antennes courtes. Les ailes de la cicadelle adulte sont maintenues au-dessus de son dos. La cicadelle blanche du pommier n’a pas de taches noires sur les pattes comme la punaise de la molène adulte et ses nymphes des derniers stades.
  
• Punaise terne – La punaise terne adulte est plus grosse, de couleur plus foncée et possède un Y bien dessiné sur le dos derrière la tête.

Interaction avec l’hôte
Les punaises des plantes peuvent être des insectes phytophages (qui se nourrissent de végétaux), prédateurs ou les deux. Les punaises prédatrices se nourrissent souvent de la sève des végétaux en complément de leur régime si les proies sont rares, ainsi que l’accès à l’eau; peu sont strictement prédatrices. Dans la plupart des cas, les dommages dus aux punaises des plantes prédatrices ont une incidence économique limitée ou inexistante, à l’exception des punaises de la molène en début de saison.

L’une des espèces les plus répandues dans les vergers est la punaise de la molène C. verbasci. Même si elle est considérée comme un ravageur de la pomme pendant les deux semaines avant et après la floraison, elle se transforme par la suite en un prédateur très actif, se nourrissant des acariens et des pucerons présents dans les vergers de pommier pendant tout l’été. Les plants de molène lui servent d’hôte intermédiaire pendant l’été. Les adultes et les nymphes sont des prédateurs qui s’attaquent principalement aux tétranyques rouges et aux pucerons verts du pommier, et qui sont en mesure d’éradiquer les populations de ces ravageurs dans leurs premiers stades d’infestations. Les punaises de la molène s’attaquent aussi aux larves de chenilles, aux cicadelles et aux autres insectes au corps mou. On compte deux ou trois générations de punaises de la molène par année en Ontario.  

Deraeocoris spp. et H. vitripennis se nourrissent aussi d’acariens et de pucerons phytophages. Deraeocoris spp. s’attaque aussi aux petites larves des chenilles. H. vitripennis adulte est aussi phytophage et peut percer les nervures des feuilles et les imbiber de sève, toutefois les dommages causés n’ont pas d’incidence économique. Les nymphes Deraeocoris spp. et H. vitripennis sont présentes dès le début juin, les adultes se manifestent de juillet à septembre.

Période d’activité
Les punaises des plantes passent l’hiver sous la forme d’œufs abrités dans les pousses, les tiges ou les nervures des feuilles, ou comme adultes dans des endroits protégés. Selon l’espèce, elles se transforment en prédatrices actives de mai jusqu’en août, et elles sont considérées comme les insectes prédateurs les plus importants dans les vergers de pommiers de l’Ontario du milieu à la fin de l’été.  

Insectes attaqués
Acariens, pucerons, chenilles, cicadelles et autres insectes au corps mou.

Surveillance
Faire la surveillance de la punaise de la molène par la technique du tapotement au-dessus d’un plateau de collecte.